Fils du comédien Étienne-Dominique Bercher dit Dauberval (1725-1800), Jean Bercher dit Dauberval (ou d’Auberval) est un danseur et chorégraphe né à Montpellier le 19 août 1742 et mort à Tours le 14 février 1806.
Jean Dauberval étudie à l’école de ballet de l’Opéra de Paris, où il est nommé premier danseur en 1763 et maître de ballet en 1771. Il quitte l’Opéra en 1783 et se rend à Bordeaux, où il devient maître de ballet du Grand-Théâtre de 1785 à 1791. Il est notamment l’auteur du célèbre ballet « La Fille mal gardée », créé à Bordeaux en 1789.
Très influencés par le danseur et maître de ballet Jean-Georges Noverre (1727-1810) et ses théories sur le ballet d’action, ses ballets racontent la vie des gens ordinaires et dépeignent des situations sentimentales souvent avec humour. Ses principaux disciples seront Eugène Hus, Salvatore Viganò, Charles-Louis Didelot et Jean-Pierre Aumer.
Il avait épousé la danseuse Marie-Madeleine Crespé, dite Mlle Théodore.
○ San appartenance maçonnique reste encore à attester.
Notons que le Fichier Bossu qui a indexé 165 896 fiches (période ~1750-1850) du Fonds maçonnique du Département des manuscrits de Bibliothèque nationale de France ne recense qu’un Dauberval, propriétaire, membre de la Loge « L’Amitié » à l’Orient de Bordeaux le 24 mars 1803 (BN FM2 170).
C’est grâce à une publication du bulletin de la Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch (29e année, 2e trimestre 2000) qu’est repris l’hypothèse que ce premier danseur et maître de ballet a peut-être reçu la lumière. C’est la plume de Pierre Labat qui nous en informe dans son article « Dauberval, Maître de ballet – Un chapitre de l’histoire d’Audenge », pages 33 et 60.
Extrait : « … Le franc-maçon Dauberval n’était sans doute pas athée et ses amis non plus et ils avaient peut-être des ennuis de santé que Saint-Yves pouvait guérir, mais surtout la véritable maladie dont souffrait Dauberval était un mal d’argent… »
Cela mérite sans doute encore quelques investigations…
Je tiens personnellement à remercier les nombreuses « Société historique et archéologique » de territoire qui rassemblent des personnes intéressées par l’histoire et le patrimoine, encouragent et favorisent la recherche, la sauvegarde et la diffusion des documents et témoignages du passé, et en conservent la mémoire. Un travail extraordinaire à la disposition du cherchant. Pour notre plus grand profit et plaisir.
Sources : Wikipédia ; Fichier Bossu ; Labat, Pierre, in Société Historique et Archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch (29e année, 2e trimestre 2000) https://www.shaapb.fr ou son FB https://www.facebook.com/shaapb/