mar 17 juin 2025 - 19:06

Un imposteur peut-il produire une œuvre positivement et moralement recevable ?

Le sujet de cet article paraît quelque peu provocateur pour nous maçons qui œuvrons pour tenter de parfaire notre société et donc par là-même nous trouver dans une démarche opposée de celle d’un usurpateur. Si je me hasarde à répondre à cette interrogation, « l’œuvre d’un imposteur est elle moralement recevable »  Il me semble naturel de répondre : « non en aucun cas et d’aucune façon », car un avis positif irait à l’encontre de l’objectif éthique que nous suivons en franc maçonnerie.

« Ici tout est symbole » nous est-il dit, donc ce sujet n’est pas anodin et cache sous-jacent une réalité humaine inscrite au plus loin de sa condition. En fait, cette réflexion soulève de nombreuses interrogations quant aux comportements et aux objectifs des hommes à l’origine de projets, de religions, de doctrines, de livres etc. Le plus complexe est de dévoiler l’imposteur et ses impostures, de vérifier et d’avoir les preuves car, en règle générale il s’agit de quelqu’un d’extrêmement rusé qui maquille, travestit ses actes et projets et en fait une apparente réalité. Les supercheries et impostures ont émaillées l’histoire humaine. L’Épopée de Gilgamesh par exemple, est le plus ancien récit mythique découvert à ce jour qui, à l’évidence a inspiré l’Iliade, l’Odyssée et la Bible, alors que ces textes ont été écrits 2000 ans plus tard. 

Qu’y a-t-il d’historique dans les évangiles ? Toute la Bible n’a-t-elle pas été reconstruite ? Le nouveau testament semble avoir été entièrement fabriqué au fur et à mesure des années au seul intérêt de servir le prosélytisme de l’église. La plupart des écrits du nouveau testament, attribués aux apôtres, étant par essence même des faux, sachant bien que la plupart des disciples de Jésus étaient illettrés et donc incapables de rédiger un quelconque texte. Ce sont les Patriarches, les moines et les Prêtres qui tout au long des années ont construit une multitude d’histoires et de mythes au service de l’église.

Copier, coller, tordre le réel n’est-ce pas une méthode de faire du neuf avec de l’ancien ? Une méthode pour s’imposer, pour se substituer à la légitimité, pour détourner la raison. L’œuvre produite par ces usurpateurs est-elle positivement recevable ? On peut discuter sur le caractère éducatif, éthique et moral du contenu de ces écrits, mais oui, me semble-t-il dès lors que l’œuvre va dans l’intérêt des êtres, régule ou améliore leur condition, éduque, elle est semble-t-il recevable.

En Franc-maçonnerie.

Il me faut maintenant faire le lien avec notre démarche maçonnique, car comme je l’ai indiqué au début, le sujet n’est pas anodin et participe certainement à parfaire la construction de mon temple intérieur. Dès le 1er degré, l’orientation est de donner une dimension morale à notre engagement maçonnique : « C’est une alliance universelle d’hommes éclairés, réunis pour travailler en commun au perfectionnement spirituel, moral, matériel et intellectuel de l’humanité ».  « Vous devez être un homme libre et de bonnes mœurs »

Les premiers pare-feu au profane « usurpateur » passent par les enquêtes, le parrainage, un extrait vierge du casier judiciaire qui vient compléter le dispositif de précaution qui est mis en œuvre pour toute demande d’initiation et surtout le passage sous le bandeau, véritable mise à nu de l’impétrant.

Toutefois, nombreux sont ceux qui esquivent ces obstacles et poursuivent le chemin.

Plus tard, tuilage, mots de semestre et mots de passe comme « Schibboleth », mot légendaire qui fut un moyen de distinguer un ami d’un ennemi, viennent s’ajouter au principe de précaution qui sous entend que nous pouvons être infiltrés à tout moment par un ou des imposteurs.

Ainsi donc, le cadre pour lequel nous œuvrons semble incompatible avec l’acceptation, ou le cautionnement d’un usurpateur et de son œuvre.

 « Monsieur, cette épée que vous sentez sur votre poitrine est toujours levée pour punir le parjure. Elle est le symbole du remords qui déchirerait votre cœur si vous deveniez traître à la Fraternité dans laquelle vous avez demandé à être admis. »

Dès le jour de notre initiation, les mises en garde sont claires, parjure, ignorance et superstition doivent être bannie et on nous indique les sanctions qui peuvent éventuellement s’abattre sur nous.

« Le bandeau qui couvre vos yeux est le symbole de l’aveuglement dans lequel se trouve l’homme dominé par ses passions et plongé dans l’ignorance et la superstition. »

La sincérité doit prévaloir sur la fourberie, la fraternité sur l’individualisme, le curieux ou l’imposteur est invité à changer de chemin.

