L’épée remonte à l’âge de bronze où la métallurgie naissante permit une avancée remarquable dans l’armement. Immédiatement, elle acquit tout de suite une riche connotation symbolique. Richement décorée de pierres précieuses, ciselée finement elle jouât un rôle qui n’était nullement profane. Beaucoup d’images représentent un Templier à genoux, appuyé sur son épée, tête baissée en prière : le pommeau et la garde de l’épée formant la Croix !
Une épée déposée sur un lit, entre un homme et une femme était un symbole de chasteté et de pureté. Une épée qui tombe à l’eau, annonce la mort d’une femme (dans les rêves d’un homme) !
L’épée est le symbole de la guerre spirituelle entre l’ignorance et la connaissance, entre la nuit et la lumière. L’épée flamboyante à lame sinueuse, est réservée au Maître, parce que cette force créatrice est devenu l’instrument d’Initiation.
Un courtisan de Denys l’Ancien (Tyran de Syracuse) fit suspendre lors d’un banquet, une lourde épée attachée par un crin de cheval, au-dessus de la tête de Damoclès ; par ce geste, il fit comprendre au Tyran combien le bonheur est fragile en raison de la menace permanente d’une apparente prospérité.
Des Maîtres des Templiers, des Seigneurs Croisés, des chevaliers du Temple, aux religieux, aux militaires de la chevalerie, à Jeanne d’Arc, l’épée est toujours le symbole de la Force et l’attribut de la reconnaissance, celle qui protège les lois. De nos jours, les élèves de Polytechnique, les Académiciens et la garde républicaine portent toujours leur épée du côté gauche, celui du cœur, symbole de la claire conscience de la lumière.
L’épée symbolise le combat de l’Ange contre le Démon, de St Michel terrassant le dragon, de St Georges contre l’Hydre ; En ce sens, nous devons interpréter la Parole de Jésus-Christ :<je ne suis pas venu apporter la Paix, mais l’Epée.>
Elle représente un engagement quotidien contre les injustices et les inégalités avérées, les atteintes à la Liberté d’expression. Symbole flamboyant de la réalisation intérieure, jamais achevée et chère à Saint Bernard dans la règle du Temple.
Non Nobis Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam. Voilà, la prière d’ouverture d’un chapitre Templier (non maçonnique). PAS EN NOTRE NOM SEIGNEUR, PAS EN NOTRE NOM, MAIS AU NOM DE TA GLOIRE.
Et en son Nom, le Chevalier adoubé porte l’épée de lumière ; le Chevalier d’hier s’est battu pour défendre les Lieux Saints et combattre les Forces Obscures dont parle Saint Bernard de Clairvaux. Aujourd’hui, le combat que mène le Chevalier est celui de la claire conscience de l’esprit, les choix des grands principes humanitaires : LIBERTE, EGALITE et FRATERNITE sans lesquels aucun groupe humain ne peut véritablement progresser. On peut y ajouter : SPIRITUALITE !
Pour ceux ou celles qui souhaiteraient assister à un chapitre régulier, nous nous réunissons le premier mardi de chaque mois impair, à partir de 19h (tenue correcte souhaitée), au Restaurant « La Guinguette Auvergnate » 19, Avenue de Choisy à Villeneuve St Georges (gare Villeneuve-Triage RER) Parkings autour du restaurant CHAPITRE de la Commanderie d’Ile-de-France — <Saint Georges en la Vallée de Seine> Un repas clôturera le chapitre (Prévoyez 20 à 25 euros maxi) Réservation INDISPENSABLE EN RAISON DU NOMBRE DE PLACE: 06.16.58.89.28 ou 01.43.86.87.82 Les Règles écrites par Saint Bernard ; la Charte de la Transmission, émise par le 23ème Grand Maître F. Johannes Larmenius le 13 février 1324 et souscrite par les Grands Maîtres successeurs ; les Statuts Généraux décrétés au Chapitre Général qui a été tenu en 1705 à Versailles ; les Statuts 1947 (Procès-Verbal du 27 décembre 1946) ; et les Décrets Magistraux, modifiés et actualisés dans le Statut. Alain Yvon Béguin