Du 31 octobre au 3 novembre 2024 se sont déroulés à Rabat les premières Confluences Ecossaises ayant réuni un certain nombre de frères venus travailler ensemble, à l’Orient de la capitale du Maroc, dans une ambiance studieuse, chaleureuse et fraternelle, à l’initiative de Mohamed El Khourouj, Grand-Maître de la Grande Loge Unie du Maroc et de Thierry Zaveroni, Grand-Maître de la Grande Loge de France.
De Côte d’Ivoire, du Bénin, du Gabon, mais aussi de Serbie et d’ailleurs, ces francs-maçons de Rite Ecossais Ancien Et Accepté, ont partagé un grand moment initiatique, marqué par l’audition de quatre conférences de grande qualité, par Alain Gravian, Grand-Chancelier de la Grande Loge de France (Fuir le Vice et Pratiquer la Vertu), Anas Bakim, Grand-Chancelier de la Grande Loge Unie du Maroc (Le Rite Ecossais Ancien Et Accepté, chemin ou cheminement) ainsi que les deux Grands-Maîtres, Mohamen El Khourouj (La dimension ontolo-gique et métaphysique du Rite Ecossais) et Thierry Zavéroni (La Paix).
Cette première édition des Confluences écossaises, dont on espère qu’elles seront suivies par d’autres, se sont achevées, d’une part, avec une conférence-débat sur le thème de l’Elévation Spi-rituelle, à laquelle ont participé, entre autres, l’islamologue Karina Bahloul et l’écrivain Slimane Rezki et, d’autre part, avec une cérémonie de clôture du Convent, puis une fête de l’Ordre, sous la présidence du Souverain Grand-Commandeur du Suprême Conseil du Maroc, le très Illustre Frère Fannid Ammar, à laquelle ont assisté nombre de Grands Commandeurs ou représentants des Grands Commandeurs des Juridictions africaines, ainsi que, du côté française, le Lieutenant-Grand-Commandeur Jean-Claude Ottaviani et le Grand-Maître des Dépêches Pascal Joudiou.
Sous un soleil illuminant la côte atlantique, faisant ressortir les anciennes pierres dorées du royaume chérifien et la blancheur immaculée de l’architecture contemporaine de l’onirique ville de Rabat, l’universalisme du Rite Ecossais Ancien Et Accepté s’est imposé à chacun des participants, tout en mettant en pleine lumière les liens anciens et privilégiés unissant le Maroc et la France. Des ren-forcés quelques jours plus tôt – le hasard fait parfois bien les choses ! – par la rencontre officielle, dans cette même cité, entre le roi Mohamed VI et le président Macron. Ce fut un très beau mo-ment de fraternité sur la terre d’Afrique dont chaque participant conservera à jamais un souvenir ébloui.
Jean-Pierre Thomas