mar 19 mars 2024 - 09:03

Le bestiaire maçonnique

Entre terre et ciel, l’oiseau – Voler, le plus vieux rêve de l’Homme !

Sommes-nous venus sur terre avec des ailes, perdues aujourd’hui ? Nous pouvons marcher, courir, sauter, nager, mais notre structure physique ne nous permet pas de voler. D’où notre admiration teintée de regret – et même de quelque jalousie inconsciente, sans doute – envers l’oiseau, maître du ciel !

S’élever et se déplacer dans les airs ! La mythologie grecque l’a imaginé en dotant ses dieux d’ailes, tel Mercure ou Hermès itinérants aériens. Pour sa part, le philosophe Aristote essaie de comprendre celui des oiseaux, pour passer de la théorie à la pratique mais sans succès.

Les religions rêvent aussi. Les anges et archanges, séraphins et chérubins – la bonté par définition – sont décrits dans la Bible avec des ailes. Plusieurs autres livres saints (notamment l’Avesta, livre de la religion mazdéenne) mentionnent des êtres ailés bénéfiques dans leurs contes.

Ainsi, en mythologie et symbolique, l’oiseau est en général, positivement connoté. Avoir des ailes, c’est à la fois se soustraire à l’attraction terrestre et se rapprocher du divin ! Même si la légende d’Icare précitée met l’homme en garde contre toute vanité à dépasser les limites que lui impose sa nature !

L’imaginaire maçonnique n’est pas en reste en termes ornithologiques. Quatre oiseaux, du plus modeste au plus majestueux, porteurs de puissantes métaphores, sont en bonne place dans le bestiaire de ses rites. Au Rite Ecossais Ancien et Accepté, apparaissent la colombe, le phénix, le pélican et l’aigle. Approchons-les :

 LA COLOMBE

Colombe de la paix

La colombe (du latin Colomba) est un volatile de la famille des pigeons, généralement blanc, et synonyme de pureté, dans l’imagerie populaire. Sa grâce a évoqué très tôt douceur et tendresse. Et en a fait un volatile de légende.

Dans la Bible, la colombe est liée à l’aventure de l’arche de Noé Celui-ci en lâche une pour vérifier si les eaux ont baissé, après le déluge. Au premier vol, elle ne trouve pas d’endroit où atterrir et revient sur le bateau. Il la lâche à nouveau sept jours après, et cette fois, elle revient se poser sur sa main, avec un rameau d’olivier tout frais dans le bec : pour Noé, c’est le signe de la fin du cataclysme : la terre est réapparue et la végétation avec elle. Il libère la colombe qui s’envole et file vers le jardin d’Eden. D’où l’image pacifique qui lui est attribuée. Ce symbole de la paix a été mondialement valorisé par Picasso avec son célèbre dessin sur affiche de la « Colombe au rameau d’olivier » (1949).

On retrouve la colombe, descendant du ciel, au-dessus des eaux du fleuve Jourdain, lors du baptême de Jésus par Jean le Baptiste. Elle se pose un instant sur sa tête, après son immersion. La colombe représente le Saint-Esprit (le souffle divin dans l’Ancien Testament). Elle est porteuse de sept privilèges et qualités (Sagesse, raison, conseil, savoir, force, piété, respect de Dieu) que sont censés recevoir, en sa présence, les premiers chrétiens lors de leur baptême. Ils en font ainsi un Christ spirituel.

Dans la Rome antique, la médecine avance que la colombe n’a pas de bile, ce qui la rend paisible. Les plantes médicinales dont elle se nourrit, procure soi-disant à sa chair, son sang et sa fiente un fort pouvoir guérisseur. La colombe apparaît plus tard (1688) en pendentif de la croix huguenote : elle symbolise, pour la religion protestante, le don de paix accompli pour les Hommes, par le sacrifice de Jésus.

