Il se tient un peu comme un chêne centenaire, droit à son plateau, gardien des règles et de la loi, avec, peut-être pour certains un peu moins de souplesse ou encore, pour d’autres, un peu plus de rigidité… Ce qui revient au même. Il n’en demeure pas moins qu’au moment de conclure une tenue, il apparaît comme un prestidigitateur du verbe !
Au risque d’un endormissement certain, a fortiori si la parole circulant sur les colonnes s’est faite extensible, l’orateur doit pouvoir, tout en synthèse et clarté, trouver sa voix, un rythme, un style, un ton… Esprit indomptable, sachant mais empli d’humilité, on ne peut l’imaginer ouvrir la bouche pour asséner des vérités absolues dans un discours outrecuidant qui oscillerait alors entre grandiose et absurde…
Improvisation ? Maîtrisée ! Préparée ? En improvisant avec soin, nul doute que chaque mot résonnera comme une note « parfaite » si tant est que le discours ne soit pas… Trop long….
L’importance de la dernière phrase des conclusions de l’oratrice