dim 28 avril 2024 - 08:04

Épousée par la nuit alors qu’elle avait tant aimé tutoyer la lumière

En 1962, j’ai lu la nouvelle de Daniel Keyes parue dans le n°7 de la Revue Planète, Des fleurs pour Algernon[1]. C’est mon oncle Albert, ami de Jacques Bergier, qui m’avait fait connaître, à l’époque, cette littérature différente. L’histoire narrée m’avait tant émue qu’il m’en souvient encore aujourd’hui.

Charlie Gordon souffrant d’une déficience mentale sévère (ce que la société appelle communément un attardé) devient le cobaye humain d’un laboratoire qui a déjà réussi une expérience sur une souris, Algernon.

Il s’agit de pratiquer une intervention chirurgicale révolutionnaire dont le but est simple : augmenter l’intelligence de Charlie et en faire un homme normal, voire peut-être intelligent. L’opération semble réussir et pour suivre son évolution, les scientifiques demandent à Charlie de rédiger des comptes rendus pour attester de ses progrès qui, très vite, vont au-delà de leur attente.

Je pourrais dire que mon initiation en Franc-maçonnerie fut cette intervention dans mon parcours de vie. Quant aux comptes-rendus, appelons-les des planches, des ouvrages, des articles… (entre autres, ma chronique sur 450 fm : Miroir de spiritualité)

En parallèle, la petite souris a le même traitement que Charlie.

Seulement, voilà : devenu savant, Charlie comprend qu’Algernon, en avance sur sa propre évolution, régresse ; il réalise alors que lui aussi va redevenir ce qu’il était auparavant, voire pire encore. Son intelligence artificiellement augmentée se dégrade réversiblement aussi vite que l’augmentation ait eu lieu[2]. Moi aussi, «je m’effondre par morceaux», je fonds comme une spirale de beurre. Je ressens l’effet Algernon-Gordon.

Je suis en train d’oublier tant de choses que j’ai apprises. Il semble que ce soit le processus habituel : les dernières choses apprises sont les premières oubliées. Ainsi, lorsque je relis quelques textes que j’ai écrits, j’ai l’impression qu’ils ont été rédigés par quelqu’un d’autre. Ils sont même devenus des sources -comme si je les découvrais-  pour mes recherches. Depuis quelques temps, je me sens incapable de pouvoir exprimer une nouvelle formulation de la pensée maçonnique ne fut-ce que d’un article, sans me copier. Vous vous en étiez certainement aperçus. D’autres symptômes plus régressifs encore apparaissent, notamment la perte de vocabulaires usuels qui brouille l’expression de la parole.

Ah ! Hypomnésie est un bien joli nom pour ma nouvelle amie!

Voilà pourquoi je suspends mes publications d’articles hebdomadaires sur le Journal 450fm. Il y a une jachère nécessaire mais, peut-être, aussi une plus grande sagesse pour mieux nous retrouver plus tard. Je vous laisse, pour le moment, le chemin que nous avons partagé ici, où j’ai déposé des briques de savoirs épars puisés lors de mes recherches dans la littérature, dans les rituels, dans les échanges avec sœurs et frères , et quelques questionnements immanquables qui en découlent. C’est une façon d’avoir rédigé des comptes rendus avec lesquels j’ai aimé vagabonder avec vous. Ces traces ne sont que quelques indications, je dirai des invitations à les déborder, en empruntant tous les joyeux chemins insoupçonnés de votre pensée et de la fraternité dans vos réflexions, vos interprétations, comme des fenêtres qui ouvrent le monde à d’autres mondes, à d’autres éclats, à d’autres lumières.

Mais, il y aura peut-être, pour moi, une autre façon de rester dans l’équipe du journal…

J’ai goûté avoir retenu votre attention, le temps de vos lectures de mes parutions hebdomadaires. Plusieurs d’entre vous m’en ont même manifesté leur plaisir, il a été des pétales de sourire sur mon travail. J’ai apprécié ces encouragements ; que vous en soyez remerciés.

