Du site sacer-infos.com – Par Stany Frank
2024 a été déclarée par le tout puissant incompétent national Denis Sassou Nguesso comme leur année. Mais dans la réalité, les jeunes congolais continuent de vivre leur calvaire et décadence dont les principaux responsables sont bizarrement ceux qui leur font miroiter un avenir. En place depuis la main mise des loges maçonniques sur le fonctionnement de l’État, le système de parrainage bloque encore tout espoir juvénile.
Partout où les jeunes tentent de trouver une sortie professionnelle, on leur demande qui est leur parrain. Ainsi fonctionne désormais le beau Congo des ancêtres.
Des jeunes cinéastes ont peiné pour se faire un visa de France alors qu’ils étaient attendus à Amiens pour participer à un festival. Et quand ils se sont dirigés vers le ministère de la culture pour une intervention, on leur a fait savoir que cela revenait à leurs parrains respectifs. N’étant pas dans la bêtise de la Grande Loge du Congo, ils ont dû se débrouiller autrement pour convaincre l’ambassade de France.
Aujourd’hui en France, tous ont décidé de ne plus retourner au Congo qu’ils qualifient comme un pays des ténèbres. C’est la triste réalité que vivent les jeunes congolais à tous les niveaux. Il faut un parrainage pour accéder à leurs propres droits.
Même le recrutement dans les forces de défense où on est appelé pourtant à sacrifier sa vie pour la défense de la Nation, les candidats doivent être pistonnés par leurs parrains le plus souvent maçons.
Au sortir d’un entretien d’embauche dans une grande société publique, à défaut d’écarter ses jambes, il a été ouvertement demandé à une jeune diplômée en gestion des entreprises de se chercher un parrain pouvant plaider sa cause.
« Comment un pays peut s’émanciper si son avenir et sa gestion ont été confiés dans les mains des obscurantistes ? » se demandent un pasteur d’une église de réveil de Poto Poto dans le troisième arrondissement de Brazzaville. La méritocratie a été sabotée par le clientélisme obscurantiste.
A l’instar des années de la santé, de l’éducation, de patati patata, 2024 passera sans que les jeunes ne ressentent une avancée aucune. Qui ne sait pas que le régime actuel persiste dans la négation collective de leur incapacité à diriger le pays, qu’ils ont transformé en un bien familial et en champ.