ven 06 juin 2025 - 03:06

Transgression et tradition

(du latin toujours « trans » et « gredere » passer au delà, est une tentation permanente de l’humain. « Passer de l’autre côté », « traverser », « dépasser une limite », d’où l’idée d’enfreindre (un ordre, une règle, une loi). Cette transgression est un mode d’évolution dans le domaine des conventions sociales. Mais quand est-il dans le domaine de la Tradition ?

Passer au delà de la Tradition voudrait dire sortir de la Tradition, sortir de son cadre pour aller au dehors : mais au dehors, ce n’est plus la Tradition.

Dans le cadre de la Tradition, la transgression est un moyen de comprendre où est l’erreur, où sont les limites de la Vérité. Ce ne peut être qu’un pas de côté suivi d’un autre pas pour revenir dans la Tradition. Est ce à dire que nous ne sommes pas libres dans la Tradition ? Bien sûr que non !

Nous sommes libres et la Tradition nous apporte cette liberté à un degré que ne nous offre pas la convention sociale. Le maçon est un homme libre car il est un homme de bonnes mœurs : si en était autrement il serait l’esclave de son ignorance, de son fanatisme et son ambition. Il ne peut donc pas choisir le Mal, toutes ses actions, toute sa recherche se situent dans le domaine de la Vérité et de la Justice. La transgression dans ce contexte est une régression qui ne peut être que passagère au risque de perdre ses repères traditionnels.

La transgression reflète surtout un désaccord plus ou moins profond avec une idée et/ou opinion commune, comme elle peut être une attitude. La transgression permet de développer, voir de tester des « idées nouvelles » si chères aux francs-maçons. Idées nouvelles qui, hélas, sont peu nombreuses. Sauf que voilà, courir des risques, hé bien c’est risqué. On préfère de loin le petit confort de son petit quotidien dans sa petite vie. Cependant, dans le domaine de l’idée, le risque n’est pas tout à fait faire du saut à l’élastique. La véritable transgression, celle qui est porteuse de sens, est la remise en cause d’un ordre moral.

Est-ce à dire que les francs-maçons ne sont pas transgressifs et très souvent soumis ? Il n’y a qu’un pas !

Pourtant, c’est la transgression qui ouvre à la modernité et lui donne toute sa saveur.

« Pour qu’il y ait transgression, il faut que l’acte soit intentionnel, qu’il soit porteur de sens, et risqué. » explique Georges Balandier, anthropologue.

S. Freud

Psychologiquement, la transgression est prévisible. Le mal est inscrit dans la liberté humaine comme possibilité dès qu’elle est pensée comme libre arbitre et placée face à un interdit. Pour Freud, le désir de transgression persiste là où s’applique l’interdit ; c’est le domaine de l’ambivalence affective vis à vis de l’autorité. Le tabou est le symptôme d’un compromis entre deux tendances en conflit : obéissance à la Loi et désir persistant de sa transgression. Ainsi, tout système de tabou consolide une certaine relation à la mort telle que vécue par chaque société ; c’est la lutte entre Eros et Thanatos.

Dans l’ordre politique ou théologico-politique, quand la loi est tyrannique, ceux qui la transgressent sont célébrés comme Héros du peuple et de la morale.

Dans l’ordre anthropologique et symbolique, la transgression aura le sens d’une progression ou d’une régression selon le statut reconnu au monde qui est garanti par le respect de la règle bafouée. Ainsi, le meurtre ou l’inceste semblent faire régresser en deçà de l’humain (on parle de déchaînement bestial de pulsions agressives et sexuelles). Cependant, beaucoup de formes de progrès scientifiques ont impliqué de transgresser des interdits religieux (dissections du corps humains, recherches alchimiques).

Ainsi, plusieurs questions se posent :

Ontologiquement, le mal naît-il de la transgression distinguant le bien et le mal, le permis et le défendu ou le mal précède t-il la loi ? Si c’est le cas, la transgression est la manifestation d’une perversion plus fondamentale.

D’autre part, le mal est-il dans la transgression de l’interdit ou dans l’interdit qui brise le mouvement du désir et brime la liberté de l’individu ?