En attendant de porter des fleurs pour la petite souris Algernon ou des cailloux pour moi… Fraternellement


[1] Cette œuvre psychologique de 252 pages a été publiée pour la première en 1952 Repris sous forme de nouvelle, elle est publiée en 1959 dans The Magazine of Fantasy & Science Fiction no 95 et remporta le prix Hugo de la meilleure nouvelle courte en 1960.

[2] J’avais déjà pensé à cette histoire lorsque j’appris le navrant accident vasculaire cérébral du si brillant Grand maître du GODF, Jacques Mitterrand, avec un AVC qui l’avait brisé.

51 Commentaires

  1. Quelle tristesse ! J’ai beaucoup aimé vos articles qui m’ont énormément apporté.
    Le savoir en effet n’est pas linéaire, il progresse par bonds puis reste linéaire, le temps que l’on se rende compte du chemin à parcourir.
    Le futur bond (si cette théorie est correcte) ne devrait donc pas tarder !
    Au plaisir de vous relire dans l’avenir!

  2. Ma Très Chère Solange… nous nous connaissons aujourd’hui quelque peu… aussi je me permets ces quelques mots à la géométrie imbriquée.
    L’Ombre et la Lumière ne sont pas ontologiquement différentes selon mon expérience. Elles sont des vibrations de tessitures différentes certes mais… elles Sont(t).
    Ces mots ancrés dans le bois du papier ou dans la silice de nos écrans ne sont que de simples reflets fugaces laissés dans la neige du Temps.

    Cependant ces mots, reflets des idées, savoirs et de la Connaissance, ces mots donc, ont laissé leurs empreintes dans les esprits de ceux qui les ont accueillis… en témoignent les étoiles que j’ai perçu dans les regards de ceux qui sont venus à ta rencontre ce week-end au salon par exemple.

    J’ai l’intime conviction que pour laisser surgir La Connaissance, le Savoir doit laisser un peu de place dans ce tango subtil qu’ils dansent tous les deux.
    De ce “pas de deux” de leur ignition gracieuse, de l’éros de leur mise en tension, se dégage la Lumière d’un kaïros filigrane repoussant dans son ombre Thanatos l’obsédant.
    Et si c’est dans l’Ombre que s’exalte cette Lumière c’est peut-être parce que c’est à nous, lecteurs, initiés, d’apprendre à la “perce-voir” grâce au Temps que nous consacrons à notre ascèse.
    Et du Temps il t’en a fallu pour cette Œuvre d’une vie.

    Ma Très Chère Soeur, ma très chère amie, merci pour tout ce que tu as apporté, pour les chemins que tu as tracé. Ils permettent d’ouvrir et de continuer d’explorer, de tracer et de transmettre les nôtres.

    Comme l’écrivait François Cheng dans ” Enfin le royaume” : le sort de la bougie est de brûler. Quand monte l’ultime volute de fumée, elle lance une invite en guise d’adieu : ” Entre deux feux sois celui qui éclaire !”

    Alors, ma très chère Solange, merci pour toutes ces lumières déposées ici et ailleurs, merci pour ta Lumière partagée ici et là. Nulle doute qu’elle saura trouver son autre Chemin.
    Le Chemin du Centre est Regard.

  3. Merci ma TCS Solange, tes écrits, des rayons de lumière à chaque fois, toujours des sources de réflexion et d’apprentissage.
    Je sais qu’il nous reste “la bibliothèque”, mais il nous manquera ce doux sourire que l’on pouvait deviner, parfois un brin d’ironie, mais toujours cette faculté de voir plus clair et plus loin. Merci pour tout ce travail et ce partage.

