Les 7 et 8 octobre derniers, se tenaient à Villeurbanne, commune limitrophe de Lyon (département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes), les Rencontres Culturelles Maçonniques lyonnaises organisatrices du 14e salon lyonnais du livre maçonnique.

Villeurbanne, c’est avant tout les premiers gratte-ciel construits en France de 1927 à 1934 par l’architecte Robert Giroud (1890-1943), premier Grand Prix de Rome en 1922. Un véritable cas d’espèce en tant que gratte-ciel à usage d’habitat social et de cité ouvrière constitutive d’un nouveau centre-ville.

Villeurbanne, c’est aussi, dans les mémoires de tous, un homme qui, depuis ses débuts dans la Résistance à son poste de ministre de la Défense sous présidence de François Mitterrand, fut député-maire de Villeurbanne. Cet homme, c’est Charles Hernu (1923-1990), fils d’Eugène Hernu, un temps gendarme, militant radical et franc-maçon affilié au Grand Orient de France. Franc-maçon lui-même depuis 1950, Charles Hernu, membre de la Grande Loge de France, puis du Grand Orient de France, puis de nouveau à la Grande Loge, il fut vénérable de sa loge Locarno dans les années 1960 (source Le Maitron, nom d’usage d’un ensemble de dictionnaires biographiques du mouvement ouvrier – mouvement social).

La ville de Villeurbanne sera désormais connue pour ses Rencontres Culturelles Maçonniques lyonnaises…
Et les Rhodaniens(niennes) ne s’y sont pas trompés et vinrent en nombre au 14e salon lyonnais du livre maçonnique, malgré une fin de semaine très estivale (jusqu’à 33°C ?). 1500 sœurs, frères et amis(ies) profanes fréquentèrent le Centre Culturel de la vie associative de Villeurbanne (CCVA). Annoncée dès le 16 juin avec un « Réservez la date ! » et le 18 septembre dernier, nous vous donnions le programme des Rencontres qui avait pour thème « Transmission ».

Ce samedi 7 octobre et au-delà des tables rondes et de l’exposition – pour laquelle dans quelques jours nous vous présenterons le diaporama – le discours du premier édile de la ville ne laissa pas un large public indifférent. En effet, Cédric Van Styvendael, élu maire de Villeurbanne lors des élections municipales de 2020 et également vice-président de la métropole de Lyon chargé de la Culture depuis 2020, nous fit part de ses impressions, après les propos introductifs de Christian Lallement, président des Rencontres.

Le maire reconnaît que le travail des francs-maçons force le respect. Il pose la question de savoir « comment continuer à vivre ensemble dans une société qui se fracture qui se fissure de toute part » et rappelle les fondamentaux de sa ville, qui sont aussi son ADN avec, au premier chef, l’accueil de l’autre et la liberté de pensée. La liberté de se réunir est, à Villeurbanne, inconditionnelle. Cédric Van Styvendael rappelle que Villeurbanne est aussi une ville de résistance à toutes les formes d’oppression et de mentionner qu’il y a quelques jours encore, il commémorait les 50 ans du coup d’État militaire au Chili, au sens de se souvenir des victimes. Villeurbanne qui défend encore et toujours toutes celles et ceux qui fuient les États autoritaires. Chose important, il faut sans cesse parler d’éducation afin de développer une pensée critique, s’agissant de la seule manière de vivre en citoyens libres. À l’école, mais aussi tout au long de notre vie. Pour conclure, Cédric Van Styvendael souhaita de très belles journées de découvertes, de rencontres et de réflexions.
Les applaudissements nourris d’une assistance nombreuse saluèrent le discours de Monsieur le Maire.

Animée par Bernard Fieux, la table ronde inaugurale réunie Michel Baron, Charles Coutel et Daniel Paccoud autour du thème « Que transmettre : Une tradition, des principes, une méthode, un savoir être ? » Un succès d’affluence que connurent ensuite les autres stables arondes dont la thématique fur tout aussi passionnante.
Cette année, le salon a aussi souhaité mettre en avant tous les auteurs présents. À ce titre, il organisa, avec une professionnelle de l’audiovisuel, des courtes capsules vidéo… Que nous découvrirons, le moment venu, avec beaucoup de plaisir !
Un sincère et fraternel remerciement aux organisateurs pour cette manifestation qui fut, incontestablement, un grand succès. Ce qui s’appelle, en langage maçonnique, toucher son salaire !
Photos © Yonnel Ghernaouti, YG







La cie de la lettre G qui a joué LES COULISSES A BONNIER sa comédie policière, lyonnaise et “maçonnique” le samedd 7 au soir a eu aussi son “salaire” avec vos applaudissements. Hors salon, nous organisons une lecture de PRAGUE 1968 ce vendredi 13 mairie du 6eme de Lyon ! https://cielettreg.org/index.php/15-production/2024/12-prague-1968
Mon très cher Gilles,
C’est tout à fait exact. Une très belle et passionnante pièce de théâtre.
merci yonnel.Tu degages la lumière.Quel bonheur d’avoir ete a tes côtés et, heureuse de savoir que tu es mon frère .
Riches de tout ce travail commun pour le progres de l’humanité je t’embrasse et te donne rendez vous l’année prochaine.
Merci de ton article
Meri ma TCS Christine, pour ton accueil chaleureux et ta gentillesse.
Encore merci à tous les bénévoles.
Merci, Yonnel !
Rien de plus à dire 😉 …