mer 07 mai 2025 - 20:05

Patrick Carré nous parle de sa vision de « l’Alchimie »

Lors de l’initiation maçonnique au degré d’Apprenti, (1) trois principes clés du Grand Œuvre alchimique, le « mercure« , le « soufre« , et le « sel » figurent parmi les premiers symboles découverts par les récipiendaires dans le Cabinet de réflexion, appelés à réapparaître sous différentes formes lors du Grand Œuvre. On les rencontre dans les ouvrages des « Enfants d’Hermès » (les alchimistes) où est conté le combat des « deux natures », (2) dont l’une est appelée le « fixe« , l’autre le « volatil« .

Maison dite de Nicolas Flamel
Maison dite de Nicolas Flamel

Ce combat est pour Nicolas Flamel celui d’un dragon ailé et d’un dragon sans aile, qu’il appelle le « mâle » et la « femelle« , pour Avicenne celui de la chienne de Corassène et du chien d’Arménie, et pour Cyrano de Bergerac celui de la Salamandre et de la Remore. Plus couramment, ces deux protagonistes sont connus sous les noms du « mercure » et du « soufre« , quoique le premier n’ait pas plus de rapport avec le métal des thermomètres que le second n’en a avec le soufre des allumettes.

Le nom même de l’Art d’Hermès montre que la primauté a toujours été accordée au « mercure« , qui est censé se présenter le premier dans le déroulement du processus opératoire où son rôle de femelle et de mère l’a fait considérer comme la vraie matière et le « vase » de l’œuvre. Le « mercure » correspond aussi au chemin et au voyageur qui chemine, et le soufre au moteur qui anime le voyageur et au but du voyage.

« Le soufre philosophique considéré comme le dieu et l’animateur du Grand Œuvre révèle par ses actions une énergie formatrice comparable à celle de l’Esprit divin« 

(Fulcanelli, Les Demeures Philosophales)

Tandis que le symbolisme du mercure évoque souvent la volatilité de l’air et la passivité des eaux, le soufre entraîne parmi son cortège d’images celles où dominent la fixité de la semence, de la terre, et de l’activité du feu.

Le troisième élément, le sel, est le substrat des deux premiers. « Un certain sel central, principe radical de toutes les choses, est le premier corps dont se revêt l’esprit universel et contient en soi les autres principes. Il est appelé sel hermétique à cause d’Hermès qui en a, dit-on, parlé le premier, mais on peut légitimement l’appeler sel hermaphrodite, parce qu’il participe de toutes les natures. » (Nicolas Lémery, Cours de chymie) Ce principe essentiel de toutes choses, visible et pondérable, constitue la manifestation sensible de l’assemblage des deux natures, que les chimistes nomment fixe et volatile mais qu’à aucun moment on ne saurait trouver dans la réalité séparées l’une de l’autre. René Alleau souligne que « le sel n’est pas un principe mais une conséquence de l’union du soufre et du mercure … le rôle du sel consiste à maintenir entre l’action sulfureuse et la passion mercurielle un constant équilibre comparable à celui que réalisent les mouvements de la marche humaine où alternent et se succèdent les appuis et les phases de suspension. »

La première chose à rechercher par les alchimistes au commencement de leur Grand Œuvre est la « matière première« , leur « sujet » auquel ils ont donné quantité de noms tels mercure, arsenic, or, antimoine, plomb, y compris celui sous lequel il est désigné par les minéralogistes, la « stibine » sous sa forme brute, le « stibium » du Chevalier du Soleil, 28è degré du REAA. Mais cette matière doit aussi être éligible, c’est-à-dire recevoir l’empreinte de l’esprit. René Alleau a beaucoup insisté sur cette prédisposition de l’esprit sans laquelle aucun résultat d’ordre opératif ne saurait être obtenu. Quoique dure et sèche, la matière première doit être susceptible de s’amollir pour accepter cette empreinte spirituelle transmise par l’alchimiste et devenir à la fois matière et esprit.