La Liberté guidant le peuple. Eugène Delacroix

Est-il nécessaire alors d’accepter l’illusion de la liberté et l’interprétation du mal comme une faute ? Dès lors, nous pouvons penser que la transgression s’accomplit toujours dans le possible, elle révèle que le possible dépasse la limite du permis. Elle dénonce l’interdit qui restreint la sphère du possible ; en d‘autres termes, le champ de l‘éthique et la moralité ne s‘accorde pas d‘une « juste tension » dans une société en déséquilibre anarchique ou autoritaire. Bouddha Gautama signifiait ainsi qu’un instrument musical produisait un son harmonieux lorsque ses cordes étaient « justement tendu » : assez pour produire un son harmonieux, et pas trop pour ne pas rompre. Il en est de même pour l’homme et pour la société qu’il constitue.

L’interdit et la transgression permettent de réaliser une distinction. Dès lors, l’opposition entre le bien et le mal devient secondaire, elle permet en fait de révéler à l’homme sa part de divinité, sa surhumanité dans la mesure ou cette distinction s’accomplit dans une éthique de consentement libre et éclairé (prise en compte des avantages et des inconvénients).

Dante et la Porte de l’Enfer

Du point de vue sociologique, lorsque l’offre institutionnelle n’est plus en adéquation avec la demande sociale, il y a souffrance. De cette souffrance naissent des alternatives, des tentatives avortées, récupérées ou rejetées, jusqu’à ce qu’un beau jour, un homme se distingue : il parvient à réaliser un processus de séparation de son groupe d’origine, mort symbolique et renaissance sous une autre forme… voyant cette opportunité, beaucoup d’autres individus le réalisent ensuite, jusqu‘à ce que cette alternative devienne une norme intégrée. Ceci en vertu du fait qu’une société ne peut évoluer que lorsque les individus qui la composent ont eux-mêmes réalisés cette métamorphose. En ce sens, l’évolution d’une société est à l’image de la croissance d’un arbre de vie où chaque « poussée » renforce le tronc d’une couche externe vive. Chaque tentative de pratiques alternatives sont autant de « pousses de détresse » porteuses d’espoirs et des futurs fruits de notre travail de recherche.

Sans elles, le tronc « porteur, figé et mort » de nos institutions est destiné à pourrir et à craquer sous le poids de ses charges, il n’a plus la souplesse de résister aux tempêtes s’il n’est plus renforcé, protégé et nourri des forces vives et de l’énergie de sa matrice : la transgression. Ainsi, grâce à ce phénomène vital, véritable « témoin et souffle de vie » d’expiration (rejet) et d’aspiration (alternative) que naissent, vivent et meurent les faits sociaux, ces feuilles saisonnières qui permettent à notre société de croître et grandir.

Michel Maffesoli
MICHEL MAFFESOLI, SOCIOLOGUE, PARIS, LE 10 AVRIL 2014.

Selon M. MAFFESOLI, membre de la maçonnerie et sociologue, le retour du temps des tribus n’est pas une nouvelle barbarie, il est au contraire un renversement qui nous invite à retrouver le rythme de la vie, nous ouvre à l’altérité. Dans cet idéal communautaire, notre imaginaire renoue avec la sensibilité et la solidarité qu’elle engendre face à l’effondrement des idolâtries de la raison, de l’histoire, du progrès et face à l’épuisement de l’individualisme moderne.

Toujours selon M. MAFFESOLI dans le temps des tribus p. 25 : « l’individualisme est un bunker suranné, et comme tel mérite d’être abandonné… ». C’est un glissement de l’histoire ou les incantations moralistes ne sont plus de mise. La nouvelle éthique sociale dans son sens strict éthos comme lieu d’habitation, demeure que l’on partage avec les autres est la structure permanente et instable où l’intensité du moment tend à prévaloir, ce que résume exactement M. MAFFESOLI : « la sensibilité collective issue de la forme esthétique aboutit à une liaison éthique ». L’instant est bien l’horizon dans lequel se reconnaît la créativité quotidienne, car il y a saturation de l’arraisonnement technocratique de la nature, fin de la maîtrise rationnelle du social, et appel à penser le réenchantement du monde … au moyen de la transgression.

