Michel Barnier, homme politique français d’envergure internationale, a été nommé Premier ministre le 5 septembre 2024. Son parcours impressionnant s’étend sur plusieurs décennies, avec des fonctions importantes à la fois à l’échelon national et au niveau européen, notamment en tant que commissaire européen et négociateur en chef pour l’Union européenne lors des négociations du Brexit.
Fils de Jean Barnier, un entrepreneur franc-maçon, et de Denise Durand, une catholique engagée, Michel Barnier a évolué dans un environnement familial à la fois républicain et profondément ancré dans des valeurs de tolérance et d’engagement social.
La Franc-maçonnerie et ses influences potentielles
Le fait que Michel Barnier soit le fils d’un Franc-maçon n’a pas manqué de susciter quelques interrogations sur l’éventuelle influence que cette appartenance aurait pu exercée sur sa carrière politique. La Franc-maçonnerie, souvent perçue comme une organisation prônant la réflexion philosophique et la promotion des valeurs de laïcité et de progrès social, aurait ainsi indirectement pu contribuer à forger certaines de ses orientations politiques. Cependant, M. Barnier n’a jamais publiquement revendiqué une quelconque appartenance à une loge et ces tentatives de rapprochement assez vagues sont des plus spécieuses.
C’est sans doute que, dans le débat public, est fréquemment soulevée cette question qui vise à évaluer les motivations politiques d’une personne à l’aune des valeurs que prône la franc-maçonnerie. En 2008, L’Express a cru pouvoir révéler l’appartenance de Xavier Bertrand, alors ministre du Travail, à la franc-maçonnerie. Initié en 1995 au Grand Orient de France, X. Bertrand avait tenu à préciser qu’il avait adhéré à la franc-maçonnerie, attiré par le travail sur soi et les échanges d’idées qu’elle permet. Bien qu’il se soit mis en retrait de l’obédience, depuis son entrée au Gouvernement en 2004, ce coup de projecteur avait relancé les spéculations sur les liens entre la franc-maçonnerie et la politique. François Fillon, à l’époque Premier ministre, avait d’ailleurs ironisé sur la situation par un trait d’humour demeuré célèbre : « je ne me suis pas étonné de le découvrir maçon ; mais franc, ça m’en bouche un coin. »
Thierry Beaudet et la franc-maçonnerie
Plus récemment, en cette fin d’été 2024, Thierry Beaudet, président du Conseil Économique Social et Environnemental (CESE), a vu son nom circuler parmi ceux de diverses personnalités susceptibles d’être pressenties pour occuper les fonctions de Chef du Gouvernement, finalement dévolues à Michel Barnier. C’est à cette occasion que son engagement maçonnique a également été évoqué dans la Presse.
Militant en faveur de la légalisation de l’euthanasie, Th. Beaudet a vu son affiliation à la franc-maçonnerie mêlée à ses prises de positions sur des questions sociétales controversées et ce souvent, dans l’intention de jeter un trouble dans les esprits, tant une telle association serait répulsive dans les milieux conservateurs.
Sans oublier François Asselineau, connu pour ses positions souverainistes et son militantisme en faveur de la sortie de la France de l’Union européenne, qui, sur son compte X, relève la qualité de frère de Thierry Beaudet…
Les réseaux sociaux commencent à déverser leur venin sur un fils d’enfant la Veuve
Comme celui-ci classé plutôt à droite traditionaliste : « 496-1789 @SD_0101
“Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonts baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation.” {Saint Pie X} » qui écrit « Michel Barnier est le fils de Jean Barnier, franc-maçon. Le nouveau Premier Ministre a ses entrées au Club Le Siècle comme au Bilderberg. Barnier est également membre du conseil d’administration du think tank “Les Amis de l’Europe” ainsi que du conseil stratégique du WWF. »
Et de publier à l’appui, le tableau ci-joint.
Pour conclure…
Bien que l’influence de la franc-maçonnerie sur Michel Barnier soit pure conjecture, le soupçon d’une proximité avec ce mouvement de pensée est souvent jeté sur moult personnages frayant dans la politique ou y occupant a fortiori des positions de pouvoir. Or ce par quoi se distingue Michel Barnier, c’est sa haute compétence technique et son expérience politique très étendue. On ne saurait trop inciter nos contemporains à juger sur pièces, par un examen scrupuleux des actions et des déclarations, c’est-à-dire des faits ! Et l’on rappellera que ses convictions lui sont propres. Au reste, il n’en a jamais fait mystère, non plus…
Donc en fait, nous avons un article au titre “sensationnaliste” qui ne dit RIEN concernant la franc-maçonnerie mais qui fait l’éloge du nouveau premier ministre.
De la pure progagande en fait.
