ven 26 avril 2024 - 07:04

Ouvriers d’Hiram Abiff. Vie et Chemin

De notre confrère elnacional.com – Mario Munera Muñoz PGM

Dans ce plan physique que nous habitons, nous remplissons une mission qui, parce que notre état de conscience est voilé, ne nous permet pas de connaître notre objectif dans ce cycle de vie, mais nous avons tacitement dans notre être que nous devons faire quelque chose pour accomplir un but qui est basé sur lui : ce que je veux être et ce que je devrais être. Notre roue du Karma et du Dharma tourne sur ces deux prémisses, qui sont des énergies qui se manifestent dans le cycle de la vie, et qui à travers les cycles rendent notre évolution spirituelle possible (croyances du bouddhisme et de l’hindouisme). 

Tout d’abord, définissons ce que chacun des deux termes signifie : Karma, avec lequel justice est rendue pour chaque acte de l’être humain, est la loi de cause à effet, c’est la cause et ses résultats. C’est la loi que tout a son retour et que les conséquences de vos actions, bonnes ou mauvaises, sont perçues. le dharma, ou existence cyclique, serait le chemin correct vers une vie spirituelle élevée, dans laquelle le Maître Bouddha nous enseigne les Quatre Nobles Vérités et l’octuple chemin pour mener correctement ce chemin vers la transcendance de la raison et du plan physique : “Premièrement, la vie implique « la souffrance », elle est inhérente à l’existence humaine, à la vieillesse, à la maladie, à la mort et aux désirs. Deuxièmement, la cause de la souffrance est « les désirs, l’ignorance, l’anxiété, la haine, la jalousie, l’égoïsme, l’hypocrisie, l’attachement et l’incertitude ». Troisièmement, « la souffrance est temporaire », c’est comme un nuage qui obscurcit notre chemin à travers ce plan, mais il passe, il est basé sur le détachement, l’élimination des désirs, l’attachement, etc., la cessation de la « souffrance » est le « Nirvana » , pleine spiritualité. Quatrièmement, vivre éthiquement.

Maître Bouddha propose le « Chemin Octuple », qui mène à l’élimination de la souffrance, vers l’éveil, vers la plénitude spirituelle. Le chemin qui mène aux huit branches, le “Chemin Octuple :

1- Le Discernement Juste, la meilleure façon d’être juste c’est de ne pas juger son prochain, il faut d’abord être inquisiteur (recherche de la vérité), il faut être compatissant et entente. 

2- Forger des fins nobles, c’est différent de proposer un but, qui est la souffrance, à un but noble qui donne la vie spirituelle, et ne donne pas de souffrance, se sentir utile, servir des activités nobles. 

3-Soyez honnête et prudent dans la parole. En tant que maîtres maçons, nous savons et comprenons que la parole est constructive, mais c’est aussi une arme à double tranchant : elle détruit. Quand le mot exprime la Lumière, c’est comme le parfum d’un parfum de rose pour le monde. 

4-Ne pas nuire ou dépasser. Ne fais pas ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse (Confucius). Personne ne peut être heureux, s’il blesse avec le mot. 

5-Gagner sa vie, grâce à l’effort. Le travail cimente la dignité, transforme l’être humain, c’est une façon de servir, même s’il est rémunéré, l’important est que vous ne nuisiez pas aux autres avec votre travail. 

6-Cultivez la vertu. « La vertu est l’effort qui domine les passions, pour qu’elle existe il faut qu’il y ait lutte, volonté. C’est l’intégrité d’esprit et la bienveillance au profit de l’humanité » (R. de A). 

7-Observation ouverte, attention. Nous devons faire attention à notre façon d’agir. La voie initiatique a “l’Attention” comme l’une de ses bases, une personne sans méfiance et naïve est une proie facile pour les basses passions. Voici venir la phrase qui se trouvait à l’entrée du Temple de Delphes en Grèce : « Connais-toi toi-même », Cela fait partie de l’Attention. 

8-Apprenez à calmer l’esprit. Lorsque l’esprit est emporté par les émotions et les désirs, il perd de sa puissance. La pratique de l’Octuple chemin nous conduit à la sagesse et à la transcendance de la raison. Il nous conduit à l’harmonie avec notre cœur. Dans le but de la vie, nous avons dit que les entités sont : ce que je veux faire et ce que je dois faire. « Ce que je veux faire » est couvert de malheur, car l’anxiété du progrès et de la réalisation des objectifs est inévitable, ce qui, comme les désirs, ne sont jamais satisfaits : il y a toujours quelque chose de mieux devant nous. 

Cet avion est une mer de compétition, qui est le meilleur, le plus grand et le dominant. Dans toutes les facettes de la vie. Nos ressources physiques et mentales sont limitées, nous ne sommes donc pas complètement satisfaits de tout. Quand je fais ce que je « dois faire », c’est que j’ai un équilibre entre le cœur et le cerveau. Je suis indifférent à l’orgueil et indifférent à l’humilité. Je travaille pour le bien de tous sans exclusion. 

Quand j’agis avec ce “je dois faire” il n’y a pas de souffrance, j’agis en tant que service, sans compétition et sans angoisse. Si ce que je fais ne fonctionne pas, cela m’aide à grandir. Pour faire ce que je dois faire, je dois d’abord être détaché, et deuxièmement, être détaché. Quand je suis libéré des dogmes, du fanatisme, des ambitions démesurées, des hypocrisies, je suis sur le chemin de ce que je dois faire. La Vérité et ce que je dois faire sont sujets au détachement. 

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