Dans la Bible, la première transgression est interprétée comme une désobéissance qui aboutit à une sanction : la sortie de l’Eden. Selon le texte dogmatique, la faute originelle commise par Adam a fait tomber la nature humaine, et c’est Jésus Christ par son sacrifice sur la croix qui nous a rachetés du péché originel. L’état parfait du commencement est remis en cause par un accident, il justifie l’épreuve du Christ pour le rétablissement du paradis perdu. Le thème du péché originel établit une thèse selon laquelle la transgression établie et nécessaire n’est pas forcément péché, elle est une épreuve qualifiante. D’une part, nous n’avons pas commis une faute car le péché originel est l’état d’imperfection constitutionnelle dans laquelle naissent tous les hommes (péché étant traduit du latin peccatum signifiant « défaut »). D’autre part, le serpent est « l’initiateur » de la transgression, il oriente Ève et Adam sur le chemin de l’émancipation pour réaliser le projet de Dieu pour l‘homme : utiliser avec l‘aide du serpent, le « mauvais penchant » de l‘homme imparfait de façon à ce que cette puissance initie l‘homme à la vie adulte.

Dieu fait ainsi de l’homme son allié pour que devenu adulte, il puisse maîtriser la puissance du serpent et le contraindre à servir. Ainsi, la mort fait partie du processus d’initiation où l’épreuve est une re-naissance, où la perte de l’état d’innocence oblige l’homme à l’état de connaissance à affronter les souffrances de notre monde ingrat et hostile, pour le métamorphoser à pouvoir être « le Royaume conforme au projet de Dieu ».

Dans le nouveau testament, c’est l’envoyé de Dieu, le fils de l’homme qui transgresse les lois et les règles. Il agit en toute dépendance des pouvoirs parce qu’il est oint, il apparaît vite comme un agitateur. Sa notoriété s’élargit, il fait notamment sortir les marchands du Temple en rompant l’accord général d’exploitation commerciale qui arrangeait Grands Prêtres et marchands. Il s’en fait des ennemis et sont arrestation est immédiate. Conduit pour interrogatoire chez Ann, Caïphe puis

Ponce-Pilate qui opposera sept excuses aux accusateurs juifs pour proposer de le relâcher, la seule raison d’état conduira à faire crucifier le Christ. Par sa vie et sa mort, Il nous démontre que le formalisme n’est plus de mise, en ne fondant plus sa vie sur les valeurs et les sécurités reconnues par le monde. Nous nous devons de comprendre le monde par une parole qui n’est pas produite …

Au huitième degré de Loge de Perfection du REAA, le très puissant Maître met en garde ceux qui s’engagent dans la Tâche Sacrée :

– Savez-vous qu’HIRAM personnifie la Connaissance et la liberté détruits par l’ignorance, l’orgueil et l’ambition ?

Il poursuit plus loin :

– En vous joignant à nous, vous attirez sur vous la fureur de la foule, le mépris des puissants de ce monde. Votre sort sera la pauvreté, et, aux yeux des non-initiés, le déshonneur. Etes-vous prêts ?

En Franc-Maçonnerie, nous allons voir que les exemples de transgression sont multiples, ils sont liés à notre condition d’initié et accompagne notre progression, je vais vous présenter quatre exemples de transgression présent dans nos rituels : l’initiation, le meurtre de Maître HIRAM au troisième degré, la transgression du devoir de discrétion de JAHOBEN au 6ème degré, et enfin l’acte de vengeance de JAHOBEN qui tue le meurtrier de Maître HIRAM malgré les ordres du Roi SALOMON.

