Pour une lecture sans fin – Pour une meilleure compréhension de la pensée maçonnique – Pour avoir un bel objet dans sa bibliothèque – Pour s’en servir comme haltère avec ses 2 kilos – Parce qu’il est indispensable à tout franc-maçon – Parce qu’il procure du plaisir à le parcourir – Parce que c’est Solange Sudarskis qui l’a écrit (humour)
La spécificité lexicale du Dictionnaire vagabond n’est pas dans la terminologie, mais dans l’usage qui en est fait, et cela constitue véritablement un langage que l’auteure a dû apprendre depuis sa réception en Franc-maçonnerie. Cet ouvrage est le partage de cette formation. Chaque entrée est une porte dérobée vers un monde cognitif. Il y a une manière d’approcher l’histoire de la Franc-maçonnerie, ses référents symboliques et mythiques, un besoin de comprendre le parcours de l’initiation.
Solange Sudarskis a voulu une approche pluridimensionnelle des mots et expressions de ce Dictionnaire comme tout autant de symboles en essayant d’en dégager 4 aspects :
– Leur forme matérielle sous laquelle ils se présentent, on appelle cela le signifiant. Ce sont les entrées du Dictionnaire.
– Leur signifié en tant que concepts de pratiques symboliques non seulement celles de la Franc-maçonnerie mais d’autres aussi, telles la kabbale, l’alchimie, par exemple, quand c’était possible, pour les rapprocher de leur utilisation par les rituels et usages en FM. C’est ce que l’on peut appeler le contexte culturel.
– L’endroit de leur usage au cours des travaux de Loge selon les trois premiers degrés
– Leur intentionnalité issue des sources de la FM, en particulier dans les catéchismes, facilitant l’interprétation des rituels. Les mythes sont à cet égard des réservoirs d’archétypes qui exposent les grandes questions existentielles.
Conformément à la méthode dialectique, qui procède par «division et rassemblement», le Dictionnaire vagabond propose des éléments, apparemment séparés mais qui ne se suffisent pas nécessairement par eux-mêmes. C’est pourquoi ils renvoient à un ou plusieurs autres fragments faisant éclater le carcan abécédaire permettant «de passer d’un sens à un autre, mu par un élan, une sorte de ricochet du raisonnement et de l’imaginaire».
Quant aux illustrations, elles permettent une approche plus immédiate, à la fois réduction et extension du sens qui accompagne les entrées.
Pour aller plus loin, il en ressort, pour le lecteur, qu’une réflexion personnelle est nécessaire. Il s’agit, pour lui, de trouver sa propre grille de lecture de ce que lui offre la Franc-maçonnerie.
COMME L’ÉCRIT CHRISTIAN ROBLIN dans la préface, «ce dictionnaire si puissamment original va, dans sa nomenclature, du glossaire à l’encyclopédie, en passant par la définition des mots usuels et l’exégèse des formules consacrées. Comme son titre le laisse subodorer, il ne s’est pas limité à circonscrire étroitement son sujet, par le seul jeu des notions, des symboles, des figures et des expressions qui s’y rattachent coutumièrement, mais il a multiplié les entrées poreuses, les enjambements épistémiques qui complètent la compréhension du domaine et c’est ainsi, qu’en butineuse ordonnée autant qu’inspirée, Solange Sudarskis a déployé sa curiosité sur tous les terrains, facilitant, par ses fréquents renvois des circulations rationnelles et des acquisitions approfondies, avec une unité de style et une vivacité d’esprit qui donnent à l’ensemble une passionnante et vertigineuse vitalité : expositions aussi rigoureuses que foisonnantes, approches aussi singulières que méthodiques, embardées aussi compréhensibles qu’inattendues».
Retenons le résumé de la note de lecture de l’éditeur. ICI
Le “Dictionnaire vagabond en Franc-maçonnerie” de Solange Sudarskis est une œuvre colossale qui explore en profondeur l’univers de la franc-maçonnerie.
Ce dictionnaire ne se contente pas d’une simple définition des termes maçonniques. Il propose plutôt un voyage initiatique à travers les symboles, les rituels, et les concepts fondateurs de la franc-maçonnerie. L’auteure, par une approche à la fois érudites et poétique, invite le lecteur à une réflexion personnelle sur les mystères de l’Art Royal.
Les points clés de cet ouvrage :
- Une approche “vagabonde” et personnelle : L’auteure ne se limite pas à une approche académique, mais propose une vision personnelle et intuitive de la franc-maçonnerie, en tissant des liens entre différents concepts et en ouvrant des perspectives inattendues.
- Un réseau dynamique de significations : Chaque terme du dictionnaire renvoie à d’autres, créant un réseau complexe et vivant de significations qui invite le lecteur à explorer les différentes facettes de la pensée maçonnique.
- Une ouverture aux autres traditions : L’auteure établit des liens entre la franc-maçonnerie et d’autres courants spirituels et philosophiques, tels que la kabbale, l’alchimie, et la gnose, enrichissant ainsi sa compréhension.
- Un style poétique et méditatif : Le langage utilisé est riche en images et en métaphores, invitant le lecteur à une réflexion profonde et à une exploration intérieure.
- Une œuvre en constante évolution : Cette deuxième édition propose de nouvelles analyses et des renvois internes supplémentaires, témoignant de la volonté de l’auteure de poursuivre son exploration de la franc-maçonnerie.
En résumé, le “Dictionnaire vagabond en Franc-maçonnerie” est un ouvrage incontournable pour tous ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de la franc-maçonnerie. Il offre une vision à la fois rigoureuse et poétique de cette tradition millénaire, invitant chacun à construire sa propre compréhension des symboles et des mystères qui la composent.
Ce dictionnaire est bien plus qu’un simple ouvrage de référence. C’est un véritable compagnon de route pour tous ceux qui souhaitent s’engager dans une quête spirituelle et personnelle.
Ouvrage de 850 pages, Dimensions : 20.2 x 4.5 x 29.8 cm, Poids : 2,02 Kilogrammes :
C’est un très beau livre que je consulte toujours avec autant de plaisir et que j’offre aux AA.
Chaque franc-maçon devrait disposer de cet ouvrage dans sa bibliothèque. C’est ce que disait notre BAS Solange au sujet de son dictionnaire, de façon humoristique, évidemment. Au delà de cette remarque, je me suis aperçu de la réalité de son propos. Ce n’était pas qu’une plaisanterie mais bien une constatation avérée. Merci à toi Solange pour cette remarquable œuvre qui devient une référence pour moi avec ses 850 pages de recherches et de travail