sam 22 juin 2024 - 12:06

Tout fout le camp, même l’anticléricalisme… quelle époque !

« Il y a des anticléricaux qui sont vraiment des chrétiens un peu excessifs »

Rémy de Gourmond (Promenades philosophiques)

Et dire que l’anticléricalisme fut l’un des sports favoris des Français ! Encore quelque chose en voie de disparition. Peut-être encore une histoire de réchauffement climatique ! Un Frère humoriste écrivait récemment : « Je plains sincèrement les anticléricaux d’aujourd’hui : « bouffer du curé » c’est se condamner à mourir de faim, car c’est devenu une denrée rare » !

Il a raison : les vocations se font rares et le catholicisme se protestantise en accéléré, allant discrètement jusqu’à signer à Augsbourg, le 31 octobre 1999, la Déclaration commune sur la « justification par la foi » qui fut l’un des points d’achoppement théologique des plus discuté au temps de la naissance de la Réforme entre catholiques et protestants et qui, comme nous ne le savons que trop, mit le feu à l’Europe durant les guerres de religion et se traduisit par des milliers de morts.

Tout cela pour savoir si c’est la tradition ayant le « label Vatican » et les œuvres qui dirigent le croyant, où la libre interprétation de la Bible reposent chez Luther et Calvin sur la question de la grâce et la prédestination augustinienne, dans une organisation paroissiale dont l’élément essentiel demeure la Bible (« Sola Scriptura ») et où il n’y a pas de hiérarchie ecclésiale d’ordre divin, le pasteur n’étant, avant tout, qu’un « technicien » du livre. Cette Déclaration, adoptée par l’Église catholique et la Fédération Luthérienne mondiale, affirmait un consensus de fond sur la question centrale du salut, qui avait donné lieu à de si vives controverses depuis le 16eme siècle. Elle fut ratifiée en 2006 par le Conseil méthodiste mondial, puis en 2017, par la Communion mondiale d’Eglises réformées et par la communion anglicane. Cet accord tentait un regroupement des Eglises chrétiennes, sans gaieté de coeur, pour faire face à une nette déchristianisation des sociétés. Ce fut également le temps de « mettre les pendules à l’heure » concernant les rapports avec ceux qui ne se réclament pas d’une idéologie chrétienne : Juifs, Musulmans, Bouddhistes, Athées, ou simplement (et largement !) Indifférents.

I-par quoi va-t-on remplacer la variante d’ajustement ?

Vous avez compris que la difficulté première réside dans la définition d’un concept qui est différent selon son milieu de provenance : l’anticléricalisme des Eglises issues de la Réforme, celui de minorités persécutées théologiquement (Les Cathares et les Vaudois, par exemple), les populations catéchisées durant la période coloniale et ostracisées par rapport à leur « paganisme », le choc avec l’Islam dès le 6eme siècle, le judaïsme « bête noire » durant des siècles et, enfin et surtout, les philosophes déistes ou matérialistes des 18e et 19e siècles. Cependant, l’anticléricalisme est surtout lié avec un certain individualisme qui nourrit une défiance invétérée pour toute influence personnelle trop prononcée, mais l’anticléricalisme est une idée politique, peut-être même un élément fondamental de notre histoire politique française. Il mobilise les puissances de l’instinct du sentiment, même quand il évoque le pouvoir de la raison ou qu’il se vante de s’affranchir de la tyrannie de l’irrationnel et de la superstition et où, en fait, il joue principalement sur les ressorts affectifs.

Mais nous pouvons constater, historiquement, que c’est en premier une variante d’ajustement, un expédient tactique afin de détourner l’opinion des vrais problèmes de la vie sociale. Certains historiens évoquent le fait que l’anticléricalisme ne serait qu’un leurre imaginé pour dériver l’attention du peuple, par la bourgeoisie, des injustices dont bénéficient les classes dirigeantes. Cela relèverait donc t-il d’une idéologie de diversion, habilement entretenue par la bourgeoisie républicaine éclairée ? Henri Guillemin dans son ouvrage, « Histoire des catholiques français au XIXe siècle (1815-1905) »      (1) oriente sa pensée dans ce sens : l’anticléricalisme fut un magnifique outil pour se dispenser d’entreprendre des véritables réformes de structures. En somme, l’utilisation de l’anticléricalisme par la gauche bourgeoise serait la contrepartie et la réplique de l’exploitation du sentiment religieux par le parti de l’ordre ! Henry Guillemin, nous dit finalement qu’existent deux fractions de la bourgeoisie qui se sont donné le lot pour mystifier le peuple par rapport à un imaginaire affectif entretenu par toute une imagerie, portée parfois au paroxysme dans les deux camps. Mais le spectre du cléricalisme servit surtout énormément d’adjuvant à la propagande libérale ou républicaine et cimenté des majorités désunies, et il a aussi été pour certaines communautés une réaction de type corporatif : par exemple, chez les instituteurs où il a traduit un réflexe de défense professionnelle contre l’école privée concurrente, avec à la clef la mise en place militante (et presque religieuse !) du concept de laïcité. L’anticléricalisme est bien, de surcroît, une idéologie qui a mobilisé autour de thèmes simples et fort, des dévouements et des passions : pour des générations qui se sont battues contre l’intolérance, le jésuitisme, l’hypocrisie. Cela est devenu, presque une foi, sinon une religion.

