De notre confrère vénézuélien elnacional.com – Par Mario Munera Muñoz PGM
La Kabbale nous présente trois colonnes très significatives : La Colonne de Rigueur ou Sévérité, Féminine, à sa base il y a un Triangle qui pointe vers le bas, elle symbolise l’énergie de Dieu descendant vers l’Homme, contrôle et conduit vers le droit chemin. La Colonne de la Miséricorde, Masculine, à sa base il y a un Triangle pointant vers le haut, qui symbolise l’Homme s’élevant vers le Divin, pousse vers le développement. Et la Colonne Centrale, d’Harmonie, à sa base, avec l’union des deux Triangles, est le Sceau de Salomon ou Étoile de David, symbolisant l’Union de l’Humain avec le Divin, qui vit en union indivisible avec le GADLU. Elle symbolise l’avenir humain, du Divin à l’Humain et vice versa, c’est l’Union du masculin et du féminin.
C’est neutre. La franc-maçonnerie à son meilleur me dit que sa voie est de rendre le maçon « libre ». C’est une tâche très ardue, difficile et presque utopique, elle est conditionnée au « non-attachement et au détachement ». Regardons juste l’expression être “libre“, elle n’a pas de genre : ni le, ni la. Cela veut dire qu’il fait partie de la Colonne Centrale, de l’équilibre, et j’utilise une expression très personnelle pour le définir : « Être indifférent à l’orgueil et être indifférent à l’Humilité ». Les maîtres Jésus et Bouddha ont prêché sur cet aspect : le maître Jésus a dit : « Si tu veux venir après moi, débarrasses-toi de tout et suis-moi ». Maître Bouddha a prêché : Si vous voulez être heureux, réprimez ou débarrassez-vous des désirs. Il nous dit que l’Initié transcende la raison et la loi, ne juge pas, s’enquiert de la vérité, pénètre les profondeurs de l’être humain et connaît les raisons de ses actes. C’est pour nous emmener à la “Vérité“, je ne pense pas que nous l’atteindrons, car nous ne sommes pas des dieux pour la connaître.
Souvenons-nous du maître Jésus devant Pilate, il lui demande : Quelle est la Vérité ?, et le maître Jésus est resté silencieux, s’il lui donne la réponse, il est certain que Ponce Pilate perdra la raison. Il y a trois éléments très importants à analyser : la vérité, la justice, la justice et l’équité. Dans le livre de Santiago, chapitre 3 : 14-15, il est dit ceci : « Mais si vous avez un zèle amer, l’esprit de discorde dans vos cœurs, vous n’avez aucune raison de vous glorifier et d’élever des mensonges contre la Vérité, qui la sagesse n’est-elle pas celle qui descend d’en haut, mais plutôt terrestre, animale », nous dit qu’il faut être libre de nos basses passions pour juger.
De grandes injustices ont été commises par rancœur, rage et vengeance. C’est par ses facultés intellectuelles que l’être humain se distingue de la brute. La raison et la pensée le rendent différent, elles lui donnent le pouvoir de discerner et de penser. Nous tous dans ce plan vivons avec vérité , justice et équité. Ce sont trois termes qui sont soumis à notre état de conscience pour les comprendre. La “Justice” est inventée par l’être humain et pour pouvoir l’appliquer je crée les lois, et la base de la loi est la morale, qui au fond n’est pas attachée à la justice, car elle dépend de “l’Interprétation“.
Le plus réussi dans ce plan est le “Juste” qui est couvert de compassion et de miséricorde, et sa base est l’amour. Etant la Franc-Maçonnerie une Institution dite “Fraternelle“, et la fraternité c’est accepter mon frère tel qu’il est, je l’interprète comme “Equitable“, où il n’y a pas de division mais la somme, l’amour fraternel. « Aujourd’hui, l’équité s’entend, dans le domaine de la justice, comme apportant une solution au sens moral et humain plutôt qu’au sens strictement juridique. L’équité est comme une séparation de la lettre de la loi pour se concentrer sur son esprit » (Isabel Ruiz Gallardón-Équité, une Justice plus juste ). Et cela est dû au fait que lorsqu’on agit selon le texte légal, cela conduit parfois à de graves injustices, c’est pourquoi “l’équité” consiste à prendre en compte, non seulement la stricte justice, mais aussi d’autres vertus.
L’équité est à la fois justice égalitaire et justice individualisante. Aristote, dans son Éthique de Nicomaque, présente « L’équité : comme une justice plus juste, non pas au sens juridique, mais comme une correction des lois ». L’équité, en droit, est « la balance dans l’insuffisance des lois due à leur généralité ». L’influence du christianisme dans les lois, “l’équité” est prise en compte. L’équité comme justice naturelle et comme interprétation souple de la loi. C’est une conscience juridique humaine. L’équité doit prévaloir sur l’aspect du sentiment, celui de l’exigence d’un caractère éthique, c’est donc un attribut éthico-juridique en droit. Il ne s’agit pas d’une norme juridique, mais d’une propriété ou d’une qualité que doit posséder toute règle de droit. “L’équité” est une appréciation discrétionnaire de celui qui juge, c’est comme s’il échouait selon sa conscience et ses critères. Il y a ceux qui considèrent “l’équité” comme une justice abstraite, individualisée, éthique et morale. L’équité est une maxime d’action juste.