jeu 03 octobre 2024 - 23:10

“Chimères” : Quand l’imaginaire devient initiatique

Le vaste univers de l’imaginaire accueille un nouveau joyau : Chimères, une revue audacieuse qui fait son entrée sur la scène littéraire le vendredi 27 septembre 2024.

Sous la houlette des talentueux Victor Battaggion et Anne Besson, et avec le soutien passionné des éditions Télémaque, Chimères aspire à combler un vide dans le paysage culturel. En se définissant comme « la revue qui manquait à l’imaginaire », elle propose un contenu riche et diversifié : interviews, reportages, enquêtes, chroniques littéraires et réflexions autour de la fantasy, qu’elle explore sous toutes ses formes, de la littérature aux jeux de société, en passant par le cinéma et les jeux vidéo.

Sa première couverture, marquée par des tons sombres et la figure imposante de l’acteur Henry Cavill, incarnation du célèbre Witcher, donne d’emblée le ton : Chimères se consacre aux mondes de l’imaginaire. Son titre évoque les créatures mythiques et hybrides de la Grèce antique, symboles d’une créativité sans limites, et d’un foisonnement artistique qui trouve sa plus belle expression dans la fantasy et la science-fiction.

Un genre en pleine expansion

L’imaginaire, autrefois domaine de niche, a aujourd’hui conquis les cœurs et les esprits d’un public élargi. Les succès mondiaux de sagas telles que « Le Trône de fer » de George R. R. Martin ou « The Witcher » d’Andrzej Sapkowski, adaptés à la télévision et en jeux vidéo, ont fait de ce genre un incontournable. Pourtant, malgré cette popularité grandissante, aucun média ne s’était encore aventuré à consacrer pleinement son contenu à ce domaine aussi vaste qu’insaisissable. Chimères relève ce défi avec brio, ravivant le souvenir de publications spécialisées comme la revue Asphodale.

Dans leur éditorial, Anne Besson et Victor Battaggion retracent la genèse de Chimères. C’est une idée « folle » qui les a traversés lors de la codirection de « Fantasy & Moyen Âge » : créer une revue dédiée à la fantasy et aux mondes imaginaires, destinée à un large public. Malgré les obstacles inhérents au monde de la presse, les éditeurs ont tenu bon, animés par la conviction que l’imaginaire, en ces temps incertains, est plus nécessaire que jamais. Chimères devient alors une invitation à l’évasion, à l’espoir, et à la rêverie.

Un objet de collection unique

Dans un monde de plus en plus digitalisé, Chimères revendique fièrement son existence en tant que revue exclusivement papier. Tirée à 35 000 exemplaires, elle se présente comme un véritable objet de collection pour les amateurs du genre, avec un design soigné et des pages dédiées à l’exploration des univers les plus fascinants. Ce choix du papier reflète la volonté des éditeurs de préserver une liberté éditoriale à toute épreuve, soutenue par Stéphane Watelet des éditions Télémaque, et renforcée par une campagne de financement participatif couronnée de succès, atteignant 482 % de son objectif.

Un projet collaboratif et ambitieux

Chimères a réuni autour d’elle une équipe de passionnés, experts de l’imaginaire sous toutes ses formes. Journalistes, écrivains et chercheurs de renom ont prêté leurs plumes pour ce premier numéro : Philippe Peter, spécialiste de la bande dessinée, Bénédicte Coudière, autrice amoureuse de la fantasy et des jeux vidéo, Justine Breton, maître de conférences en littérature comparée, ainsi que Jean Zeid, chroniqueur jeux vidéo, et le célèbre YouTuber Nota Bene. Ensemble, ils tissent une mosaïque de réflexions autour des mondes de la fantasy, entre articles fouillés et chroniques incisives.

Un contenu riche et varié

Pour inaugurer cette aventure littéraire, Chimères place la barre très haut. Une interview exclusive de l’auteur Andrzej Sapkowski, créateur de la saga « The Witcher », trône en une, accompagnée d’un dossier dédié. Robin Hobb, l’autrice de L’Assassin royal, et Enki Bilal, maître de la bande dessinée, enrichissent également les pages de cette première édition.

Ce numéro inaugural se penche sur des thématiques aussi variées que les 50 ans du jeu de rôle Donjons & Dragons, ou les liens entre jeux vidéo et mondes imaginaires. Avec ses 150 pages d’analyses, Chimères propose un panorama complet et captivant pour tout amateur de fantasy, de science-fiction et d’imaginaire.

Rappelons que la relation entre l’imaginaire et la franc-maçonnerie est profonde et complexe, se tissant autour de symboles, de mythes, et d’un langage ésotérique qui invite à une exploration intérieure et spirituelle. L’imaginaire, en tant que capacité humaine à concevoir des mondes autres, des réalités alternatives et des mythologies symboliques, joue un rôle central dans les pratiques et les réflexions maçonniques. Cette nouvelle revue peut intéresser tout(e) initié(e)…

En somme, Chimères s’annonce comme une revue incontournable pour tous ceux qui souhaitent plonger dans les mondes fascinants de la fantasy, et ouvre de nouvelles portes vers des univers où règnent le rêve et la créativité. À découvrir sans tarder en kiosques et en librairies dès le 27 septembre 2024.

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Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti, fut le directeur de la rédaction de 450.fm de sa création jusqu'en septembre 2024. Il est chroniqueur littéraire, membre du bureau de l'Institut Maçonnique de France, médiateur culturel au musée de la franc-maçonnerie et auteur de plusieurs ouvrages maçonniques. Il contribue à des revues telles que « La Chaîne d’Union » du Grand Orient de France, « Chemins de traverse » de la Fédération française de l’Ordre Mixte International Le Droit Humain, et « Le Compagnonnage » de l’Union Compagnonnique. Il a également été commissaire général des Estivales Maçonniques en Pays de Luchon, qu'il a initiées.

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