22/11/25 : 1ère Journée du Livre Maçonnique à Strasbourg avec la GLDF/GLNF

Le GODF est sûrement en train de faire des Rencontres la fayette avec d’autres.
Et puis c’est sûr, la Grande Loge de l’Alliance Maçonnique Française, dite L’Allianc, avec ses 14 666 membre en 2024… c’est une quantité négligeable ?

De préciser aussi que le GODF était convié et a participé aux réunions, mais le timing de l’organisation n’a pas collé, ils n’ont pas pu y participer… une prochaine fois peut-être… Quant aux restes ? Inviter les quelques dizaines d’obédiences aurait été compliqué… Bref, nous sommes en tout cas heureux de lancer ce premier salon, qui pourra ensuite tourner dans les autres obédiences, c’est convenu comme cela.

La Franc-Maçonnerie quelque soit le mode selon lequel elle est pratiquée reste un espace, peut-être le dernier , où la vraie liberté d’expression ne se heurte à aucune entrave. Oui chacun peut réagir à sa façon sur cette journée du Livre Maconnique prévue à Strasbourg. Mais j’imagine que si toutes les obédiences n’ont pas été approchées et invitées c’est parceque l’organisation sur une journée ne le permettait pas. On ne peut pas inviter toutes les 150 obédiences françaises qui vont de quelque dizaines à 50 000 membres ! Les quatre obédiences organisatrices représentent bien le panorama maconnique francais : obédiences mixte, féminine et masculine. L’important c’est que le grand public découvre ce qu’est la Franc-Maçonnerie contemporaine avec ses spécificités quelle soit régulière, reconnue ou pas , libérale ou spirituelle, théiste, déiste ou agnostique ! Pour ma part j’applaudis cette initiative qui permet à des Frères et Sœurs d’obédiences différentes de se rassembler dans le seul but de servir un Ordre qui a pour seul but d’accueillir des êtres de bonne volonté soucieux de se parfaire individuellement et au service de l’Humanité. Tout le reste n’est que vaine polémique . Et à vrai dire le grand public se fout royalement de nos petites querelles enfantines !

Le flot de critiques est dans un premier moment assez désagréable mais à la réflexion ces critiques ont leur côté positif.
La FM doit les entendre sous peine de se draper dans une arrogance contraire à ses valeurs d ouverture et d universalisme.

Le milieu maçonnique non seulement ne va pas bien mais il se trouve devant un très grand danger : l intégrisme islamique. L Islam interdit la Maçonnerie. Le Maroc s alignera sur ce qui se passera en France, le Commandeur des Croyants n aura pas le choix. Il me semble que les valeurs de notre Ordre sont là tolérance, la liberté, l ouverture d esprit, etc. Nous assistons avec cette journée du livre à une ouverture qui perdure à la GLNF qui l a déjà amorcée par des actions communes avec le Grand Orient de France, avec cette action commune conduite avec la Grande Loge de France, le Droit Humain et la Grande Loge féminine de France, ces quatre organisations représentant à elles seules près des deux tiers de l effectif global français actuel. Il n y a quasiment plus de Maçonnerie de tradition en France vu les grandes loges devenues sociétales. Un ancien grand maître de la GLTSO, Pascal B, à même écrit dans un courrier adressé aux frères, qu il n était pas nécessaire de croire en Dieu pour entrer dans son obédience qui se dit toujours traditionnelle mais ne l est plus : je conserve précieusement ce chef d oeuvre. La FM française à pris un coup de Covid qui a vidé les loges. On dit qu il y a plus de Ss et de Ff en sommeil que ceux en activité. Là moyenne d âge dans les GL frôle le 3e âge, les jeunes sont partis et parmi ceux qui entrent très peu iront jusqu’à la maîtrise, certains ne finissant même plus leur première année. Alors quand de grandes organisations comme la GLNF, la Gldf, le DH, la Gldf, tentent de joindre leur expérience, leur volonté de réagir dans l intérêt des maçons fidèles et de l initiation, on ne peut que leur souhaiter de réussir dans cette entreprise. C est le voeu que je formule pour elles et que j élargis à toutes les Ss et Ff où qu ils soient.