Je vous remercie sincèrement, cher(e) Foxy, pour votre fidélité et l’acuité de votre propos. Votre réflexion apporte une profondeur essentielle au débat, enrichissant ainsi la discussion et ouvrant des perspectives éclairantes. C’est avec ce type de partage que l’esprit de fraternité et d’enrichissement mutuel, si cher à notre quête commune, prend tout son sens. Soyez assuré de ma reconnaissance pour la pertinence et la richesse de votre contribution.
avec Mr Barnier en charge de l’IMAGE DE LA FRANCE : me réconforte et me donne espoir en la force de l’intelligence , et du respect de l’autre ,,,, ceci commence par le respect de soi même ,,, je souhaite voir , pour mon pays , la fin des élucubrations Elyséenne d’Homme ” politique ” , remplacé par un Homme “d’ état” ..
soucieux autant du bien-être des Français que de la position de la France dans le monde ,,,,, Un monde en folie , en ébullition , ou les dirigeants DANGEREUX pour l’Humanité sont plus nombreux que les humanistes ,,,,
” CELUI QUI COMBAT PEUT PERDRE … MAIS CELUI QUI NE COMBAT .. A DEJA PERDU ”
Bertold Brecht
Je vous remercie sincèrement, cher Daniel, pour votre fidélité et l’acuité de votre propos en citant Bertolt Brecht. Votre réflexion apporte une profondeur essentielle au débat, enrichissant ainsi la discussion et ouvrant des perspectives éclairantes. C’est avec ce type de partage que l’esprit de fraternité et d’enrichissement mutuel, si cher à notre quête commune, prend tout son sens. Soyez assuré de ma reconnaissance pour la pertinence et la richesse de votre contribution.
Revenons sur la citation de Bertolt Brecht, « Celui qui combat peut perdre… mais celui qui ne combat pas a déjà perdu ».
En effet, elle résonne profondément dans une interprétation maçonnique. Elle évoque des valeurs fondamentales de la Franc-maçonnerie, telles que le courage, l’engagement et la quête permanente de l’amélioration de soi et de la société.
En Franc-maçonnerie, le chemin initiatique est souvent comparé à une lutte intérieure. Le « combat » évoqué ici peut symboliser la lutte constante que l’initié doit mener pour surmonter ses propres imperfections, ses passions et ses ignorances. Celui qui s’engage dans ce travail peut parfois échouer, rencontrer des obstacles ou des moments de doute. Toutefois, c’est l’action même de s’engager dans ce chemin, de « combattre » pour sa propre élévation, qui est essentielle. Ne pas combattre, c’est refuser la transformation, et donc se condamner à l’inertie spirituelle, ce qui équivaut déjà à une forme de défaite.
Sur un plan plus large, cette citation peut être lue comme un appel à s’engager activement dans la construction d’un monde meilleur, un principe cher aux maçons. Le combat peut ici symboliser l’engagement dans la société, dans la défense des idéaux de justice, de fraternité et de liberté. Celui qui ne se bat pas pour ces principes, celui qui reste passif face aux injustices, a déjà perdu, car il renonce à la mission maçonnique de contribuer à l’amélioration de l’humanité. Ainsi, l’action est primordiale, même si elle comporte des risques d’échec, car l’inaction est perçue comme une défaite certaine.
Cette citation reflète également la notion de libre arbitre et de responsabilité, qui sont des valeurs fondamentales en maçonnerie. Chaque franc-maçon est invité à prendre ses responsabilités en exerçant son libre arbitre, c’est-à-dire en faisant des choix conscients pour s’améliorer et pour œuvrer dans le sens du bien commun. Ne pas combattre revient à abdiquer son libre arbitre, à renoncer à cette capacité de choix, et par là même, à accepter la défaite sans même avoir essayé. En ce sens, le franc-maçon est encouragé à toujours choisir l’action, même imparfaite, plutôt que l’inaction.
Enfin, la citation de Brecht résonne avec une certaine philosophie de l’espoir. Même si la défaite est possible dans le combat, elle laisse toujours une porte ouverte à l’apprentissage et au progrès. En revanche, celui qui ne tente rien se condamne d’avance à la stagnation. Cette idée est centrale dans l’initiation maçonnique, où chaque pas, chaque erreur, est une occasion d’apprendre, de progresser, et de se perfectionner dans l’Art royal.
Et dans une interprétation maçonnique, cette citation invite à l’action, à la persévérance et au courage face aux défis de la vie, tant intérieurs qu’extérieurs. L’inaction, le renoncement, est la véritable défaite, car il empêche toute possibilité de progrès et d’élévation.
Absolument d’accord !!! Merci ! On entend tellement d’horreurs dites par des gens qui ne connaissent rien à la Franc-Maçonnerie.
Merci YONNEL de ton riche commentaire mais, dans UN COMBAT, il ne faut pas se tromper d’adversaire et pour cela je crois que la FM fournit, au Maçon qui travaille, une arme très efficace : c’est celle du DISCERNEMENT ! Outre en effet la connaissance de soi, ce discernement nous amènera à la connaissance des autres et plus particulièrement à la noblesse de leurs motivations profondes.