Mes chers Frères et Sœurs,
Ah, la fin de l’année… Ce moment où l’on se demande si on a bien tout rangé dans les colonnes du bilan maçonnique avant de tourner la page. Ou plutôt, quelle page, au juste ? Parce que franchement, en maçonnerie, on a un sacré problème avec les calendriers. C’est comme si on avait inventé le GADLU pour organiser l’Univers, mais qu’on n’arrivait pas à s’entendre sur la date de son anniversaire.

Voyez-vous, l’année maçonnique, c’est un peu comme un rituel mal appris : tout le monde croit savoir quand ça commence, mais personne n’est d’accord.

Pour certains, c’est en septembre, avec la rentrée scolaire – logique, après tout, on reprend les travaux comme des écoliers studieux, avec nos tabliers fraîchement repassés et nos symboles bien aiguisés. Pour d’autres, c’est le 1er janvier, aligné sur le calendrier civil, parce que bon, faut bien payer la capitation et faire semblant d’être raccord avec le monde profane. Et puis, officiellement, c’est le 1er mars, l’année maçonnique proprement dite, comme si on attendait le printemps pour dégrossir la pierre brute hivernale.
J’avoue, je suis perdu. Où met-on le curseur ?
Doit-on aligner nos équerres sur le solstice, le Nouvel An fiscal, ou simplement sur la date où le Vénérable a enfin fini de rédiger son agenda ? Et le pire, c’est que cette confusion cosmique ne semble déranger personne. Quand on voit la motivation générale en loge – entre ceux qui arrivent en retard parce que « le trafic était initiatique » et ceux qui repartent tôt pour « méditer sur le pavé mosaïque du parking » – , le calendrier est bien la dernière de nos inquiétudes. Une tenue en janvier ou en mars, qu’importe, tant qu’il y a du café et un bon débat sur « pourquoi le compas est plus ouvert que nos esprits ». Mais bon, d’un autre côté, on s’en fout un peu, non ?
L’essentiel, c’est que ça n’empêchera pas de réveillonner mercredi soir.
Alors, mes Frères et Sœurs, je vous souhaite un réveillon pétillant – avec ou sans bulles symboliques – et une merveilleuse année 2026.
Puisse-t-elle nous apporter plus de Lumière que de paperasse administrative, et des tenues où l’on arrive à l’heure, quel que soit le calendrier ! À la Gloire du GADLU, et à lundi prochain pour de nouvelles réflexions… si le temps le permet.
