De notre confrère elnacional.com – Par Mario Munera Muñoz PGM
Saint Augustin disait que « la patience est la compagne de la sagesse ». C’est une question très critique à ce niveau, car elle implique plusieurs facteurs qui affectent le comportement des êtres humains, et le plus important d’entre eux est « l’égoïsme », pas « l’ego », ce n’est pas mal, c’est celui qui donne nous Cela nous pousse à nous développer et à progresser intellectuellement, matériellement et même à ouvrir la conscience. Le mal est son dérivé : « l’égoïsme », qui augmente l’impatience.
En parcourant le livre du Dalaï Lama, Le pouvoir de la patience , nous pouvons trouver de nombreux exemples pour l’équilibrer. Je ne dis pas de l’éliminer, nous, les francs-maçons, ne tuons ni n’éliminons, nous, les francs-maçons, « équilibrons ». Rien sur ce plan n’est éliminé, c’est équilibré. Le mot patience dérive du latin « patiens » .“, c’est-à-dire : celui qui souffre. Cela signifie souffrance : celle de l’attente et celle de l’espérance. Nous vivons dans un monde très mouvementé. Nous avons besoin que les choses aient leurs questions et leurs réponses immédiates avec leurs résultats. Attendre est pénible, c’est ce qu’on appelle « impatient ». J’ai lu une demande d’emploi de personnes présentant la caractéristique suivante : il nous faut une personne pour travailler, et travailler « sous pression ».
C’est un exemple caractéristique de la société et de l’époque dans laquelle nous vivons. Pour ceux qui lisent la Bible, la vie du maître Jésus est un exemple de « Patience », exemple : la nuit à Gethsémani : « Mon Père, si c’est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ; mais non pas comme je veux, mais comme vous voulez » (Matthieu 26 : 39). Alors qu’il était cloué sur la croix au Calvaire, le Christ a continué à donner son parfait exemple de patience en prononçant ces paroles singulières : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23 : 34). L’être humain impatient et naturel nous entoure. La patience pourrait être considérée comme une vertu qui fait naître les autres et qui contribue au progrès et à la force de vertus telles que le pardon, la tolérance et la foi. La patience est protectrice, elle permet de traverser des situations adverses sans s’effondrer, la patience n’est pas apathie ou résignation.
Ce n’est pas un manque d’engagement, car ce n’est pas statique. L’impatient considère que l’objectif est le but, puisque la réalité dit le contraire, l’objectif est le début. La patience, pratiquée avec le cœur, ne se laisse frustrer par aucune éventualité, il y a toujours une porte à ouvrir. L’un des objectifs de la franc-maçonnerie est de creuser des puits pour les passions basses et des cellules pour les vices. La patience est la force, car celui qui a su équilibrer ses passions est patient. Sans patience, le franc-maçon n’ouvre pas la conscience, il ne fait que recevoir des informations et devient un magicien noir. La patience nous guide sur le chemin du pardon, de la tolérance et de la foi.
La franc-maçonnerie forme les êtres humains de manière à ce qu’ils soient « libérés » du fanatisme, du dogmatisme, de l’hypocrisie et de l’ambition excessive. La patience ne signifie pas faiblesse ou impuissance, mais plutôt la force du « Libre » qui transforme les moments difficiles en « vertu » et le difficile en possible. La patience équilibre l’espace et le temps. C’est la vie éthique de l’être humain et de la liberté. Sans patience, il semble que l’esprit ne sera pas capable de faire ce qu’il doit faire. Pour Kierkegaard (Aabye Kierkegaard, philosophe et théologien danois, considéré comme le père de l’existentialisme),
« la clé de la patience est dans le courage, dans la liberté et donc dans la volonté sans volontarisme ».
L’impatience est ce qui empêche les êtres humains de vivre comme ils le devraient et la patience est une alliée dans leur tâche éthique. Savoir attendre quand on veut quelque chose, faire quelque chose lentement pour améliorer ce que l’on fait, c’est de la patience. C’est la maîtrise de soi.
Pour pratiquer la patience, vous devez pratiquer le détachement. La patience vient du mot « paix » et « science », la capacité de souffrir, d’endurer quelque chose sans s’énerver. L’impatience ne nous laisse pas penser au présent, nous nous laissons seulement emporter par le futur. C’est caractéristique d’une personne mûre. Se connaître est un acte de patience. Saint Augustin et saint Thomas considèrent la « patience » comme une vertu morale. La patience des justes « donne la force de tout supporter avec force » (Saint Augustin – 457). Sans patience, on ne pourrait supporter les maux sans sombrer dans la tristesse. La patience fait partie de ce par quoi les êtres humains découvrent la tâche de devenir ce qu’ils sont. Les ennemis de la patience : Angoisse et Désespoir. Depuis que nous sommes entrés dans cet avion, nous sommes protégés par la patience, pour pouvoir atteindre les objectifs proposés. L’impatience est l’absence de « paix » et de « science » et est liée à : l’angoisse, l’anxiété, l’intolérance, la colère, l’intransigeance, la tension et la colère. Une grande lecture du livre de la Bible est le livre de « Job », un monument spirituel à la patience. La patience nous permet de vivre dans le temps sans le maltraiter, le perdre ou le briser. Cela nous apprend à savoir attendre et c’est l’une des plus grandes réussites de l’être humain.
Perdre patience signifie que nous ne savons pas comment vivre avec le temps des autres ni avec le nôtre. La patience est fondamentale pour nos objectifs et nos buts. La patience et le silence sont les vertus des êtres humains sages. Le silence est un signe de respect et de patience : on s’écoute et on se parle. Confucius a dit : « Celui qui ne fait pas preuve de patience et de prudence face aux petits problèmes de la vie, lorsque des difficultés surgissent, se sentira bloqué, incapable de réagir. La patience est une vertu que tout le monde ne connaît pas ou ne peut pas gérer.