Ces conditions étant réunies,

« La matière première du Grand Œuvre, noire mais belle, commune, sans valeur, peut être trouvée en tout temps et en tout lieu chez toutes les personnes (alchimistes d’esprit), contient tout ce qu’il faut pour accomplir l’ouvrage. Le Chaos métallique produit des mains de la Nature contient en soi tous les métaux et n’est point métal. » (Le Psautier d’Hermophile à Philalèthe, Pierre Jean Joubert de la Salette) « Ainsi Ce chaos devenu corps contient confusément la plus pure semence et la plus proche substance qu’il y ait des minéraux et des métaux. »

(Fulcanelli, Les Demeures Philosophales)

(3) On voit souvent, dans l’iconographie alchimique, cette substance indiquée sous l’image d’un dragon noir couvert d’écailles et crachant des flammes.

Cet antimoine, est un élément chimique semi-métallique souvent allié au plomb, présent dans de nombreux minéraux, sous forme d’oxydes ou de sulfures. (4) D’aspect blanc argenté et cassant, il présente des propriétés intermédiaires entre celles des métaux et des non-métaux. C’est Pline l’Ancien qui aurait désigné le sulfure d’antimoine du nom latin de « stibium« , (5) en opérant une distinction entre la forme mâle, la stibine, et la forme femelle, décrite comme supérieure, plus lourde, et moins friable, l’antimoine métallique trouvé à l’état naturel. Appelé « mesdemet » dans l’Égypte antique, l’antimoine était utilisé par les deux sexes et par toutes les classes sociales comme un fard à paupières pour protéger des rayons ardents et aveuglants du soleil et faire paraître les yeux plus larges.

L’Alchimie du maçon © Bibliothèque nationale de France

Une étymologie du terme « antimoine » propose le terme grec « antimonos« , littéralement « contre un« , se référant au fait que l’antimoine ne se trouve à l’état naturel qu’en tant qu’alliage, en particulier ici aux sept métaux entourant le soleil du Tableau de Loge du Chevalier du Soleil. La préposition « anti » signifiant également « en face de » induit ici le sens de « en face de l’un« , « en face du soleil« , le Soleil représentant l’unité de l’Être Suprême, l’unique et seule matière du Grand Œuvre de philosophie. Les Égyptiens illustraient le regard fixant le soleil par l’oudja, l’œil solaire, l’un des emblèmes maçonniques représenté dès le premier degré au centre d’un triangle à l’Orient des Temples, et figurant sur le bijou du Chevalier du Soleil dans un triangle radieux en or. C’est aussi l’œil de l’Aigle, car lui seul peut fixer sans crainte le soleil et déclencher (c’est-à-dire lever la clenche, le petit levier substitué à la clé) sous l’effet du feu la volatilisation progressive de cette « materia prima« , cet antimoine, dit le rituel du degré, principal élément de toute chose d’où l’on tire l’Alkaes, l’Œuvre des philosophes.

C’est dans cet état d’esprit que les Maçonnes et Maçons en quête de lumière travaillent à la gloire du Grand Architecte de l’univers. La gloire qui est un halo de lumière apparaissant dans un nuage de gouttelettes d’eau, symbole dans la cabale juive d’un voile dissimulant en son sein la lumière de Dieu, est réduite en maçonnerie à une acclamation, presque à une invocation. Comme tous les symboles de lumière du temple maçonnique, la gloire éclaire régulièrement l’esprit et l’âme des Maçons au travail durant leurs voyages intérieurs, leurs paroles et leurs silences entre le Sud et le Nord, et entre l’Orient où rayonne le delta et l’Occident où s’élèvent les deux colonnes d’un H, Jakin et Boaz.