Intervient, ici aussi, une réflexion sur la fonction incontournable du « bouc émissaire » : toute famille ou tout groupe humain, pour son image de marque, sa vision imaginaire de la perfection, et pour correspondre aux normes sociétales a besoin d’un groupe ou d’un individu porteurs du « péché » sur lesquels la faute collective peut-être projetée. Paradoxalement, indispensables par rapport à l’effacement d’une culpabilité individuelle ou collective qui maintien le mythe d’une pureté, le groupe se sent désarçonné quand le groupe incriminé se trouve en voie de disparition ou devient intouchable par rapport à l’évolution historique ou économique. Nous en avons de multiples exemples : les sorcières, les pestiférés, les hérétiques de tous poils, les Francs-Maçons et le trop célèbre antisémitisme. L’anticléricalisme fut aussi, souvent, pour une partie de la population, une déviation lui permettant d’avoir accès à l’idée d’être « clean ». Mais, l’Église catholique, étant en nette régression en France, tant dans le clergé que dans les effectifs des croyants, son statut d’ex-bouc émissaire perd totalement sa fonction réparatrice. La société va alors s’orienter vers de nouveaux groupes sociaux ou renforcer ceux qui existent pour jouer le rôle de purificateurs du groupe majoritaire, bénéficiaire du sacrifice à on ne sait trop quel dieu ! Au-delà des événements politiques du Moyen-Orient, nous pouvons par exemple nous demander si l’antisémitisme et l’antimaçonnisme en progression très nette ne sont pas le résultat de ce glissement sémantique lié à l’affaiblissement progressif d’une Eglise qui ne représente plus guère un danger ?…

Ii- juste un petit coup d’œil sur l’histoire…

Si la pratique de l’anticléricalisme fut une pratique enracinée dans l’histoire, l’épithète anticlérical aurait fait sa première apparition en France autour de 1852 et, selon Georges Weill (2), employé dans un sens péjoratif en 1848, principalement par des Libres-penseurs, tels Paul Deschanel (3) ou Victor Hugo qu’inquiète la volonté qu’il prête à l’Église de ressaisir pouvoir et influence perdus. L’apparition dans le langage politique des vocables clérical et anticlérical, cléricalisme et anticléricalisme s’opère dans les années 1850-1870. Ces termes ne sont pas confondus avec l’athéisme : l’anticléricalisme, stricto sensu, ne se prononce pas sur l’existence ou la nature de Dieu et reste dans une neutralité métaphysique où les anticléricaux peuvent aussi bien faire profession de foi déiste que d’adhérer à la négation d’un Être Suprême. Le domaine de l’anticléricalisme est de contenir et de ramener la religion dans les limites conformes qu’il se fait de la distinction des domaines et de l’indépendance de la société civile et il ne se confond pas avec l’indifférence religieuse déjà signalée par Lammenais (4) en 1817 et qui, ayant pris de plus en plus d’ampleur aujourd’hui, représente pour les Eglises un danger bien supérieur à l’athéisme ou à la Libre-Pensée. En fait, l’indifférence est le véritable athéisme de ce temps, et l’anticléricalisme militant se trouve confronté à la vacuité même des Eglises !