En maçonnerie spéculative, la colombe s’inscrit dès le XVIIIème siècle, comme symbole de concorde et de fraternité, dans plusieurs rites : notamment, aux degrés de Chevalier Rose-Croix et Chevalier du Soleil du Rite Ecossais Ancien et Accepté, dans la structure de la maçonnerie « égyptienne », ainsi qu’en Loge des Mariniers de l’Arc Royal (Rite d’York- Grand Orient de France). Une séquence de son rituel invite les maçons à tendre la main droite, pour reproduire le geste de Noé, accueillant la colombe sur l’arche, au retour de son deuxième vol.

Le précité R.E.A.A. assimile la colombe à un « esprit universel », donneur de vie aux trois règnes de la nature : végétal, minéral et animal.

Le Phénix

Phénix

Le phénix, (mot issu du grec, signifiant couleur de feu) oiseau d’apparence mi-aigle, mi-héron, appartient au fonds légendaire égyptien. Son origine probable, si l’on peut dire son modèle, est l’oiseau sacré égyptien Benu, un héron cendré, premier être volant qui s’est posé sur la colline d’Héliopolis, ville antique égyptienne. Il y était vénéré, d’autant qu’il n’y apparaissait que tous les cinq cents ans ! Sa particularité était de vivre dans le soleil, perché sur ses rayons et de venir mourir sur la terre. Pour y renaître et s’envoler à nouveau vers l’astre de lumière.

Lors de son passage parmi les hommes, il bâtissait un nid de branches aromatiques, et s’enflammait en augmentant sa température, puis laissait un œuf dans ses cendres odorantes. D’où renaissait un nouvel oiseau, prêt à vivre un demi-millénaire. De nombreuses mythologies antiques se sont emparés de cet oiseau, avec pour symbolique mort et résurrection.

Dans la Rome antique, il représente la force vitale, d’où son apparition sur les pièces de monnaie et les décorations en mosaïques des Palais. Les chrétiens l’apprécient comme symbole de l’immortalité de l’âme et de la résurrection du Christ.

Pour les alchimistes, le phénix, sous la forme d’un œuf, signifie le chaos. Puis, par le jeu du feu, il se transforme. L’opération symbolise alors la libération de l’âme et son envol. De la destruction et la recomposition de la materia prima, surgit la pierre philosophale.

En Chine, il rejoint la dualité du yin et du yang. Dans les légendes juives, le phénix (nommé Milcham) ne se laisse pas tenter par le fruit défendu proposé par Eve. Il est ainsi récompensé par son entrée dans le cycle éternel « oiseau-poussin ». La mystique musulmane assimile le phénix au Simorgh, oiseau angélique qui voyage vers l’Orient et en revient, dans le même esprit cyclique. Le symbolisme du phénix rejoint celui de l’Ouroboros, le serpent qui se mord la queue, emblème de l’éternel retour.

La franc-maçonnerie spéculative, pour sa part, considère le phénix, comme un médiateur entre le ciel et la terre. Sa dimension sacrée est à voir dans la liaison qu’il est censé établir entre l’homme et le divin.

Le phénix, par ses morts et renaissances successives, symbolise parfaitement les démolitions et reconstructions du Temple de Salomon.

 Le Pélican

Grand palmipède à long et large bec plat, le pélican possède sous la mandibule inférieure, une poche membraneuse dilatable, dans laquelle il stocke sa nourriture. Celle-ci, constituée principalement de poissons y est prédigéré. Il la régurgite pour nourrir ses petits.

Une légende tenace, née dans le bassin méditerranéen, persiste à faire croire que le pélican se déchire la poitrine avec son bec pour alimenter sa progéniture de ses entrailles ! En réalité, ce sont les régurgitations, parfois teintées du sang des poissons laissant des trainées rouges sur le plumage du pélican, qui évoquent son flanc béant. Alors qu’il n’en est rien !

