450fm remercie vivement l’Institut Toulousain d’Études Maçonniques (ITEM), une association interobédientielle (Loi 1901) fondée en 1999, mais issue de l’IDHERM (Institut des hautes études et de recherches maçonniques en sciences humaines) des années 80, pour nous avoir autorisé à diffuser l’enregistrement réalisé à l’occasion de la célébration des 300 ans des Constituions d’Anderson, à Toulouse le 17 novembre dernier.
Invités : Philippe Langlet et Roger Dachez, Président de l’Institut Maçonnique de France (IMF).
Retrouvez leurs biographies dans notre article du 20 octobre 2023 17-18/11/23 : Toulouse, colloque sur « Les 300 ans des Constitutions d’Anderson »
Nous devons l’introduction de ladite conférence à notre frère Gérard Soulier, ancien Secrétaire général de l’ITEM, qui œuvre toujours beaucoup afin de faire rayonner l’art royal en Occitanie !
Il précise qu’à l’occasion de l’anniversaire de ce texte fondateur et pour les frères et sœurs est un moment clé pour approcher l’histoire de la maçonnerie… Ajoutant d’ailleurs que comme on le dit « pour être franc-maçon, faut fréquenter la loge et que c’est là que mes frères et sœurs me reconnaissent comme tel… ». Et de présenter ce mini-colloque sur deux jours organisé conjointement avec la Grande Loge Provinciale d’Occitanie.
Nous vous invitons à prendre connaissance du résumé de l’intervention de Philippe Langlet.
Les Constitutions maçonniques dites d’Anderson publiées à Londres en 1723, pour la première édition, ont été suivies de deux traductions françaises, moins des traductions que des réinterprétations du texte. De nombreuses traductions de parties du texte ont été faites au cours des décennies suivantes. Au XXe siècle, ont paru quelques rares traductions complètes, à partir de 1930 jusqu’à celle-ci de 2015. La conférence cherche à rendre clair un document souvent obscur, la majorité des traductions ne fournissant pas l’outil d’élucidation des notions proposées. Le conférencier y a présenté la structure du texte, ses quatre grandes parties en s’affranchissant de toutes les ironies que cela a suscité chez bien des auteurs, surtout anglais. L’édition du texte en juxtalinéaire, anglais et traduction entendait combler le manque d’une édition critique par une traduction renouvelée éloignée de tout esprit partisan, avec quelques outils d’analyse. Ce travail inédit a renouvelé le regard sur un texte qui fait toujours autorité, mais le plus souvent vaguement évoqué que réellement étudié. La forme du livre (typographie et composition des pages) n’a pu être abordée, mais la structure de texte dans son ensemble, la composition de chaque partie, la succession de celles-ci et leur logique a servi de support à la conférence.