Il ne faut pas oublier que dans le mot cléricalisme, il y a « clerc », et il ne saurait donc y avoir de cléricalisme là où n’existerait pas un clergé constitué, séparé, hiérarchisé. Donc, il est l’apanage des religions qui comportent l’existence d’un clergé et c’est naturellement pourquoi l’Église catholique sera visée en France, relayée aujourd’hui par l’Islam (surtout dans le courant chiite) par sa volonté de conversion et de conquête théologique de la vie politique et culturelle française. Mais, L’anticléricalisme procède essentiellement du christianisme par réaction et par filiation : plus un pays est chrétien, plus il est porté à l’anticléricalisme. Etrange couple qui ne peut se séparer malgré les scènes de ménage ! L’anticléricalisme existe maintenant également à l’intérieur du christianisme même, surtout après les affaires de mœurs dévoilées par la presse. Son axiome repose sur l’individualisme libéral selon lequel la religion demeure une affaire privée et que l’État et la société ne doivent pas en être affectés.

Mais l’anticléricalisme est confronté à des limitations par l’évolution même du catholicisme et l’impossibilité d’utiliser la critique habituelle : l’existence des prêtres-ouvriers, l’appartenance de certains prêtres aux guérillas sud-américaines, et surtout, le Concile de Vatican II en 1962, n’ont pas arrangé les choses pour l’anticléricalisme traditionnel et l’ont obligé à plus de circonspection dans les critiques sous peine de devenir lui-même objet de caricatures ! L’époque de « La Calotte », cette feuille spécialisée dans l’anticléricalisme, est révolue et ne figure plus que dans les curiosités. Il est intéressant, également, de constater que l’anticléricalisme n’est lié ni avec une philosophie politique ou une doctrine sociale déterminées : on peut être anticlérical et républicain (qui demeure l’association la plus fréquente) ou anticlérical et royaliste car le gallicanisme (5) monarchique était dirigé contre le cléricalisme. Charles Maurras (1868-1952) et «l’Action Française » n’épargnèrent guère l’Église. Sans oublier, précisément, que ce fut la noblesse qui manifesta un anticléricalisme virulent, du moyen-âge jusqu’à une période tardive, les nobles ayant toujours traités les prêtres avec condescendance, comme des domestiques un peu supérieurs préposé au spirituel tandis que d’autres l’étaient à la gestion de leur biens. Le dédain aristocratique rejoignait le gallicanisme des conseillers des rois. Après la Révolution de 1789, la bourgeoisie va reprendre le flambeau au grès de ses intérêts, surtout au 19e siècle, âge d’or de l’anticléricalisme.

Iii- tiens, si on allait dans le vif du sujet : la franc-maçonnerie ne présente t-elle pas un petit côté clérical de temps en temps ?!

Si une des institutions était prête à l ‘anticléricalisme, du fait de ses origines, c’est bien la Franc-Maçonnerie !

 Un anticléricalisme, qui plus est, sur fond religieux, en regard de ses origines : les fondements réformés de la Maçonnerie qui ne seraient niés que par quelques nostalgiques de belles histoires d’héritage de l’Egypte, des alchimistes, ou des Templiers ! La célèbre revue de nos Frères Britanniques « Quatuor Coronati » ne peut que nous confirmer cette origine historique, étant d’ailleurs le résultat d’un pragmatisme classique d’Outre-Manche : Las des guerres civiles nombreuses au Royaume-Uni, qui jouent contre leurs intérêts commerciaux et diplomatiques, vont tenter de se rencontrer par-delà leurs différences théologiques, où sont confrontés deux groupes antagonistes de la Réforme : l’Église anglicane et les protestants presbytériens de John Knox (6). Les nouvelles perspectives économiques du développement industriel bien en avance sur l’Europe continentale amenait la bourgeoisie protestante et une partie de la noblesse anglicane (En Grande-Bretagne la noblesse avait le droit de faire des affaires, tandis que sur le continent la noblesse ne devait pas « déroger »(7)) a trouver un compromis qui dépasse les questions théologiques. Pour se faire, ils empruntèrent les habits d’un compagnonnage de métiers, en voie de disparition face à une industrie envahissante, en se gardant d’évoquer un concept de Dieu qui ferait replonger les participants dans des querelles. C’est pourquoi ils se rallièrent à l’image symbolique de Grand Architecte de l’Univers, formule passe-partout, inventée par le philosophe irlandais John Toland (8) qui convenait à tout le monde. Bien entendu, cette Maçonnerie naissante ne concernait initialement que les courants de la Réforme d’où étaient exclus, durant une longue période, les catholiques et les juifs. Naturellement, La Franc-Maçonnerie, fut très influencée par ses origines réformées et déboucha sur un compromis étrange entre association et courant religieux relevant d’une certaine forme de protestantisme libéral.