    • Merci pour ce nouveau pétale de sourire, pour la fleur que vos aimables commentaires m’offrent

  4. Merci Solange. J ai toujours apprécié tes parutions mais comme je comprends ce que tu décrit. Mon âge avancé me mets en mémoire mes anciennes recherches et les nouvelles je les oublies. Ne t inquiète pas tu auras des moments de grâce ou tout reviendra , mais pas pour longtemps. Je monte encore sur Paris dans mon Chapitre et tous les ans je m efforcé de présenter une planche. Cela me fait plaisir d apporter aux plus jeunes quelques nouveautés symboliques. courage et au plaisir de te lire dans tes nouvelles fonctions dans le journal. TB. Ma soeur

    • Je continuerai aussi à partager avec joie autant que faire se peut. D’autres viendront aussi reprendre l’espace de communication que je remets, ils, elles, nous diront comment les beaux outils de la FM nous aident à évoluer pour être dignes de l’humanité.

  5. Cc…et Te souhaite un bon recul et repos.Tes écrits,sur lesquels que pour ma part,surfe trés souvent…Tous,sont empruntés d’un très large savoir,de profondes recherches,et d’une énorme humilité qui vont me manquer.Il n’y a que les montagnes qui jamais ne se croisent…aussi,merci à Toi d’avoir partagé tout çà.Et à bientôt….😉

  6. Solange, Très Chère Solange …
    Tout ce travail fait pour nous transmettre, nous orienter, nous motiver ….. quel bonheur ! Quel bonheur inestimable!
    Tu as été une pionnière en usant des nouveaux médias et mettant tout ton enthousiasme et tes connaissances exceptionnelles au service du plus large public …
    .Ta rubrique sur 450FM devient un fonds documentaire exceptionnel !
    Par ailleurs ton écoute lors des rencontres avec le public attiré par tes livres te grandissait dans la lumière ( je l’ai observé ce week-end aux Rencontres Maçonniques de Lyon le 7 et 8 octobre ) J’ai vu les visages heureux de ceux avec qui tu conversais avec douceur et patience ….et qui quittait le stand un peu avec regret me semblait- il …
    Tu as la beauté de la pierre d’Agathe et ses prodigieuses qualités: clairvoyance, profondeur et apaisement !
    Un miroir de spiritualité en somme !
    Avec toute mon affection sincère …. Et toujours “A bientôt !”

    • Tu es tout un bouquet de sourires pour moi chère Claude. C’est moi qui te remercie car c’est ton regard qui fait cette personne à laquelle il est agréable de ressembler. Ma joie a été de travailler, de chercher et d’avoir eu l’occasion de pouvoir partager les pépites de la FM grâce au journal 450fm et au dévouement de l’équipe rédactionnelle. 🥰

  7. Très chère Solange Algernon, tes 156 articles forment une rivière de diamants étincelante …et il reste de la place pour en rajouter, si la plume te démangeait à nouveau. Sinon, que le repos te soit doux ! Grand merci à toi.

    • Merci pour ce nouveau pétale de sourire. Ce qui est étincelant, c’est le trésor de la FM qui a juste besoin d’être mis en lumière. Je n’ai soulevé qu’un copeau de voile, il n’est qu’à la mesure de mon minuscule maillon au regard de la part de tant d’auteurs qui m’ont aidée, de ceux que je n’ai pas connus et de ceux qui apporteront encore leurs lueurs. la chaîne est infinie.

  8. Combien de fois t’ai je lue ? Je ne compte pas…A chaque fois tu as élevé mon niveau de réflexion. Je n’ai pas de mots pour t’exprimer tout mon amour et j’aimerais te transmettre un peu de ma force.
    Prends soin de toi

    • Affectueux Christophe, j’accepte ta force, on n’en a jamais assez ! Si le manque de mémoire brouille la parole, il n’empêche rien en écriture, cela demande simplement du temps pour remplir les silences par la quête de mots, non perdus mais éloignés. Et puis reste la possibilité de les lire ensuite … pour communiquer. Merci pour l’intérêt que tu as eu de mon travail.

    • Trop mignon Gayout. Ne sois pas chagriné, y a du phénix en moi, tu en entendras parler bientôt. Viens, je t’embrasse joyeusement car il n’y a pas lieu de consolation mais de silence provisoire.

