De notre confrère vénézuélien elnacional.com – Par Mario Múnera Muñoz P.G.M.
Le thème des « Esséniens » est fascinant, car ils sont entourés d’un niveau spirituel élevé et d’un état de conscience élevé. Prononcer le mot « Essénien » est similaire au mot « Christ » et « Bouddha », qui est l’illumination. Bien que le terme « Esséniens » ne se réfère pas à une qualification des Lumières, seulement de haute spiritualité, puisqu’ils étaient une communauté ascétique très exclusive avec des règles très strictes.
Comme dans la franc-maçonnerie, on y est également entré par une initiation. Quand on parle d’« Initiation », c’est parce qu’il fallait passer par des épreuves et un serment. Les « Esséniens » sont une secte juive qui a été formée par des désaccords avec le comportement des grands prêtres de l’époque et de leurs dirigeants. Ils se sont installés dans la région de Qumrân, sur les rives de la mer Morte, en Palestine, un lieu reculé du désert de Judée.
La rébellion des Maccabées des Juifs, 167 av. C., a expulsé les occupants grecs, a établi le royaume de la famille hasmonéenne. Cette famille cumulait la position de roi avec celle de grand prêtre, ce qui créait des désaccords dans la population, qui n’admettait que les royaumes de la lignée de David. Cette situation a donné naissance à la formation de sectes juives qui ne s’entendaient pas avec le gouvernement en place.
Les Esséniens étaient les plus opposés au gouvernement hasmonéen, les Pharisiens et les Sadducéens. Le mot « Essénien » n’a pas pu nous renseigner d’où il vient, même une des portes d’entrée de Jérusalem portait ce nom. Pour entrer dans cette communauté, il fallait passer par une période d’initiation de trois ans. Dès l’entrée, les biens et les richesses étaient répartis entre tous, donnant la prépondérance aux femmes, aux vieillards et aux enfants. C’était une communauté monastique exempte de femmes, parce qu’elle ne leur faisait pas confiance. Ils étaient une communauté minoritaire, ils ne dépassaient pas 4 000 membres.
Une autre théorie soutient qu’il y avait entre 50 et 150 personnes. Leur désir était de rechercher la pureté physique et spirituelle, c’est pourquoi ils s’éloignent de la société. Bien qu’ils n’acceptaient pas les femmes, il y avait un très faible taux de mariages pour produire des enfants. Ils étaient connus sous le nom de « Les Enfants de la Lumière » et vivaient dans des grottes, à la place desquelles les « Documents de la Mer Morte » ont été trouvés au siècle dernier.
Il existe une certaine relation fondamentale entre les enseignements des Esséniens et les manuscrits de la Mer Morte pour comprendre « le judaïsme et le christianisme ». Ils étaient situés dans la région de Qumrân, car les Juifs sont entrés dans la Terre Promise par cet endroit, et cela sert de symbolisme au début d’une nouvelle ère de Lumière.
Ils étaient apocalyptiques, ils croyaient être à la fin des temps et leur mission était de collaborer avec le plan divin de salut. Ils menaient une vie contemplative et accomplissaient la loi de Moïse en sanctifiant le sabbat, ils s’habillaient de blanc et ne changeaient de vêtements et de chaussures que lorsqu’ils n’étaient plus utiles. Selon l’historien Pline, les Esséniens rejetaient les désirs charnels, comme incarnation du mal, et se protégeaient des comportements passionnés et inappropriés des femmes.
Il y avait des Esséniens qui se sont mariés, ont eu des enfants, mais leurs femmes sont devenues des adeptes des Esséniens avec leurs règles. La communauté a adopté et récupéré des enfants abandonnés, et aussi ceux qui en avaient marre de vivre dans le monde de l’illusion, ainsi la communauté essénienne s’est agrandie. Maître Jésus est apparenté aux Esséniens, ses parents étaient des Esséniens. Il y a un livre intitulé « La Neuvième Lumière » (Araceli Egea), et il y est décrit comment les Maîtres Esséniens, Maître Jésus, dès son plus jeune âge, ont été guidés par eux pour « Ouvrir sa Conscience » et ont eu connaissance de sa grande mission dans ce plan, et cela s’est produit dans les monastères esséniens des montagnes de Qumrân. Le Maître Jésus aurait pu avoir ce contact avec eux, mais il n’était pas essénien, car ses enseignements ne coïncidaient pas avec certains de leurs principes, comme s’éloigner des pécheurs et des femmes, chose que le Maître Jésus ne pratiquait pas. Le Maître Jésus dit : « Les pauvres, les pécheurs, les estropiés, les aveugles, les lépreux, les démoniaques, les prostituées et les malades sont ceux qui ont le plus besoin de moi. »
Elle n’excluait personne, comme les Esséniens, qui n’acceptaient pas les personnes avec des défauts, très élitistes et surtout très effrayés par la sexualité. Le Maître Jésus a parcouru le Tibet, l’Himalaya (il y est connu sous le nom de “Issa”), l’Inde, Alexandrie, etc. Où il a cherché à élargir ses connaissances auprès des bouddhistes, hindous, soufis (histoires soufies), d’où je considère qu’il a extrait ses extraordinaires paraboles pleines de symbolisme et de sagesse.
Les Esséniens étaient de production communautaire, ils étaient des ascètes, donc il leur était facile de couvrir leurs besoins. C’étaient des guérisseurs, des états de conscience élevés et pour cette raison ils étaient connus comme les « Pieux et les Nazaréens ». Lorsqu’ils se rencontraient, ils lisaient un passage des Saintes Écritures et les expliquaient. La mort était la bienvenue, ils sont libérés de l’esclavage de la chair, les corps étaient corrompus, et les âmes immortelles qui viennent de l’Ether le plus subtil. Parmi les vertus, ils cultivaient l’obéissance, la sincérité, la continence, la justice et la tempérance. Non à l’esclavage et oui à l’égalité. Ils ont pratiqué le détachement.