« La lettre H, ou du moins le caractère graphique qui lui est apparenté, a été choisi par les philosophes pour désigner l’esprit, âme universelle des choses, ou ce principe actif et tout-puissant que l’on reconnaît être, dans la nature, en perpétuel mouvement, en agissante vibration. (6) C’est sur la forme de la lettre H que les constructeurs du moyen âge ont édifié les façades des cathédrales, temples glorificateurs de l’esprit divin, magnifiques interprètes des aspirations de l’âme humaine dans son essor vers le Créateur. Ce caractère correspond à l’êta (H), septième lettre de l’alphabet grec, initiale du verbe solaire, demeure de l’esprit, astre dispensateur de la lumière : « Ἥλιος, soleil ». C’est aussi le chef du prophète Elie, en grec Ἠλἰας, solaire, que les Écritures disent être monté au ciel, tel un pur esprit, dans un char de lumière et de feu. C’est encore le centre et le cœur de l’un des monogrammes du Christ : IHS, abréviation de Iesus Hominum Salvator, Jésus Sauveur des Hommes » …

« C’est enfin l’indication du premier échelon de l’échelle des sages, « scala philosophorum », de la connaissance acquise de l’agent hermétique, promoteur mystérieux des transformations de la nature minérale, et celle du secret retrouvé de la « Parole perdue ». Cet agent était jadis désigné, entre les Adeptes, sous l’épithète d’aimant ou d’attractif. Le corps chargé de cet aimant s’appelait lui-même Magnésie, et c’est lui, ce corps, qui servait d’intermédiaire entre le ciel et la terre, se nourrissant des influences astrales, ou dynamisme céleste, qu’il transmettait à la substance passive, en les attirant à la manière d’un aimant véritable. » (Fulcanelli, Les Demeures Philosophales)

La Pierre, objet de la quête des alchimistes, est présente depuis le début et durant tout le déroulement des travaux du Grand Œuvre, dont le secret consiste à la faire passer de puissance en acte. Les alchimistes distinguent la « Pierre des philosophes » de la (7) « Pierre philosophale« , la première désignant la matière de l’Œuvre, la seconde l’Œuvre accomplie dans sa perfection. Cependant, la Pierre des philosophes et la Pierre philosophale sont de même nature et dans le même rapport entre elles qu’un fruit vert et un fruit mûr. C’est l’assidité agressive et pernicieuse du raisin vert qui doit être détruite et transformée, par l’action équilibrée des rayons solaires, en liqueur généreuse et sucrée dont se font les grands vins.

Un œil de type delta doré
Un œil en or, rayonnant . Œil de chat , soleil.

L’origine cosmique de ces rayons solaires est ce différencie la chimie de l’alchimie. Parti du centre de l’univers, ce rayonnement est proprement le Verbe du commencement des temps, la Parole créatrice dont l’activité créatrice n’a jamais cessé de s’exercer pour présider à l’origine de toute production naturelle. Là repose un secret dont la révélation fut appelée par les Adeptes le « Don de Dieu », véritable animateur de la matière inerte à laquelle il transmet force et vie en s’y incarnant. De là lui vient son nom de « osée », tiré directement du grec « rosis », force. Les travaux du premier œuvre consistent justement à fabriquer un « filet » ou un « aimant » capable d’attirer cet agent et de le retenir…

« Cet ingénieux artifice est figuré (8) sur la quatrième planche du Mutus Liber (Livre muet d’auteur inconnu) par cinq toiles tendues sur des piquets fichés en terre pour recevoir cet esprit ou cette eau dont elles se gorgent et dont nous voyons un homme et une femme effectuer, par torsion d’un linge, l’abondante récolte. Ces toiles occupent exactement la place du « pavé mosaïque » au centre de la « loge d’apprenti » au premier degré de la « Franc-Maçonnerie Écossaise ». Les premières recueillent la rosée de mai ou la fleur du ciel, l’agent et le moteur de l’Œuvre. Le second reçoit la lumière de l’Orient, et l’incarne dans le tissage de ses carreaux, dont les couleurs noir et blanc sont précisément celles du mercure des philosophes. Notons que la torsion du linge par laquelle l’homme et la femme extraient le précieux liquide n’est pas sans rappeler la tension crée entre les deux colonnes du temple. L’homme et la femme symbolisent ensemble l’égrégore de la loge, qui peut être défini comme un groupe humain doté d’une personnalité différente de celle des indivividus qui le composent. L’égrégore le plus simple en Alchimie étant le Rebis, la chose double, le Mercure philosophique ou la Pierre, qui se réalise par l’union, sous l’influence d’une intense action énergétique, du mâle appelé soufre ou Soleil et de la femelle, mercure ou Lune. » (Eugène Canseliet, L’Alchimie et son livre muet)

Les alchimistes parlent de réductions successives pour illustrer les phases de transformations et transmutations régulières des métaux durant l’Œuvre au blanc, comme les Maçons géomètres parlent de leurs travaux réguliers, c’est-à-dire à la fois périodiques dans le temps et réguliers selon la règle, une régularité nécessaire à leur perfectionnement symbolique par degrés.