En revisitant notre rituel, on se rend compte pourtant que l’imposture volontaire est clairement identifiée avec le projet des trois mauvais compagnons. En effet, ceux-ci souhaitent obtenir les secrets de construction du temple pour prendre rang auprès des Maîtres. Le succès de cette opération aurait aboutit à une parfaite imposture car ils n’avaient encore, ni le savoir ni les compétences, pour être élevés à ce degré, et se substituer dignement à Hiram.

image en provenance de la page legende-hiram.blogspot.com/2017/10/1949-les-armes-outils-du-meurtre-dhiram.html

Toutefois, cette tentative d’imposture avortée a vu la mort prématurée de Maître Hiram et a donc eu des répercussions collatérales puisqu’elle a servi de base à l’élaboration du rituel d’élévation du futur Maître et à la renaissance d’Hiram par substitution à travers le nouveau Maître tout comme Osiris, Horus, Dionysos, Mithra, Orphée, dans d’autres traditions. Les trois mauvais compagnons sont donc indispensables à l’élaboration du mythe, tout comme Judas auprès de Jésus.

La pire imposture est sans doute l’involontaire, car la « bonne foi » et l’angélisme de son auteur la rend crédible. Tout un tas de fausses affirmations se transmettent de cette façon. La Franc-maçonnerie n’est pas exempte d’abriter des imposteurs- gourous du savoir qui marquent de leur empreintes des générations d’apprentis qui boivent avidement les inepties de leur instructeur ou sont orientés dogmatiquement vers des chemins de pensée hasardeux.

Les degrés de perfection nous font endosser des costumes différents mais complémentaires. Le cycle des substitutions entamé avec la mort d’Hiram continue avec  Johaben, Stolkin, Guibulum, mais aussi Salomon, et me donne le sentiment d’acquérir au fil du temps un peu de sagesse et de compréhension.

Tous ces degrés ont un fil conducteur, la construction du soi, de l’Homme vrai. Epouser un personnage alors que soi-même on n’est pas en conformité avec son propre discours, est une forme d’usurpation du rôle, une tromperie de Soi, mais aussi du collectif. L’imposteur n’existe que parce que les autres le cautionne, se taisent ou en jouent. Pour passer il doit se justifier, tout comme au passage au 3ème degré, lorsque l’on doit démontrer que nos mains et notre tablier ne sont pas souillées du sang du Maitre. Toutefois, il arrive à tromper ses frères, à acquérir mots de passe et mots secrets pour travailler au grade auquel il prétend appartenir.

On voit bien que la Franc-maçonnerie identifie bien dans son rituel du Rite Ecossais Ancien et Accepté ce que peut être un personnage qui pratique l’imposture et les sanctions qu’il encourt mais n’est en aucun cas un paravent étanche. Dans le récit mythique du 9ème degré, l’imposteur peut être cet « inconnu » qui informe Salomon de l’emplacement des meurtriers du Maître. Symboliquement « l’inconnu » signifie révélateur de quelque chose que l’on ne connaît pas. L’inconnu vient à nous pour nous révéler un secret. C’est ce qui est inconnu de nous, qui nous fait sortir de l’ignorance, même si cet inconnu fait peur. Salomon montre dans ce récit mythique qu’il faut savoir accueillir parmi nous, en nous donc l’inconnu. Savoir faire confiance.

En clair, c’est l’inconnu qui guide les pas des neuf élus et de Jhaoben vers la caverne… c’est ce qui est inconnu de nous et en nous qui doit nous guider. (Les yeux bandés, l’inconnu nous guide lors de notre initiation et nous lui faisons confiance !) Ce grade punit le compagnon imposteur et meurtrier,  lequel malgré tout s’estime injustement tué en criant NEKAM (vengeance). Il nous enseigne que l’imposture et la trahison ne resteront pas impunies en franc-maçonnerie.

L’instruction des 13ème et 14ème degrés repose sur la légende d’Enoch et des trois mages.

Selon sa vision suggérée par le Grand Architecte de l’Univers, Enoch creusa, avant le déluge, sous le Temple, 9 voûtes et plaça une plaque d’or gravée des lettres du nom ineffable IOD – Hé – Vav – Hé. (Je suis celui qui est) puis scella son accès de façon que personne ne puisse y pénétrer.

C’est sur son emplacement que Salomon fit construire le temple de Jérusalem bien plus tard. Salomon plongea dans la luxure, incapable d’être fidèle à son alliance avec Dieu il déchaîna la colère divine et provoqua la partition d’Israël. Grandeur et décadence, devenu un imposteur, un faux sage en disgrâce avec Dieu il est à l’origine de la destruction du Temple de Jérusalem par Nabuchodonosor.

Pourtant, dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté, le roi Salomon est par essence l’incarnation même de la sagesse. Cette vertu qui lui est attribuée est-elle une imposture ou bien la légende fait-elle un arrangement qui convient à la Franc-maçonnerie en s’en servant de support à notre rituel ?