Merci 👍

Belle initiative. Bravo.

On nous promet un cocktail convivial, très bien.
Pour le reste, à lire, il faudra repasser : le menu semble réservé aux auteurs maison. Et quid des autrices, surtout à la GLNF et à la GLDF ?

Strasbourg, la journée du livre maçonnique ? On annonçait un carrefour des idées, on a eu un défilé d’uniformes symboliques bien repassés.
Sous l’encens de la soit-disant régularité, on distingue à peine la poussière du protocole. Tout y est : badges, postures, sourires compassés, discours pleins de bons sentiments et de portes fermées.
La fraternité s’y porte comme une rosette : on la sort pour la photo, puis on la range dans son écrin.
On prétend parler d’universel, mais on ne s’invite qu’entre soi.
Le livre, lui, ne juge pas : il s’ennuie.
Laissez-moi rire – pardon, lire – mais ailleurs : à l’universel, pas à l’unique-vers-soi.

Quand la fraternité devient club privé, le livre tourne à la messe fermée.
Pour ce salons « Les Quatre Fantastiques » semblent confondre ouverture et exclusion polie, rencontre et représentation. Le vernis du prestige ne masque pas le froid de l’entre-soi.
On venait pour lire, on repart avec la certitude qu’ici, la fraternité se conjugue à huis clos.

Strasbourg : le livre maçonnique confisqué par un quarteron d’obédiences en mal de prestige. Pathétique.

Quand un salon du livre se ferme, c’est la culture qui s’appauvrit.
À Strasbourg, on aurait pu célébrer la diversité des pensées et des spiritualités. On y découvre finalement une manifestation verrouillée, réservée à quelques organisations qui semblent vouloir se distinguer des autres, jugées “trop petites” ou “moins régulières”.
Drôle de manière de défendre les valeurs d’ouverture, de tolérance et de fraternité qu’elles affichent pourtant partout.
La vraie grandeur ne se mesure pas à la taille d’une obédience, mais à la qualité du dialogue qu’elle entretient avec les autres.
À force de vouloir être “entre soi”, on finit par parler seul. Et c’est tout le contraire de l’esprit du livre.

Quand certains confondent rayonnement et isolement, c’est le Livre qui perd son âme.
La Journée du Livre Maçonnique de Strasbourg aurait pu être un espace de rencontre, de partage, de vraie fraternité entre obédiences, auteurs et lecteurs. Elle devient, à lire la communication officielle, une vitrine d’entre-soi, un palier d’ego où l’on célèbre la prétendue supériorité de quelques-uns sur le silence des autres.
Se couper des obédiences dites moyennes ou petites, c’est trahir l’esprit même du dialogue initiatique. La Maçonnerie n’est pas un club sélectif : c’est une école de l’humain.
Le mépris affiché aujourd’hui n’est pas seulement malvenu : il est contraire à tout ce que nous prétendons défendre – la bienveillance, l’ouverture, l’universalité.
Nous saurons nous en souvenir.
Car les salons vivants, les Masonica, les rencontres ouvertes et fraternelles, eux, ne se drapent pas d’étiquettes. Ils font respirer la pensée, sans hiérarchie de régularité ni gradin de suffisance.

Franchement, la GLDF et la GLFF n’avaient rien à faire dans ce bal masqué. Participer à ce genre de vitrine, c’est donner un vernis culturel à un temple fermé. Triste stratégie de communication.

Quid du Pôle Tradition de 2017 ? Avec la GLTSO et l’Alliance : à jeter à la poubelle ? Dommage, c’était la seule tentative sérieuse de relier tradition et ouverture ave cla GLFF.

Mais ce n’est pas un Masonica ! Une Journée du Livre Maçonnique sans pôle symbolique, sans auteurs indépendants, sans respiration initiatique ? C’est un salon sous cloche, pas une agora des Lumières