(9) Les Maçons se réfèrent à Tubalcaïn, l’ancêtre des forgerons du fer et de l’airain, pour travailler des métaux que les alchimistes transforment dans un ordre précis symbolisé par les planètes et les couleurs de l’œuvre : le plomb, Saturne et le noir, puis l’étain, Jupiter et le gris, puis l’argent, la Lune et le blanc, puis le cuivre, Vénus et le jaune-rougeâtre, puis le fer, mars et la rouille, et enfin l’or, le Soleil et le pourpre. La couleur pourpre culmine dans l’Œuvre au blanc et précède l’Œuvre au rouge, comme elle préfigure dans le R.E.A.A. et d’autres Rites le passage des degrés de Perfection à ceux du Chapitre.

Dom Pernety définit ainsi la réduction dans son Dictionnaire Mytho-Hermétique : rétrogradation(s) d’une chose parvenue à un certain degré de perfection, à un degré qui l’est moins, comme si avec du pain on faisait du grain de froment. Ainsi la réduction des métaux en leur première matière, si recommandée par les Philosophes (autre nom des alchimistes), est la rétrogradation des métaux philosophiques, et non vulgaires, en leur propre semence, c’est-à-dire en mercure hermétique. Cette réduction s’appelle aussi « réincrudation », et se fait par la dissolution du fixe par le volatil de sa propre nature, et duquel il a été fait… Volatil est dit de ce qui vole, qui s’élève en haut, qui se sublime au haut du vase dans la distillation, ou qui s’évapore par l’action du feu commun, ou du feu inné dans la matière, cause de la fermentation. On dit volatil par comparaison avec les oiseaux…

(10) « Les Philosophes ont pris assez ordinairement les oiseaux pour symboles des parties volatiles de la matière du grand œuvre, et ont donné divers noms d’oiseaux à leur mercure ; tantôt c’est un aigle, tantôt un corbeau, un cygne, un paon, un phénix, un pélican (symboles maçonniques des Rites à différents degrés, du R.E.A.A. en particulier) ; et tous ces noms conviennent à la matière de l’Art, suivant les différences de couleur ou d’état qu’elle éprouve dans le cours des opérations… Quand les Philosophes ont voulu désigner la volatilité et l’action du mercure dissolvant sur la partie fixe, ils l’ont appelé aigle, vautour, parce que ce sont des oiseaux forts et carnassiers … C’est l’aigle qui doit combattre le lion, suivant Basile Valentin et les autres Adeptes. La putréfaction est exprimée par ce combat, auquel succède la mort de ces deux adversaires. La noirceur étant une suite de la putréfaction, ils ont dit que des deux corps des deux combattants il naissait un corbeau ; tant parce que cet oiseau est noir, que parce qu’il se repaît des corps morts. A la noirceur succèdent les couleurs variées de l’arc-en-ciel. On a dit en conséquence que le corbeau était changé en un cygne, un paon, à cause des mêmes couleurs qui se font admirer sur la queue de cet animal. Vient ensuite la blancheur, qui ne pouvait être mieux exprimée que par le cygne. La rougeur de pavot qui succède, a donné lieu d’imaginer le phénix, qu’on dit être rouge, parce que son nom même exprime cette couleur (du grec ancien φοῖνιξ, phoînix, pourpre). » ( Dom Pernety en 1758 dans son Dictionnaire Mytho-Hermétique)

