ven 29 mars 2024 - 02:03

Ouvriers d’Hiram Abiff. Pythagore et la franc-maçonnerie (V)

De notre confrère du Venezuela elnacional.com

Pour conclure ce cycle d’articles sur Pythagore et son merveilleux héritage, en particulier son application dans l’Institution maçonnique d’Auguste, du point de vue symbolique, il est important de préciser au monde « profane », que toute connaissance maçonnique vient de ses symboles et non des livres. Les livres sur la franc-maçonnerie et même les thèmes initiatiques sont écrits par des maçons et des non-maçons, avec beaucoup de compréhension dans l’initiatique, cela ne sert que de lignes directrices, pour enquêter et méditer, et dans ce dernier, c’est là que la vraie connaissance et la sagesse.

Sage est celui qui connaît et maîtrise de nombreux sujets de toute nature. La “sagesse” est la compréhension d’une connaissance profonde, en quelques mots c’est la “conscience ouverte“. Sur le chemin initiatique, ce n’est pas celui qui sait le plus, c’est celui qui comprend le plus, lorsque vous comprenez une connaissance pure.

Il est impressionnant de voir comment les pythagoriciens, suivant les traces de leur maître, ont sacralisé les mathématiques et la géométrie, car à cette époque les mathématiques n’étaient pas étudiées comme aujourd’hui : où, un plus un font deux et deux plus un font trois et trois plus un font quatre, etc. Les nombres et les figures géométriques étaient liés au Créateur et à l’Univers. L’être humain n’a pas inventé les mathématiques, il les a seulement découvertes et a compris les secrets de la Création. 

Pythagore était un grand philosophe, mathématicien et initié. Les mathématiques d’un point de vue spirituel avaient une signification générique dans la Création du Cosmos, et la même dans la musique. Pythagore disait : « Tout s’est fait selon le nombre ». Platon a également fait référence à ce point: « Tout a été fait selon le nombre, le poids et la mesure. » Derrière le nombre, il y a beaucoup de connaissances ésotériques et philosophiques. 

Le un nous sert à compter les unités d’objets, pour Pythagore le un est le commencement de tout, donc il représente le “Un“, la “Monade“, l’Unité Absolue, Le Créateur. Du “Un” surgit le “Deux“, la Dyade, la “Dualité” (le bon – le mauvais, le beau – le laid etc.), surgit aussi le “Trois“, l’équilibre, la “Triade“, ils relient le Père avec le Fils et l’Esprit, le trois est un nombre sacré; en franc-maçonnerie, il est représenté par Trois Points. C’est le nombre parfait, le nombre céleste : il représente la continuité et la perfection du fini. Le “Quatre“, est la manifestation du “Un“, représente la matière dans ses quatre éléments qui composent l’Univers, un autre nombre sacré pour les écoles pythagoriciennes et initiatiques. Le “tetraktys“, figure triangulaire qui contient les quatre nombres : un plus deux, plus trois et plus quatre, est égal à “Dix“, et Un plus Zéro, est égal à : « Un », la Monade. C’est le nombre parfait, il symbolise la Création et la clé de toute doctrine. La lettre « Yod » en hébreu, dixième lettre de l’alphabet, la valeur est dix, première lettre du nom de Dieu, avant qu’il soit interdit aux ivrognes de la prononcer : c’est le début de tout qui contient tout. L’Univers grâce au nombre et l’Univers, vu du point de vue ésotérique, de notre intérieur.

L’ésotérisme cherche à comprendre l’être humain et l’univers à travers leurs causes internes, tandis que l’ésotérisme cherche les causes et les effets à l’extérieur, et pour comprendre ce point dans l'”ésotérisme“, il faut être Initié sur le chemin Initiatique, pour le voir profondément. Le Tout a créé l’Univers par la forme et le nombre, et la géométrie nous fait comprendre comment l’énergie s’organise pour donner forme à tout. Le Tout est la plus haute vibration d’énergie, et il l’a déployée autour d’elle-même en mouvement, et la « Sphère » s’est formée, c’est la première action créatrice du « Tout ». L’énergie expansive et masculine qui lui permet de se projeter, elle requiert l’énergie féminine réceptive pour donner forme à l’espace qui peut engendrer la vie. Dans la Création, le Tout formait jusqu’à sept sphères, six jours de Création : dans la sixième sphère, il symbolise les six jours de Création. La septième sphère, symbolise le septième jour, donne naissance à la soi-disant “graine de vie“, où résident l’essence et la totalité, sept symbolise la perfection divine. Sept est considéré comme un nombre magique, il est composé de trois (la perfection) et de quatre (la terre et ses quatre éléments), il représente l’univers en mouvement comme le Microcosme. 

Après le cycle des sept sphères, l’Esprit Universel se dilate avec plus de sphères qui partent de l’intersection de chacune et forment ainsi “l’Œuf de Vie“, à partir duquel les deux premiers solides platoniques sont formés : le Tétraèdre et l’Exaèdre. 

« Écoute, et tu seras sage. Le commencement de la Sagesse est le silence » (Pythagore).

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