C’est à l’occasion des « Journées du Patrimoine » des 17 et 18 septembre prochains que le Musée de la franc-maçonnerie présentera au public le seul vrai tableau « ésotérique » qui vient d’être découvert.
Mieux que les polars de l’été…
Ces dernières années plusieurs romans à succès ont fondé tout ou partie de leurs intrigues sur le décryptage de tableaux « mystérieux ». Tout au long du roman, les personnages découvrent progressivement la dimension « cachée » du tableau et s’attachent à en saisir le message « secret ». Il a effectivement existé en Europe, depuis la Renaissance, une iconographie « à clefs ». Mais celle-ci s’est exclusivement déployée dans la gravure, surtout dans les planches qui illustrent les livres d’emblèmes ou les traités hermétiques des XVIe et XVIIe siècle. On ne connaissait pas jusque-là de vrais tableaux « ésotériques ». C’est dire l’intérêt de la pièce récemment découverte par le Musée de la franc-maçonnerie et qui sera dévoilée pour la première fois au public à l’occasion des Journées du patrimoine 2022. Il s’agit d’une peinture à l’huile de grande dimension (1,30 m x 1,30 m) où l’œil averti, après une certaine surprise devant le caractère singulier de l’image, découvre une scène alchimique. Le Musée de la franc-maçonnerie a réuni une équipe de spécialistes pour tenter de mieux comprendre l’origine et la signification de ce tableau énigmatique.
L’œuvre a probablement été peinte en Espagne ou au Portugal à la fin du XVIIe siècle ou au début du XVIIIe. Elle représente allégoriquement les matériaux et la méthode pour réaliser le « Grand Œuvre » c’est-à-dire la fabrication de la « Pierre philosophale ». C’est donc une pièce unique. A l’occasion de ces Journées du patrimoine 2022, le public pourra découvrir le seul tableau représentant une scène ésotérique connu à ce jour, une pièce unique et qui garde une partie de son mystère. Pourquoi a-t-il été peint ? A qui était-il destiné ? Où a-t-il été exposé ? L’enquête continue !
En parallèle le Musée de la franc-maçonnerie publie un catalogue entièrement consacré à cette pièce étonnante. Plusieurs spécialistes essayent de situer le tableau, de cerner ses sources et de percer sa signification (Le Grand Œuvre, le tableau alchimique du Grand Orient de France, 52 pages, 15 €).
En exclusivité, le sommaire du catalogue Le Grand Œuvre – Le tableau alchimique du Grand Orient de France
• 1 • Avant-propos, par Georges Sérignac, Président du Musée de la franc-maçonnerie, Grand Maître du Grand Orient de France
• 2 • Le Grand Œuvre : Le tableau alchimique du Grand Orient de France, par Pierre Mollier, Conservateur du Musée de la franc-maçonnerie
• 3 • Un tableau singulier sous le regard de l’historien, par Didier Kahn, Directeur de recherche au CNRS
• 4 • Dans le Labyrinthe d’une Œuvre Chymique, par Jean Viride, Historien et anthropologue
• 5 • Retrouver la première image : la restauration du tableau par Aurélia Chevalier, Restauratrice du patrimoine
• 6 • La franc-maçonnerie alchimique au xviiie siècle, par Pierre Mollier
• 7 • Deux documents maçonnico-alchimiques, par Pierre Mollier
• 8 • L’alchimie et les trois premiers grades, par Dominique Jardin, Historien
• 9 • La pierre de l’alchimie à la franc-maçonnerie, par Dominique Jardin
Source : Communiqué de presse du GODF
Infos pratiques : Journées du Patrimoine – 17 et 18 septembre 2022 – Musée de la franc-maçonnerie, 16 rue Cadet – PARIS IXe, métro Cadet www.museefm.org 01 45 23 74 09
Pour essayer de mieux comprendre cette pièce étonnante, le musée de la franc-maçonnerie a réuni une équipe de spécialistes et a publié un catalogue de 52 pages entièrement consacré à ce tableau : Le Grand Œuvre, le tableau alchimique du Grand Orient de France, 52 pages, 15 € (ou 20 € port compris à commander à Musée de la franc-maçonnerie – 16, rue Cadet, 75009 Paris, chèque à l’ordre de GODF).
Pour info :
La légende : Hic labyrintus adest, quod si delaberis intus, non labyrintus erit, nec labor intus erit. Quam empty stellam, praestet tibi conditor illam”,
que l’on pourrait traduire par :
“Voici un labyrinthe, car si vous vous y glissez, ce ne sera pas un labyrinthe, et il n’y aura pas de travail à l’intérieur. Comme une étoile vide, le fondateur vous la fournira”,
Pour info :
La légende : Hic labyrintus adest, quod si delaberis intus, non labyrintus erit, nec labor intus erit. Quam empty stellam, praestet tibi conditor illam”,
que l’on pourrait traduire par :
“Voici un labyrinthe, car si vous vous y glissez, ce ne sera pas un labyrinthe, et il n’y aura pas de travail à l’intérieur. Comme une étoile vide, le fondateur vous la fournira”,