– L’initiation est cette première transgression. Le rituel initiatique reconstitue les phases du phénomène humain fondamental : la mise en scène des besoins mimétiques de l’homme, qui, en se fondant dans une nouvelle identité, génère une crise conflictuelle où il transgresse les interdits. La disparition d’un « double identifié », le meurtre d’un modèle confère généralement le rôle de la victime émissaire à celui qui incarne l’archétype véhiculé par le mythe : le testament philosophique et les épreuves successives qui composent l’initiation maçonnique montrent bien que des ténèbres, le profane prisonnier de ses illusions, se meurt pour renaître à la lumière, initié aux mystères de la nature. Le voyage initiatique place l’homme au commencement d’un long parcours dont le sens et l’objet résident dans la connaissance de lui-même. Les étapes graduelles de ce voyage où se réalise la prise de conscience progressive du « soi » va mettre en exergue le rôle de la transgression des valeurs illusoires pour approcher la vérité unique. Il est nécessairement nécessaire de transgresser l’illusion du monde sensible pour accéder aux mystères de la nature et au centre de toute chose. L’être est emprisonné par toutes les sensations que le cerveau mémorise. Le « bien-vivre », lié d’une part à notre agrément et aux commodités nécessaires à notre bien-être, et d’autre part avec les besoins liés à la santé et à la vie, met en évidence la distinction entre les vérités ontologiques essentielles et le développement social et contingent de l’entendement humain. L’initiation maçonnique sous-tend le dépassement, la « transgression » des illusions du monde sensible.

Nicomaque dans Ethique1 dit : « l’homme intempérant agit par désir, mais non par choix, tandis que l’homme maître de lui, à l’inverse, agit par choix et non par désir ». Ainsi, le choix de notre initiation en Franc-Maçonnerie est marqué par le désir d’affranchir notre condition humaine des vérités illusoires, pour aller vers la lumière et la vérité essentielle. Notre inlassable devoir de recherche nous oblige à perpétuellement transgresser le carcan de nos pensées cartésiennes pour les élever jusqu’aux demeures éternelles, là où rayonnent toutes les vertus … Cette expérience intime que nous partageons dans notre fraternité maçonnique nous enseigne que transgression et initiation sont indissociables ; le dépassement de soi bouleverse profondément l’individu, cette transgression est une épreuve nécessaire, elle est un facteur d’acquisition de connaissances, et de progression dans notre cheminement d‘initié.

– Au troisième degré, le meurtre du Maître HIRAM par les mauvais compagnons signifie que nous sommes à tout moment susceptibles de trahir la vérité par pure cupidité. Cet épisode nous enseigne qu’une vigilance de tous les instants est nécessaire. En l’occurrence, cela nous engage à « rechercher et à retrouver en soi les meurtriers du Maître Ethique à Nicomaque, III. HIRAM », en d’autres termes, cette recherche nous incite à perpétuellement transgresser nos propres limites, en remettant en question les certitudes qui pourrait porter atteinte à la vérité. La perte de la Parole (conséquence du meurtre), sa recherche des maîtres partis vers l’ouest, et leur retour avec les mots substitués sont la réalisation du processus de quête perpétuelle de la vérité. Comme la trahison du Christ par Juda, le meurtre de Maître Hiram est la Transgression qui permet aux adeptes de réaliser une prise de conscience : ne jamais cesser de rechercher la vérité est une perpétuelle nécessité dans la démarche maçonnique.

– Au sixième degré, YAHOBEN est surpris à épier la conversation du roi SALOMON et HIRAM, roi de Tyr. Son attitude, plus dictée par le souci de protéger son maître que de surprendre des secrets, font sursoir à son exécution. Ce degré nous enseigne que la curiosité peut être motivée par une volonté légitime : YAHOBEN, au péril de sa vie, va transgresser son devoir de discrétion pour protéger son maître. Son « sacrifice d’amour », son abnégation nous permet de comprendre que notre soif de connaître pour parvenir à la vérité (ou ne pas permettre que lui soit porté atteinte) est un acte de transgression qui pourra être pardonnée au titre d’acte participant à la quête de connaissance. Elle distingue le « fauteur » dans le sens où sa volonté de sacrifice signale son abnégation à la cause de son maître (conscience et motivation pour permettre à la vérité d’être établie et de régner). Ce sixième degré : secrétaire intime, marque ainsi la différence entre deux formes de curiosité et fait comprendre combien celle-ci, stimulant de l’intelligence, est utile dans le chemin de la vérité.

– Au neuvième degré, YAHOBEN transgresse l’ordre du roi SALOMON en tuant AVIRAM, le meurtrier du Maître HIRAM. YAHOBEN ne doit la vie qu’à l’intercession de ses frères devant SALOMON pour obtenir le cycle infernal de la vengeance. Il obtient ainsi le pardon. La vengeance et la désobéissance de YAHOBEN déclenche le courroux du Roi, mais après avoir entendu la supplication des autres élus, le cycle infernal de la vengeance est interrompu et SALOMON lui pardonne.

