De notre confrère elnacional.com – Par Mario Múnera Muñoz P.G.M.
« Le plus difficile est de se connaître soi-même ; le plus simple est de dire du mal des autres »
(Contes de Milet, philosophe, mathématicien, physicien, législateur et géomètre – 546-654 av. J.-C.)
L’initiation est le rite qu’une personne doit accomplir pour être admise dans la franc-maçonnerie. L’initiateur est testé en franchissant les obstacles des quatre éléments et le processus d’acquisition de connaissances spécialisées et ésotériques commence. Après avoir parcouru le processus de notre initiation maçonnique, nous prenons contact avec la conscience et nous réfléchissons aux trois grandes questions : d’où je viens, qu’est-ce que je fais ici et où vais-je ? Et nous réfléchissons également sur le devoirs que nous assumons sous serment.
Réaliser : que doit un homme au Créateur ? Que doit-il à lui-même ? Que doit-il à ses semblables et à son pays ? Nous cherchons la réponse dans le monde exotérique, dans les livres, dans les systèmes philosophiques, dans ce que disent les religions. Si nous nous remettons profondément en question, c’est en nous-mêmes qu’il faudra trouver la réponse.
Mais il y a là une notion de notre possibilité d’évolution intérieure qui doit être claire : il ne s’agit pas de « connaissance intellectuelle », car cela ne serait pas proprement plus que de la connaissance. Bien que cette connaissance soit nécessaire, elle ne peut en aucun cas être suffisante à notre recherche, pour laquelle la connaissance de soi dont nous avons besoin est avant tout une expérience intérieure. Un frère maçon et une sœur maçonne ne peuvent acquérir une connaissance de ce genre qu’au prix d’un long travail et d’efforts patients. La connaissance de soi est une réalisation indissociable du Grand Savoir Maçonnique, le savoir objectif.
L’étude de l’homme est indissociable d’une étude vivante de l’Univers. Il faut un guide : dans ce cas comme dans tout autre cas, il faut apprendre de ceux qui connaissent et acceptent de se laisser guider par ceux qui ont déjà parcouru le chemin maçonnique. La connaissance de soi nécessite une école comme la franc-maçonnerie, ce qui est maçonnique ne peut pas être trouvé dans les livres, car c’est seulement la vérité de la personne qui l’a écrit, où peuvent être fournies des données et des connaissances théoriques, sur lesquelles reste tout le véritable travail maçonnique. : transformer cette connaissance en compréhension, puis cette compréhension en connaissance. Comprenez que seule l’auto-apprentissage peut conduire à la connaissance de soi et à la Grande Connaissance maçonnique.
Le dogme est, par principe, négatif pour la franc-maçonnerie, qu’il soit religieux, politique, social ou académique, il est toujours contraire à la liberté humaine. La foi religieuse, contrairement à la franc-maçonnerie, nous enseigne que la vérité a le visage du dogme. D’autre part, dans le respect de la liberté de conscience de tous, l’Église voit dans le dogme la clé de la compréhension finale du mystère de l’homme et de sa destinée divine. L’Église reconnaît l’autonomie des réalités terrestres régies par leurs propres lois ; cependant, elle souligne également qu’ils ne peuvent à aucun prix être séparés de Dieu.
La franc-maçonnerie demande à ses membres de croire en Dieu, ou en un être supérieur, afin d’être initiés. Dieu dans la franc-maçonnerie est le « grand architecte de l’univers ». Au sein de la franc-maçonnerie, il existe une multiplicité de croyances religieuses. L’objectif officiel de la Franc-maçonnerie est de construire un Temple de la Sagesse dans le monde profane, pour l’amélioration spirituelle, matérielle et morale de l’humanité, ainsi que pour son perfectionnement intellectuel. En ce sens, elle partage le souci des Églises d’œuvrer pour un monde meilleur. En tant que francs-maçons, nous devons mener une véritable mission : liberté religieuse, respect de la liberté de conscience, la dogmatique va à l’encontre de la libre conscience, pratiquer la laïcité. C’est une vie maçonnique convertie et qui convertit les autres, c’est par notre exemple que nous transformons la société.