  9. Comme tu vas me manquer ma très chère Sœur Solange ! Le mardi, j’avais tellement hâte de te lire. Tu as repoussé mes horizons, agrandi ma réflexion, m’as permis de rassembler ce qui m’était épars.
    Je te remercie du fond de cœur, tu m’as fait découvrir des “mondes ” que je ne soupçonnais pas.
    Tu viens d’écrire qu’il s’agit d’un silence provisoire, alors mon cher Phénix, j’espère te retrouver bientôt avec d’autres articles qui me feront pétiller le cerveau et chanter l’âme.
    Toute mon amitié fraternelle.

    • C’est une grâce que tu me fais chère Lucie. Sur mon créneau de mardi, il y aura de nouveaux horizons, d’autres contributeurs au Journal 450fm. Moi aussi j’ai hâte, tous les soirs de lire le journal.
      TOUTES les publications nous ouvrent des fenêtres sur des informations qui viennent toujours d’un ailleurs que nous-mêmes pour mettre de la lumière sur la FM.
      Je reçois ton amitié fraternelle comme une savoureuse délicatesse que je partage avec toi.

  10. Un grand merci. C’est écrit avec tellement d’humanité entre les lignes et tellement de courage. Vous saluer par respect et admiration par 3, par 5, par 7 et par 9.

    • Merci Arguel. Je reprends ces nombres bien connus par nous et j’en fais un accord de notes de musique (sol, si, ré, fa ou en notation batave CBDF), des mesures de géomètre reproduites par des pas de marche et je danse de joie devant tant de gentillesse à mon égard.

  11. Chère Solange, ma Soeur.
    Quelle nouvelle !
    Nous sommes plusieurs, malades, aidants et un médecin gérontologue, à avoir rédigé un manuscrit de témoignages sur la maladie d’Alzheimer (ou maladies apparentées). Rien de larmoyant, au contraire, tout dans la bienveillance de l’amour. Aurais-tu le goût et l’envie de le relire, en tant que journaliste et en tant que témoin ? Le livre devrait être édité avant la fin de l’année. Ton avis, tes commentaires et tes suggestions nous intéresseraient, Ton témoignage aussi… Le manuscrit fait actuellement 180 pages au format d’un livre avec de grands caractères. Si tu es intéressée, toi ou de tes collègues écrivains… ou même un lecteur de 450.FM fais-le moi savoir.
    MTCS Solange, oui, pour le malade, pour ses proches-aidants, pour tous ses proches, ce “chemin des deuils blancs” est une douleur mais un vrai trésor. Vraiment, un immense trésor, tant qu’il y a l’amour ! Reste sereine. Tous les chemins sont des expériences pour notre progrès. Simone Veil en a témoigné.
    De tout coeur avec toi ma Soeur.

    • Alzheimer ! Je ne saurais dire si j’en ressens les premiers symptômes, ou si c’est un excès de…cigarettes fumées ou tout autre cause à mon hypomnésie. Je vis cela avec un romantisme serein et un stoïcisme qui fera que le moment venu, s’il y a aggravation, je ne serais pas une charge pour mes proches. Pour le moment, ce n’est que dans l’exercice du discours parlé que les bémols rhétoriques sont une gêne. Je contourne, je triche un peu, j’utilise un prompteur, je ne parle plus, je lis ! Merci pour ta sollicitude. Si je puis être utile dans ton projet, je mets à ta disposition ce que je pourrais y apporter.
      Bien fraternellement

  12. Chère Solange,
    C’est après une troisième lecture de votre publication que je m’autorise ces quelques lignes.
    Cette annonce je l’ai reçue avec surprise et tristesse. J’y vois encore votre sens profond de réalité et de Sagesse. Encore une foi vous transmettez, vous avez toujours transmis remarquablement.
    Alors , à la prochaine, n’est-ce pas ! ?

    • Oui, il y aura une fois… Cela me prendra un peu plus de temps pour retrouver les mots qui s’assemblent pour faire sens. Ils sont là, se font pudiques en se couvrant d’oubli, mais la quête de la “parole à dire encore” a besoin de silence pour la chercher. Merci de votre temps pris pour cet aimable commentaire.