(11) De même, les natures volatile et fixe des Francs-Maçons alchimistes, symbolisées par deux triangles pointes en haut et pointe en bas, dissociées d’abord l’une et l’autre dans le chaos primitif de l’œuvre au noir, s’affrontent en combats réguliers dans l’œuvre au blanc avant de faire alliance et superposer symboliquement leurs deux triangles en formant un hexagramme aux noms divers : étoile de David, sceau de Salomon, talisman de Saturne. Cette étoile en deux dimensions est surtout le symbole d’un cristal en trois dimensions, composé de deux tétraèdres imbriqués parfaitement l’un dans l’autre, le « merkaba » des traditions égyptienne, juive et tibétaine. Avec le merkaba, c’est tout un état d’être, de connaissance et de conscience, qui investit l’initié(e) en lui conférant un degré de plénitude et de bien-être inégalé, embrassant et embrasant sa vie temporelle et spirituelle dans une perception et une aperception holistique.

L'Alchimie, Paracelse et Hippolyte Baraduc...
L’Alchimie, Paracelse et Hippolyte Baraduc…

Le chemin parcouru depuis le premier degré des Rites maçonniques peut ainsi s’éclairer d’un jour nouveau, et donner un sens renouvelé, non seulement aux symboles, mais à la méthode de transmission des connaissances par les questions-réponses des livrets remis aux Maçons durant leur parcours. Car les rayonnements de l’initié(e)-merkaba débordent largement du cercle du Maître, et ses rayons de conscience peuvent interroger toute la Nature qui lui répond, ses connaissances passant ainsi des jeux des questions-réponses symboliques et élémentaires, aux connaissances acquises méritées et aux prises de conscience d’un être responsable de sa destinée, s’interrogeant lui-même pour bien « se conduire » soi-même, aux sens physique, moral, mental et spirituel de ce verbe.

Le travail sur la Pierre des Maçons géomètres prépare ainsi la naissance de la Pierre des Maçons alchimistes et au succès de l’Œuvre Hermétique, tandis qu’à l’inverse le regard de l’alchimiste inspire aussi les tracés du géomètre. Dans les deux cas les Maçons travaillent également à se transformer eux-mêmes, à se perfectionner pour accompagner en conscience l’œuvre en cours, non seulement en donnant le meilleur d’eux-mêmes, mais en se projetant véritablement en esprit dans l’œuvre en cours. Ils donnent ensemble une saveur particulière à leur vie, un « parfum » subtil de joie à leur raison d’être, quand s’éclairent mutuellement les réalisations du géomètre et l’œuvre de l’alchimiste.

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Patrick Carré
Patrick Carré
Patrick Carré est un poète, philosophe et franc-maçon français, connu pour son œuvre mêlant littérature, spiritualité et symbolisme maçonnique. Initié à 23 ans à la Grande Loge de France, passé membre de la Juridiction du Suprême Conseil de France, il est à présent à l'OIAPMM (Ordre Initiatique Ancien et Primitif de Memphis Misraïm) membre de la Loge de recherche Imhotep à l'Orient de Nice, Souverain Grand Inspecteur Général (33è degré), et Sublime Prince de la Maçonnerie, Grand Régulateur Général de l'Ordre (87è degré).. Son travail explore l’initiation traditionnelle et la quête spirituelle, notamment à travers des poèmes et textes philosophiques. En 2023, il publie L’épopée alchimique des Maçons et Maçonnes (LiberFaber, 228 pages, 25 €), un recueil de plus de 1000 vers qui retrace les degrés maçonniques du premier au dix-huitième, accompagné d’un CD de textes lus et mis en musique par Gérard Berliner. Patrick Carré a également écrit d’autres ouvrages maçonniques, comme Francs-Maçons Alchimistes et Nous sommes tous androgynes, enrichis de contenus multimédias sur le tarot (chaîne youtube Le Tarot de la Renaissance, 12h de vidéos et 800 illustrations). Son œuvre met en lumière les liens entre franc-maçonnerie et alchimie, célébrant la transformation personnelle et spirituelle. Il fut Itinérant en 1980 durant 6 mois à l'Union Compagnonnique des Compagnons du Tour de France des Devoirs Unis, et Potier tourneur 5 ans dans une poterie artisanale et Artisan créateur indépendant.

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