Enfin, il ne faut pas diaboliser les membres des différentes religions : parmi eux se trouvent de nombreuses personnes intègres et généreuses, qualifiées et engagées au service du bien commun et avec un véritable humanisme. Francs-maçons et religieux partagent de nombreuses valeurs de progrès, d’humanisme et de liberté. J’espère que nous, francs-maçons, ouvrons les yeux sur le changement. Aimons et faisons nôtre la franc-maçonnerie, redevenons des entités spirituelles, des hommes qui broient sérieusement la pierre brute.
Une Franc-Maçonnerie qui nous conduit des ténèbres à la lumière, de l’ignorance à la sagesse, de la passivité à l’activité. Cette franc-maçonnerie qui est utile à la société dans laquelle elle opère ; celui qui se plonge d’abord dans la réflexion, puis dans l’action. Celui qui étudie minutieusement ses candidats, avant de les accepter sans plus attendre. Ce qui fait de la Fraternité son unique drapeau. Celui qui compte des maçons à plein temps et des non-membres deux ou trois heures par semaine. Celle qui tourne le dos au copinage, à la médiocrité. Le progrès de la communauté grâce à l’amélioration individuelle. Ce qui demande des initiés et non des adeptes, le franc-maçon suit les idées et non les hommes.
J’ai la foi que nous, francs-maçons, cesserons d’introduire des blasphèmes dans nos loges et partagerons enfin les enseignements et les principes de la franc-maçonnerie dans le monde profane afin que l’on ne pense plus que nous travaillons et tenons des séances en vain. J’ai la foi qu’un jour nous accepterons que nos ennemis sont en nous-mêmes, et non dans un parti politique ou une église. Elle partage le souci des Églises d’œuvrer pour un monde meilleur. En tant que francs-maçons, nous devons mener une véritable mission : liberté religieuse, respect de la liberté de conscience, la dogmatique va à l’encontre de la libre conscience, pratiquer la laïcité.
C’est une vie maçonnique convertie et qui convertit les autres, c’est par notre exemple que nous transformons la société. Enfin, il ne faut pas diaboliser les membres des différentes religions : parmi eux se trouvent de nombreuses personnes intègres et généreuses, qualifiées et engagées au service du bien commun et avec un véritable humanisme. Francs-maçons et religieux partagent de nombreuses valeurs de progrès, d’humanisme et de liberté. J’espère que nous, francs-maçons, ouvrons les yeux sur le changement. Aimons et faisons nôtre la franc-maçonnerie, redevenons des entités spirituelles, des hommes qui broient sérieusement la pierre brute. Une Franc-Maçonnerie qui nous conduit des ténèbres à la lumière, de l’ignorance à la sagesse, de la passivité à l’activité.
Ce texte m’a fait un bien immense. Je m’y retrouve pleinement. Ancienne scoute et l’étant toujours à l’intérieur de moi, je dis oui, trois fois oui, mille fois oui à cette sagesse.
Catholique parfois pratiquante, je ne supporte pas ces guerres que la religion entraîne. Faire le bien, aider sont de mes passe-temps quotidiens y compris au bureau.
Je ne suis pas physiquement franc-maconne mais mon mari l’était et les frères m’ont beaucoup aidée lors de sa descente en dépression et de son décès.
C’est d’avoir vécu et de vivre tout ça qui me font continuer à vivre ma vie actuelle avec beaucoup de sérénité malgré l’ambiance de ces dernières années.
Je suis heureuse de vous avoir découvert Jacques.
A tous, je vous souhaite une belle année 2024
En cette fin d’année et à la veille de la suivante portant nos espérances, je suis d’accord à 2000 % avec ce texte qui est à mon sens le fondement de la FM. Son secret est simple à comprendre mais difficile à appliquer : la mise en action pour se changer soi-même. Le reste, l’exotérisme (même si cette étape est indispensable) ne vaut que pas son complément l’ésotérisme ou une forme de praxis, indispensable pour être dans un véritable chemin d’amélioration de soi et ensuite seulemnt, du monde.
Je vous souhaite mes chères Soeurs et chers Frères, de très belle s Fêtes de fin d’Année !
jak