La morale du degré de Maître Elu des Neuf est qu’en aucun cas, la vengeance n’est permise. Elle nous enseigne que nous ne devons pas nous substituer au jugement de notre autorité, car le cycle infernal de la vengeance risque de nous soumettre au même châtiment.

Il est nécessaire de faire une nuance entre l’acte injuste commis par ignorance, vice ou cruauté, contre lequel notre devoir nous enseigne de nous élever, et le cas où il s’agit de remettre à l’autorité un meurtrier reconnu coupable d’un acte déjà consommé. La désobéissance de JAHOBEN a soulevé l’indignation de SALOMON, et grâce à l’intercession de ses frères, il a eu la vie sauve car le ROI a retenu la motivation de son geste, sans tenir compte de l’acte de transgression qui est un outrage à l’autorité. Nous pouvons en déduire qu’en nous faisant justice nous-mêmes, nous outrageons Dieu dans son infini bonté, car chacun doit pouvoir être entendu et doit avoir la possibilité de rachat de ses fautes, si tel est le désir de notre tout puissant créateur.

En conclusion, nous observons dans nos rituels maçonniques, que transgression, initiation et progression sont indissociables. Tout est en permanence dépassement de limites lorsqu’il s’agit de réalisation effective de l’homme.

La franc-maçonnerie est un reflet de notre société, son miroir. Notre société, si elle est complexe, s’est durcie. Les extrémismes politiques et religieux prennent la place se présentant comme les nouveaux idéologues, porteurs de sens. Ils présentent un visage de fausse-transgression, voulant revenir à un ordre moral passé. La transgression n’est pas la nostalgie du passé mais le désir de l’avenir. Ainsi, être transgressif en franc-maçonnerie est devenu de plus en plus difficile car c’est paraître être à contre-courant. Être transgressif c’est revenir au chaos sans cesse, renaître régulièrement.

La franc-maçonnerie, actuellement en crise d’identité, semble de moins en moins en être capable et, pire encore, l’accepter. La transgression est pourtant créatrice.

La transgression se présente comme un élément incontournable de notre processus de connaissance de soi. C’est donc en toute connaissance de cause, qu’un Franc-maçon, avant tout passage à l’acte réactionnel face à une attitude inconvenante, doit réfléchir aux motivations et à l‘enseignement de cette transgression. Il n’y a rien qui ne doit être patiemment pensé, soupesé, retourné et réexaminé en toute collégialité, sous peine de devoir amèrement regretter un acte isolé que nous n’aurions pas dû commettre.

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Oscar-Wilde-par-Napoléon-Sarony

La transgression n’est pas loin si avec Oscar Wilde nous sommes prêts à admettre que « La seule façon de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder » ?

Alors oui la transgression nous guette à chaque prise de décisions. Le résultat en sera équitable ou pas mais sans doute aveugle du point de vue de la Nature. Notre Culture seule pourra différencier le Bien et le Mal, nous aider à maitriser nos passions et nous rendre capable de choisir.

1 COMMENTAIRE

  1. Transgression et tradition,
    si l’on considère l’ordre moral comme une tradition, peut-on transgresser l’ordre moral et si l’on peut, doit-on le faire ?

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Christian Belloc
Christian Bellochttps://scdoccitanie.org
Né en 1948 à Toulouse, il étudie au Lycée Pierre de Fermat, sert dans l’armée en 1968, puis dirige un salon de coiffure et préside le syndicat coiffure 31. Créateur de revues comme Le Tondu et Le Citoyen, il s’engage dans des associations et la CCI de Toulouse, notamment pour le métro. Initié à la Grande Loge de France en 1989, il fonde plusieurs loges et devient Grand Maître du Suprême Conseil en Occitanie. En 2024, il crée l’Institution Maçonnique Universelle, regroupant 260 obédiences, dont il est président mondial. Il est aussi rédacteur en chef des Cahiers de Recherche Maçonnique.

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