De notre confrère 20minutes.fr
Un chemin de croix. Il n’y a pas d’autre mot pour décrire le calvaire des Templiers, les accusations qui ont mené à la leur disparition, et le long travail d’historien qui a permis de les réhabiliter.
Grâce à un rouleau où sont retranscrits les interrogatoires de nombreux chevaliers de l’ordre faits prisonniers, on peut enfin le dire :
les Templiers ont été les victimes d’une vendetta. Pire, d’une guerre politique entre l’autorité religieuse suprême à laquelle ils référaient, le pape Clément V, et le roi Philippe Le Bel.
Fin stratège, ce dernier va les accuser d’hérésie et d’autres crimes aussi graves pour l’époque (dont l’homosexualité). Mais on ne se défend pas contre des allégations pareilles quand elles sont portées par un souverain. Dans cet épisode, l’experte archéologie de Sciences et Avenir, Marine Benoît, remet les choses à leur place : les Templiers n’étaient pas des enfants de chœur mais ils ne méritaient certainement pas de finir ainsi.