  13. Je crois que de mon existence je n’ai pu fusionner ma pensée, aussi bien que dans tes réflexions. L’apport que tu fis me permit sans doute de guérir de mon hypomnésie naissante et mon insuffisance mémorielle temporaire fut compensée par ce que tu m’offris. En somme si tu désires être épousée par la nuit alors que tu me fis tant tutoyer la lumière, je ne puis que te souhaiter toute mon agapè. G&gé.

    • Joie ! Je m’aperçois, à tous ces messages, que mon travail fut bien reçu comme partage. Vos lectures les ont couvert de VOS lumières et c’est en l’accueillant qu’il a trouvé son sens fraternel. Je découvre avec vos amabilités affectueuses qu’une personne existe aussi dans ces ailleurs que vous êtes où dans les écrins de vos pensées vous me renvoyez un reflet auquel je voudrais ressembler.
      Merci.

  14. Que d’éloges, que de remerciements, que de fleurs (de quoi faire un magasin, pas un bouquet) ! J’y joins les miens. Ce doit t’être d’un grand réconfort.
    40 ans de maçonnerie (dont deux systèmes de “hauts-grades”), 30 ans de R+C, quelques années d’ études de théologie, et pourtant tes articles m’en apprenaient encore , ou m’apportaient un éclairage différent et innatendu.

    • Quel hommage en effet, presque une oraison funèbre ! Cher René, ce que l’on apprend c’est ce que l’on avait en soi qui attend de se révéler; je n’en été que ” l’entrouvreur” de cette mémoire. Merci de m’en attribuer le mérite.

  15. Ma Très Chère Soeur, Très Chère Solange,
    J’ai pris connaissance de ton message avec beaucoup d’émotion, ayant depuis un long moment eu la chance de partager tes écrits qui souvent m’ont permis d’instruire les Apprentis, les Compagnons et les Maîtres de ma RL Les sept Roses d’Ecosse RER GLTSO. Pour Toi les Ténèbres n’existent pas : la Lumière est en Toi !!! Juste une petite pause et tu reviendras encore plus rayonnante pour nous faire partager ta Connaissance, telle la Phénix qui renait de ses Cendres !!! Jean-Michel

    • Cher Jean-Michel, je dois avoir en moi un peu d’ADN d’enseignant ! C’est le goût de la transmission, non comme devoir mais comme joie.
      Savoir que ma parole, que tu as fait circuler, ait pu participer à “l’instruction” de FF me fait malicieusement sourire car c’est une façon d’être présente au sein de ton obédience où je n’aurais pu être initiée (-_-) (je suis de ceux et celles qui considèrent que chaque obédience DOIT POUVOIR choisir qui peut y être reçu sans qu’il lui en soit fait le moindre reproche).
      Mercissssss fraternels.

  16. Ma Très Chère Soeur Solange, je te remercie pour ce précieux partage qui m’a aidé à grandir et d’avancer vers la lumière. C’est avec beaucoup d’émotion que j’espère te lire de temps en temps, Je t’embrasse fraternellement, Eve

  17. Grand grand merci Solange ! J’ai découvert tes apports merveilleux il n’y a pas très longtemps, sur 450FM, et tu m’es devenue familière, sautant sur chacun de tes articles… les enregistrant précieusement… Très âgée – initiée au Droit Humain en 1968 – je connais la phase par laquelle tu nous dis passer, cette impression de vide qui fait découvrir avec étonnement les planches et autres écrits sortis de notre plume ou ordinateur… Ne te laisse pas impressionner par cela ! et, s’il-te-plait, jusqu’au bout, apporte-nous tes lumières …

    • Chère Anne-Françoise, MTCS, c’est moi qui te remercie pour ta délicate pensée. Tu me dis enregistrer mes articles et cela me donne l’idée de les regrouper par thème, par degré (ou selon une structure à trouver), de peut-être les publier en petits fascicules en format papier; une occupation avec laquelle je pourrais encore m’adresser à ceux et celles qui sont moins familiers du numérique. Tous ces messages d’affection et d’estime pour mon travail m’y encouragent. Merci doublement donc. Tendre accolade.