Salomon est-t-il donc l’exemple à suivre ou bien encore une fois, une imposture peut-elle devenir positive dès lors qu’elle guide sur le bon chemin des générations de maçons ? Qu’elle met en évidence  notre propre imposture, nous qui épousons son personnage à divers degrés.

Revisitons les rituels d’instruction du 13ème et 14ème degré et voyons ce qu’ils nous enseignent sur notre propre démarche.

Longtemps après la mort d’Hiram et de Salomon, après que le royaume de Juda fut détruit, rasé Jérusalem, renversé le Temple, des Mages originaires de Babylone, découvrirent une excavation sur les ruines. On était au milieu du jour, le Soleil brillait au zénith (Ouverture des travaux au 1er degré« Il est midi, les travaux commencent et la pleine lumière nous permet de découvrir le trésor caché. »)

colonnes

Ils firent une corde faite des trois ceintures et la fixère sur une pierre plate existant auprès du puits et sur laquelle on lisait encore le mot « Jakin ». Ils roulèrent dessus un fût de colonne où l’on voyait le mot « Boaz », (les piliers du temple au 1er degré) ils s’enfoncèrent, sous la conduite de leur chef dans le couloir menant à la porte de bronze et virent dans le milieu, l’existence d’un ornement en relief ayant la forme d’une couronne royale, autour de laquelle était un cercle composé de points au nombre de vingt-deux (les 22 lettres de l’alphabet hébraïque). Les mots prononcés pour ouvrir les portes successives furent les dix sephirot de la Kabbale : Malkuth, Yesod, Hod, Netsah, Tiphereth, Gueburah, Khesed, Binah, Hochmah et Kether, qui nous ouvrent les portes vers la tradition hébraïque.

Quand enfin ils entrèrent sous la neuvième arche, les Mages s’arrêtèrent surpris, elle n’était pas plongée dans l’obscurité. Elle était, au contraire, brillamment éclairée. Au milieu étaient placés trois lampadaires d’une hauteur de onze coudées (les trois piliers du tableau de loge, les trois grandes lumières) ayant chacun trois branches. Les lampes brûlaient depuis des siècles et même l’écroulement du Temple n’avait pas entraîné l’extinction. (La lumière éternelle sur le bureau du V\M\)

A la base du triangle formé par les lampadaires, se trouvait un autel de marbre blanc cubique de deux coudées de haut. Sur la face supérieure de l’autel, étaient gravés à l’or pur, les outils de la Maçonnerie : la Règle, le Compas, l’Equerre, le Niveau, la Truelle, le Maillet. Sur la face latérale gauche, on voyait les figures géométriques : le Triangle, le Carré, l’Etoile à cinq branches, le Cube (2ème degré). Sur la face latérale droite, on lisait les nombres : 27, 125, 343, 729, 1331. Enfin, sur la face arrière, était représenté l’Acacia symbolique (3ème degré). Sur l’autel était posée une pierre d’agate de trois palmes de côté sur laquelle était incrusté le triangle d’or gravé des lettres IEVE. Les disciples épelèrent les lettres lod, Hé, Vau, Hé sans le prononcer.

Maha Imaha Rabach s’exclament les Grands Elus Parfaits et Sublimes Maçons prononçant ainsi le mot de passe des fidèles gardiens du trésor. Nous abordons avec la communication de ces lettres l’interprétation Kabbalistique qui nous indique qu’IEVE est un nom de lumière. Ce nom qui signifie en fait le verbe. Il ne s’agit pas d’un simple verbe symbolique, mais d’un verbe au sens originel du terme, qui représente réellement la parole divine qui a crée le monde et que l’initiation à ce degré communique pour conduire l’adepte vers la connaissance et la conception Suprême, le « Centre de l’idée ».

(L’endroit où par l’introspection et la méditation on découvre comment se forge la conception de l’idée, le vaste domaine de la pensée et de l’action s’ouvre pour le Franc-maçon – rituel)

Bloqués sous la neuvième arche nos trois mages se prirent par la main  (« Seul sans le secours de vos frères vous courrez à une chute inexorable » rituel d’initiation) et ainsi se retrouvèrent au pied d’un escalier de vingt-quatre marches. (L’outil de l’apprenti, la règle à 24 divisions)  Ils le gravirent en comptant 9, 7, 5 et 3 (batterie du 14ème degré). Il était minuit. (L’heure de fermer les travaux 1er degré)

Cette légende nous enseigne que nous sommes à la fin d’un cycle et que cette descente au fond du puits est en fait un retour au premier jour de notre initiation. 

Le mot VITRIOL (Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée.) affiché dans le cabinet de réflexion prend toute sa signification et nous fait toucher du doigt que c’est par l’introspection et par la compréhension de son « moi » que nous pouvons assurer les fondations de notre temple intérieur.