Venue d’Egypte, du Liban ou de Judée, cette fable très ancienne, passée plus tard par la Grèce, a été ensuite adoptée par le Christianisme, qui l’a répandue aussi bien dans son imagerie et sa littérature, que dans les sculptures et sur les vitraux de ses monuments. Ainsi, plusieurs cathédrales européennes donnent à voir, en couleurs, le pélican les ailes déployées et le poitrail ouvert, offrant ses viscères ensanglantés, aux becs avides des oisillons.

Une autre interprétation, plus dramatique encore, raconte que le pélican, après avoir tué ses petits, leur redonne vie après trois jours, en se perforant l’abdomen et en les arrosant de son sang. Il s’agit ici de la Passion du Christ, auquel Dieu redonne la vie le troisième jour.

Pour l’alchimie, le pélican se présente comme symbole de la pierre philosophale, dissoute dans le plomb liquide, pour le transformer en or. Le fait de voir sept petits au lieu de trois, portée habituelle, renvoie au nombre de l’Homme : ses deux natures sont réunies par l’addition du quatre, nombre de la matière et du trois, nombre de l’esprit.

En franc-maçonnerie, au degré de Rose-croix du Rite Ecossais Ancien et Accepté, le pélican symbolise à la fois la purification du corps et du cœur et partant, l’Amour. Considérée dans sa version « dramatique », la légende évoque cet Amour, poussé jusqu’au sacrifice.

Vue « normalement », c’est à dire sans théâtralisation sanguinolente, la légende du pélican invite à l’Amour du prochain, à l’Amour de l’Humanité. Elle signifie aussi l’Amour des Frères et des Sœurs entre eux, dans la loge. Elle évoque enfin, la transmission du savoir et le don des connaissances des plus anciens aux plus jeunes. Le but même des francs-maçons et des franc-maçonnes.

 L’Aigle

Aigle

Choisi comme symbole à divers titres depuis des siècles, l’aigle est bel et bien représentatif d’une puissance particulière, toujours « techniquement » impressionnante ! Avec en moyenne un poids de 6kg, 1 mètre de longueur, 2 mètres d’envergure les ailes déployées, une vue amplificatrice de la lumière (lui permettant de voir un objet de 15cm à 1500 mètres d’altitude) et une possibilité de domination d’un territoire de quelque 150km carrés : Un bel exemple d’adaptation animale, selon la théorie de l’évolution de Darwin !

L’aigle, roi des oiseaux 

L’aigle serait le seul oiseau pouvant regarder le soleil. Il plane très haut et son œil perçant repère effectivement ses proies très loin. Il a une vision générale du monde sous forme de plan. Il observe aussi bien ce qui se passe au-dessus de lui qu’en dessous. Il inspire ainsi une idée d’universalité, de surnaturel même.

Pour le philosophe Pythagore, qui en possédait un, l’aigle tient sans aucun doute de Zeus ! Lors de l’enterrement de Marc-Aurèle (mort en 180 après JC) un aigle a été lâché au-dessus de sa tombe. Symbolisant le dieu des dieux, il était censé transporter l’âme de l’Empereur vers l’Olympe.

Dans la pratique occultiste, l’aigle, « roi des oiseaux », représente une synthèse, précisément divine : il réunit la puissance, l’esprit, l’intelligence, la sagesse et l’âme ! Cette notion de puissance a fait évoquer en première maçonnerie des Hauts-Grades, le « Saint-Empire » précité : Il convient de l’interpréter aujourd’hui, non plus dans son sens historique de « Saint-Empire romain germanique » mais avec son évocation spirituelle, c’est à dire l’union de tous les maçons pratiquant les Grades supérieurs (side degrees, « degrés latéraux », pour les anglais, qui les « pensent » horizontalement).

L’Aigle bicéphale

Aigle bicéphale, symbole d’Orient et d’Occident dans les hauts grades maçonniques du Rite écossais ancien et accepté.

