« On me reconnait comme tel ! »
La reconnaissance commence par les pourboires, vous m’avez bien servi, je vous en suis reconnaissant… C’est ce qui va faire que la prochaine fois on va vous reconnaître.
On vous attribue un signe de reconnaissance, ici la générosité, une sorte de laisser-passer. Ce qui pourrait faire dire dans ce cas : nous vous reconnaissons avec la complicité de ceux qui nous entourent, la personne comme telle, c’est à dire généreuse.
Qui dit reconnaissance dit acceptation des autres pour validation.
Aussi un personnage public qui souhaite la reconnaissance doit d’abord traverser les épreuves des médias qui vont le valider, afin qu’il puisse ensuite gravir les marches et se hisser en haut de la pyramide. Cette fameuse pyramide que connaissent bien les sociologues et qu’on nomme pyramide de « Maslow ».
A lui ensuite de s’en arranger, car dans ces hauteurs, circulent le syndrome du principe de « Peter » qui si je résume très brièvement fait que vous êtes arrivés au seuil de vos compétences.
Personnellement, je vois plus la reconnaissance comme l’accomplissement d’une démarche personnelle, philosophique voire ésotérique qui vous procure, joie, bonheur, calme, qui vous comble en vous faisant progresser, et qui prolonge votre richesse intérieure.
J’vais m’arrêter là
Cependant, je crois qu’il y a un lien fort entre reconnaissance et différence que ce soit dans des courants de pensées ou chez les individus. Dans le cas d’une personne, médiatisée ou pas, il ya nécessité de sa part de se situer un peu en dehors des autres.
On pense détenir des vérités qui nous poussent à nous marginaliser.
En franc-maçonnerie nous nous protégeons et on peut se demander si nos signes de reconnaissance ne sont-ils pas en quelque sorte des remparts pour protéger la reconnaissance que nous vivons et pour laquelle nous nous devons d’être sur nos gardes.
« Eh! toi le gadjo, parait qu’ t’es du voyage! »
Permettez moi cette séquence « Souvenirs ». Jeune artiste, j’ai choisi de m’orienter vers le métier de clown qui entre autres me fit rencontrer des artistes de grande notoriété, mes pères, parfois mes frères et collègues de travail. Une sorte de secret nous reliait surtout par rapport au travail. Nous apprenions les astuces du métier, le savoir-faire sur la scène pour être accepté, aimé, voire apprécié, ce que pratiquent de façon plus opérative les compagnons.
Ainsi j’ai côtoyé le Monde du Cirque qui lui s’intègre dans le Monde des Gens du Voyage.
Ainsi j’ai rejoint l’univers des voyageurs avec leurs modes de vie, leurs secrets et j’ai pratiqué leur langage pour me protéger.
Ainsi j’ai connu ces premières initiations qui allaient me conduire plus tard sur la voie maçonnique.
Nous parlions entre nous ce langage des gens du voyage quand nous ne voulions pas nous faire entendre par l’autre, le gadjo…
C’est ce que je vous propose de prolonger sur la vidéo de la Minute du Grand René ci-dessous:
Par différence avec le message qui suit : C’est Hautement initiatique tout cela : on ne reconnait pas ce que l’on ne connait pas ! Encore et toujours , c’est LA CONNAISSANCE qui nous occupe en FM , on ne peut l’ignorer (gnose).
C’est du profane.