Les symboles de l’apprenti, du compagnon et du maître sont bien identifiés lors de cette légende. Ces deux degrés nous font revisiter tout notre parcours maçonnique. Ils nous permettent de faire le bilan et de vérifier si nous ne faisons pas partis de la classe des imposteurs qui souhaitent accéder à un degré auquel ils prétendent indument accéder, tout comme les trois mauvais compagnons.

Suis-je digne d’appartenir à la classe des Grands Elus Parfaits et Sublimes Maçons ? « J’ai travaillé à me perfectionner. »

L’égo a-t-il cédé la place à l’humilité ?

Le postulant du cabinet de réflexion qui subissait l’épreuve de la terre est-il devenu un être vertueux ? Suis-je digne de cet anneau d’or qui me lie aux hommes vertueux ? VIRTUS JUNXIT, MORS NON SEPARABIT (ce que la vertu a uni, la mort ne pourra séparer)

Je ne peux répondre qu’une chose, « mes frères me reconnaissent comme tel » A ce stade, la pratique de la vertu ne supporte pas la dissimulation et l’imposture. Bref, notre démarche initiatique n’a-t-elle pas pour but de nous éclairer, de nous ôter le voile trompeur qui nous empêche de voir la réalité des choses ?

Sujet complexe, mais ô combien révélateur de la comédie humaine. A un moment ou un autre, sommes-nous tous des imposteurs par rapport à une situation donnée par rapport à un projet, un désir ? La descente au centre de la terre représente également la prise de conscience de soi, qui suis-je en fait ? Le passage de porte en porte marque la progression jusqu’à l’essentiel de son être. Le maître est transformé lorsqu’il sort du puits. Il a beaucoup appris sur lui-même, sur la nécessité de la perte de l’ego qui, mal maîtrisé nous relaie au rang des imposteurs.

Entre la pression de l’ego d’une part et le caractère naturellement relatif et partiel de nos affirmations d’autre part, il n’est pas possible d’exprimer la « Vérité absolue » ;  Cependant, si on en est lucide, avec de l’humilité et de la sincérité, l’œuvre de notre vie peut être positivement et moralement recevable.

Jean Verdun
Jean Verdun – Photo© Jean-Laurent Turbet

« Les impostures existent en loge comme ailleurs » écrit Jean Verdun passé grand maître de la GLDF, « tout groupement humain recèle des imposteurs, mais en loge, petite unité jamais soumise à des autorités régularisatrices, les imposteurs sont encore plus nocifs qu’ailleurs. Ils paralysent le système nerveux de la loge qu’ils parviennent à séduire et à dominer,  poursuit- il et je pense que l’on peut faire confiance en son analyse. 

Bien entendu, l’imposture est plus apparente chez les autres que sur nous-mêmes. L’observation des imposteurs que nous pouvons identifier peut nous aider à rectifier nos propres impostures…Ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu’il te fut fait à toi-même !

Je pense que l’homme « vrai » est celui qui est en quête de sens, en recherche de vérité et non pas dans l’exercice du factice, du fabriqué et du contourné.

« C’est en réglant ainsi ses inclinations et ses mœurs que l’on parvient à donner à son âme ce juste équilibre qui constitue la Sagesse, c’est-à-dire l’Art de la Vie. »

Visite l’intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée.

L’authentique Maçon est celui qui respecte les divers serments qu’il a prêté et que bien trop souvent il met entre parenthèse au fil des ans. Alors, Salomon, Hiram, Hénoch, Guibulum, quel que soit le modèle ce qui est important c’est l’apport des diverses qualités qu’ils nous ont léguées, justice, courage, sagesse et courage.

« Fais ce que tu dois, advienne que pourra ».

Quelle que soit notre démarche, je crois que c’est l’intention qui prévaut sur le résultat. Cette petite clochette intérieure qui nous fait savoir que notre action, nos desseins ne sont pas sains, et que poursuivre lucidement et sans état d’âme dans l’imposture nous place au statut des mauvais compagnons.

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Christian Belloc
Christian Bellochttps://scdoccitanie.org
Né en 1948 à Toulouse, il étudie au Lycée Pierre de Fermat, sert dans l’armée en 1968, puis dirige un salon de coiffure et préside le syndicat coiffure 31. Créateur de revues comme Le Tondu et Le Citoyen, il s’engage dans des associations et la CCI de Toulouse, notamment pour le métro. Initié à la Grande Loge de France en 1989, il fonde plusieurs loges et devient Grand Maître du Suprême Conseil en Occitanie. En 2024, il crée l’Institution Maçonnique Universelle, regroupant 260 obédiences, dont il est président mondial. Il est aussi rédacteur en chef des Cahiers de Recherche Maçonnique.

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