Il est compréhensible que les capacités exceptionnelles de l’aigle aient pu enflammer l’imaginaire de nos ancêtres ! Jusqu’à lui ajouter une deuxième tête sur les armoiries et autres bannières de la palette héraldique ! Peut-être par souci graphique de symétrie avec les deux ailes déployées, ou pour souligner la faculté de l’oiseau de voir dans plusieurs directions ?!

L’aigle bicéphale est un symbole très ancien : il est présent chez le peuple Hittite en Asie Mineure 2000 ans avant Jésus-Christ. Puis au fronton des temples chaldéens, cinq siècles avant Jésus-Christ. Il est aussi gravé dans le sanctuaire de la Pythie de Delphes, qui ne manquait pas de l’interroger avant de délivrer ses prédictions.

On le retrouve ensuite au XIIIème siècle chez les Turcomans au Turkménistan et en Syrie. Puis enfin en France, notamment sur l’armure de Bertrand du Guesclin au début de la guerre de cent ans.

L’aigle à deux têtes entre ainsi dans l’armoirie des Chevaliers. Au XVème siècle, il investit les pays germaniques, pour constituer, précisément, l’emblème de l’empereur du Saint Empire germanique. Il réapparaît en France au XVIIIème, en 1761. Il y devient, l’emblème du Rite Ecossais Ancien et Accepté.

L’Aigle bicéphale en Art Royal

Si cet aigle bicéphale, rapace fabuleux, a évoqué puissance et autorité (pouvoir temporel et autorité spirituelle) au sein de l’Empire romain germanique précité, il est plutôt à interpréter en franc-maçonnerie des Hauts-Grades des années 1760, comme le symbole de prestige d’une organisation souveraine. Quoique privée, ne possédant évidemment de pouvoir que dans sa sphère d’influence.

Pour leur part, les historiens maçonniques décodent dans cet aigle bicéphale tenant dans ses serres une épée, une demande de vengeance divine en faveur du Chevalier Jacques de Molay, injustement supplicié et mis à mort par Philippe le Bel.

L’aigle bicéphale inspire une symbolique binaire (Adam et Eve, Soleil-Lune, Orient-Occident, Rome-Constantinople, Sacerdoce-Empire, Justice-Miséricorde, les deux Saint-Jean, les deux couleurs Blanc et Noir) autrement dit deux pouvoirs réunis en un seul corps. L’aigle bicéphale maçonnique apparaît précisément moitié blanc, moitié noir, une tête tournée vers le passé, l’autre vers l’avenir.

Comment lire « maçonniquement » aujourd’hui cet aigle bicéphale ? En tant que « logo », il est le signe de reconnaissance spécifique et « continuateur » de la symbolique première. Vu par chaque membre, il est d’évidence laissé à sa libre interprétation. Avec ses deux cerveaux, ledit aigle est censé disposer ainsi d’une double capacité de réflexion, donc d’une intelligence augmentée. L’une des têtes évoque la paix, l’autre la justice.

A noter que les ailes déployées de cet oiseau bicéphale exposent 22 rémiges (grandes plumes) qui renvoient – selon certains rituels – aux 22 lettres de l’alphabet hébraïque. Les plumes de la queue, quant à elles, sont au nombre de 7 : elles évoquent, entre autres, les 7 jours de la semaine et les 7 planètes correspondantes (Lune, Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne, Soleil).

L’aigle représenté de face tient dans ses serres un glaive. Il est orienté de l’Orient vers l’Occident pour indiquer la direction de la lumière. Sur le glaive sont gravés ces deux mots : « Neccum Adonay » traduits en français par « Vengeance à Dieu ». Il s’agirait des dernières paroles de Jacques de Molay, dernier Grand Maître des Templiers. En forme de malédiction, dit-on, visant le pape Clément V et Philippe le Bel, qui moururent peu après.

