sam 23 novembre 2024 - 16:11

Un nouveau bâtiment pour héberger les compagnons du devoir

De notre confrère strasbourg.eu – Par Véronique Kolb – Photos Elyxandro Cegarra

Les étudiants du cursus strasbourgeois profitent désormais de 55 nouveaux logements dans les locaux historiques de l’institution.

Vétustes, plus aux normes, trop petits… les locaux des Compagnons du devoir, situés depuis 1978 dans le quartier Gare (ateliers, administration et hébergement) avaient bien besoin de renouveau. Le projet s’est fait en deux phases, avec l’ouverture, le 9 juin dernier, du nouveau centre de formation à l’entrée de Koenigshoffen. Le 15 novembre, c’est l’extension du bâtiment principal, composé d’espaces communs et de logements, qui a été inaugurée sur le site historique, au 2 rue de Wasselonne.

“C’est un bonheur, confie Marine, compagnonne tailleur de pierre, surtout du point de vue de l’isolation. Les conditions sont idéales pour travailler sereinement.” C’était tout l’objectif de travaux qui, confiés à CDC Habitat et au cabinet d’architecture Ajeance, auront été réalisés dans des délais très courts, 22 mois seulement.

Bâtiment écologique

D’un coût de 4,2 millions d’euros, financés par un large consortium de partenaires parmi lesquels l’Etat, la Collectivité européenne d’Alsace, la Région Grand Est, la CAF et l’Eurométropole, le chantier a permis la réalisation de 55 logements T1 et T1 bis sur six étages et 1500 m². De quoi accueillir une centaine d’étudiants supplémentaires.

Le nouveau bâtiment, qui ne passe pas inaperçu dans le quartier, est par ailleurs, passif sur le plan énergétique et coche de nombreuses cases en matière de protection de l’environnement : structure mixte béton et ossature bois, façade en bardage métallique, raccordement à un réseau de chaleur urbain, ventilation double flux, menuiserie triple vitrage et brise soleil orientable, isolant en matériaux recyclés…

2 Commentaires

  1. Tout le monde, du moins dans le milieu compagnonnque, connaît la genèse de son association ouvrière.
    Jean Bernard (1909-1994), connu sous le nom de La Fidélité d’Argenteuil, est une figure clé de ce mouvement qui a vu le jour sous Pétain.
    D’ailleurs, en 1940, le tailleur de pierre nommé Jean Bernard ERNARD se rend auprès du maréchal et le convainc que le compagnonnage du Devoir n’est pas une organisation maçonnique. Opinion exprimée dans la publication pétainiste et antimaçonnique “Les Documents maçonniques” en 1941​.
    Bernard a donc joué un rôle déterminant dans la fondation de lcette nouvelle association ouvrière des compagnons , une des trois organisations françaises actuelles de compagnonnage – la plus anicenne étant l’Union Compagnique (UC) fondée en 1889. L’engagement de Bernard était de créer un mouvement compagnonnage unificateur pour tous les métiers et rites.​ En outre, il a cofondé la Fondation de Coubertin avec Yvonne de Coubertin.​

  2. Il faudrait que Mme Kolb, étudie un peu l’histoire de cette association compagnonnique et peut être qu’alors elle hésiterait à faire de la communication sur ces gens là.
    Au demeurant ce sont d’excellent ouvriers la question n’est pas là !
    Elle devrait regarder du côté du fondateur, le compagnon Bernard, qui créa cette association à la demande de l’État français et plus particulièrement de Philippe Pétain…
    Elle devrait lire également les articles que cette association écrivait sur la Franc-maçonnerie dans “Documents maçonniques” sous la direction de Bernard Faÿ…
    Ces gents, pour les avoir fréquentés, sont viscéralement anti-maçonnique !
    J’ai personnellement connu le compagnon Bernard, c’était bien longtemps après la fin de la guerre et ses opinions n’avaient changées en rien…
    Élie

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