    • Je n’oublie pas que je te dois l’idée de publier les 13 livres de la Collection Vagabondages maçonniques qui viennent d’être diffusés sur Amazon. MERCIIIIIIIIIIIII

  18. Oui, chère Solange ! Quotidiennement les articles paraissent et l’actualité recouvre rapidement leur apport. J’ai été enchantée de découvrir ton travail dans 450FM il y a quelques mois et depuis j’ai régulièrement collationné tes textes. Tu transmets, tu informes de façon incroyablement vivante en passant les informations issues de tes recherches documentaires au crible de ta vision du thème que tu abordes ce jour-là. J’ai souvent recommandé tes textes. Je suis vraiment heureuse de tous ces messages que tu reçois aujourd’hui… Ton idée de petits fascicules, par thèmes, est intéressante et si tu passes à l’acte (!) tu donneras notamment aux jeunes un outil solide pour leurs planches et peut-être un élan de recherche… Crois-moi, il ne faut pas se laisser faire par les ennuis de la vieillesse ! OK, on les reconnaît, mais la curiosité, la soif d’apprendre sont la meilleure thérapie…

    • Chère Anne-Françoise,
      L’idée est devenue un projet presque finalisé qui devrait prendre corps dans une Collection de 13 livrets papier regroupant et complétant plus de 140 articles. Une motivation pour une nouvelle forme de partage qui me donne de la joie. Bien fraternellement et même affectueusement.

  19. Merci pour la richesse de ton travail toujours lu avec beaucoup d’intérêt.
    Tu as bien rempli par tes écrits le devoir de transmission qui nous incombe.
    Ressource toi pour mieux renaître.
    Bien Fraternellement
    Jean-Luc

  20. Merci Soeur Solange, Grande Soeur qui m’a amenée à l’entrée de bien des chemins, qui m’ouvert bien des portes. Veille sur toi. Je t’embrasse. Bien fraternellement. Sabine

  21. Ma TCS,la générosité sans cesse renouvelée dans tes écrits nous permet de partager l’amour inconditionnel que tu incarnes.Nous sommes désormais réunis autour de toi dans une chaine d’union protectrice et vivifiante, et attendons en confiance que ton ciel s’éclaircisse.

    • Bonjour Laurence,
      Doux merci,. Je crois aux forces de l’esprit et je ne refuse pas d’intégrer comme maillon cette chaîne d’Union où pour donner, il faut recevoir; et pour recevoir, il faut donner. Bien fraternellement.

  22. TCS Solange, jeune initié de 60 ans, j’ai commencé il y a deux mois à collecter tes travaux dans un classeur parce que les vibrations de tes réflexions me parlaient au plus profond de mon âme. Ce matin, je tombe sur tes revues Maçonniques. Quel beau cadeau de Noël. Merci d’être et d’exister parce que tu participes de ce fait à :
    Lege, lege, relege, ora, labora et invenies .
    Titoy

    • Mon TCF Thierry, chaque lecteur qui accepte de recevoir ce que j’ai à partager me fait exister. C’est un cadeau d’un peu plus de vie que tu m’as fait avec ce si aimable commentaire. J’ai eu moi aussi ces temps de joie de lectures, de travail, mais aussi de rencontres. Un jour, peut-être, nous aurons le plaisir de lire ton laboratoire . Bien fraternellement

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Solange Sudarskis
Solange Sudarskis
Maître de conférences honoraire, chevalier des Palmes académiques. Initiée au Droit Humain en 1977. Auteur de plusieurs livres maçonniques dont le "Dictionnaire vagabond de la pensée maçonnique", prix littéraire de l'Institut Maçonnique de France 2017, catégorie « Essais et Symbolisme ».

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