 Cette « bi-coloration » de l’aigle (séparation verticalement en deux parties, blanche et noire) peut suggérer l’opposition des contraires, notamment la victoire de la lumière sur les forces obscures. Mais elle évoque aussi, en l’occurrence, la tendance naturelle de l’imaginaire humain à la binarité. En effet, celui-ci nous fait sans cesse voir le monde de façon manichéenne, et en quelque sorte symétrique, alors qu’il est asymétrique (la femme n’est pas le contraire de l’homme, la lune n’est pas le contraire du soleil !). Blanc et noir nous inspire, presque naturellement bien et mal, bon et mauvais, beau et laid, facile et difficile, heureux et triste, etc. Nous faisons ainsi le constat que la pensée binaire (ou absolutiste) est limitante : voir les choses seulement en noir et blanc, limite le point de vue, au sens littéral du mot.

 Laissons aller notre imagination quelques instants. Ainsi décrit, l’aigle bicéphale devient un pertinent miroir : il reflète notre image d’homme binaire et… il nous invite aussi, pourquoi pas, à élargir notre pensée ! C’est à dire à passer du binaire au ternaire, dans le sillage même du philosophe Emmanuel Kant, précisément promoteur de la « pensée élargie » ! En l’occurrence, l’élargissement peut se traduire ainsi : Qui dit pensée ternaire, dit nombre 3 vers lequel nous sommes renvoyés ! Or le 3 dérive de l’addition obligée des 2 premiers nombres : l’unité est toujours composée de trois éléments. La vraie compréhension commence donc avec l’appréhension du delta !

Continuons-nous raisonnement « imaginal ». En écartant symboliquement l’arête entre le noir et le blanc, sur la poitrine de l’aigle, nous ouvrons par métaphore notre esprit. Avec un regard positif, nous sortons du piège de nos limites : nous sommes disposés au compromis, à la coopération avec les autres et à l’acceptation de leurs visions du monde !

Exactement comme lorsque nous écartons en pensée l’arête sur le pavé mosaïque entre la dalle noire et la dalle blanche. Alors apparaissent entre les deux – nous l’avons plus haut – toutes les couleurs signifiantes de l’arc-en-ciel ! Alors nous sortons des sempiternels contraires pour laisser enfin s’étaler et vivre les éléments complémentaires, soudain mis en relief. Et nous passons bien de la sorte du binaire au ternaire, philosophie et but même de chaque degré du rite.

Ainsi devient panoramique notre champ de vision…et partant, notre point de vue ! Osons opérer de la même manière symbolique avec l’aigle bicéphale : Il nous est loisible – en nous positionnant sur l’arête séparant le noir et le blanc sur sa poitrine – de devenir sa troisième tête. Pour voir et vivre le présent, ici et maintenant. Avec des yeux d’aigle ! 

Colombe, Phénix, Pélican, Aigle. Quatre oiseaux prestigieux, porteurs d’imaginaire, de symbolique et de réel ! Respectivement, ils nous renvoient, par métaphores interposées, à la paix, au cycle mort/renaissance, à l’Amour, à la hauteur de vue. Un quaternaire spécifique qui démontre la puissance opérationnelle de la fiction ! Il illustre la condition humaine, les valeurs auxquelles sont attachés le franc-maçon et la franc-maçonne et leurs buts élevés, à poursuivre résolument, en droite ligne. A vol d’oiseau !

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Gilbert Garibal
Gilbert Garibal
Gilbert Garibal, docteur en philosophie, psychosociologue et ancien psychanalyste en milieu hospitalier, est spécialisé dans l'écriture d'ouvrages pratiques sur le développement personnel, les faits de société et la franc-maçonnerie ( parus, entre autres, chez Marabout, Hachette, De Vecchi, Dangles, Dervy, Grancher, Numérilivre, Cosmogone), Il a écrit une trentaine d’ouvrages dont une quinzaine sur la franc-maçonnerie. Ses deux livres maçonniques récents sont : Une traversée de l’Art Royal ( Numérilivre - 2022) et La Franc-maçonnerie, une école de vie à découvrir (Cosmogone-2023).

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