Cette origine, essentiellement religieuse, inscrit d’emblée la Franc-Maçonnerie dans la question gênante et jamais résolue de savoir si elle est une forme ecclésiale ou, si chez elle en existerait la tentation (9). Elle fut même désignée comme « Eglise de la bourgeoisie » par le marxisme ! Il convient de constater, cependant, qu’elle présente de nombreux caractères sociologiques qui caractérisent l’appellation ecclésiale : La croyance à un Principe couramment associé à l’image de Dieu ou d’une transcendance, des rituels, des cérémonies, une référence biblique dans pratiquement la majorité des obédiences ou loges, avec des serments prêtés sur la Bible, une éthique au service des autres, une escathologie (10) (La reconstruction du temple détruit, le remplacement de la « Jérusalem terrestre », siège de l’imperfection par la « Jérusalem céleste », image de la perfection augustinienne) des appellations de Frères et Sœurs, etc…font que la ressemblance (si ce n’est la copie !) avec une religion est assez évidente pour un observateur non-impliqué. Cette ritualisation de la vie maçonnique est sans doute une conséquence de l’importance que l’anglicanisme prendra dans la Maçonnerie britannique par rapport aux calvinistes : il suffit de visiter une église anglicane, héritière du décorum catholique et le dénuement d’un temple calviniste pour comprendre l’enjeu des influences victorieuses !

Devant ce décorum, finalement très religieux dans son essence, Il est intéressant de constater la réticence de nombreux libres-penseurs ou de déçus de religions diverses de venir se réfugier dans une ambiance prêchi-prêcha maçonniques qu’ils fuyaient à toutes jambes !

Vous allez voir le coup que nous allons bientôt être victimes de l’anticléricalisme ! Le monde est vraiment diabolique…

 NOTES.

– (1) Guillemin Henry : Histoire des catholiques français au XIXe siècle (1815-1905) Genève. Editions Au Milieu du Monde. 1947. Réédition chez Utovie.

Henry Guillemin (1903-1992) fut un critique littéraire, historien, conférencier et polémiste. Il fut aussi un homme de radio et de Télévision

Il publiait, avec humour, sous le pseudonyme de Cassius Wikipédia !

– (2) Georges Weill (1865-1944) : historien. Auteur notamment de : « Histoire du Parti Républicain en France « 1814-1870), « Histoire de l’idée laïque en France au 19e siècle », « Histoire du catholicisme libéral en France ».

– (3) Paul Deschanel (1855-1922) : Journaliste et écrivain, ancien Président de la République française du 18 février au 21 septembre 1920. Connu pour le fameux épisode de sa chute d’un train en pyjama !

– (4) Lammenais (1782-1854) : De son vrai nom, Félicité Robert de Lammenais. Ecrivain et penseur français. Auteur, entre autres, de : « Essai sur l’indifférence » (1817), « Paroles d’un croyant », « Le livre du peuple » (1837) . Très fondamentaliste catholique au départ, il évoluera vers les causes sociales, notamment dans la défense des ouvriers et il sera condamné par le Pape Grégoire XVI. Il rompt avec l’Église catholique et se préoccupe de l’élaboration d’un christianisme social.

– (5) Gallicanisme : Doctrine religieuse et politique française mise en place durant la royauté et qui voulait organiser l’Église de France de façon autonome par rapport au Pape. Donc, une orientation qui présentait certains rapprochements avec l’Église anglicane.

– (6) John Knox (1513-1572) : Réformateur de l’Église écossaise grâce à son célèbre « Book of Common Order » qui rompt avec la tradition liturgique de Rome. Il va collaborer étroitement avec Jean Calvin et organiser l’Église presbytérienne. Il demeure une figure essentielle de la Réforme écossaise entamée en 1528.

– (7)Déroger : Manquer aux obligations de son rang. Par exemple, sous l’Ancien Régime en France, les nobles ne se livraient pas à des activités commerciales, tandis qu’ils pouvaient le faire en Grande-Bretagne. Leurs orientations étaient liés à la chose militaire ou au clergé.

– (8) John Toland (1670-1722) : Libre penseur irlandais. Inventeur du terme « panthéiste » ; dans son ouvrage le « Pantheiscon » qui reflète une grande admiration pour Baruch Spinoza. Autres ouvrages : « Le Christianisme sans mystère », « Lettres à Séréna ». Il sera à la base du concept de Grand Architecte de l’Univers.

– (9) Baron Michel : « La Franc-Maçonnerie et la tentation ecclésiale l’aventure des Théophilantropes-1797-1801 » Paris. Les cahiers de Villard de Honnecourt. 2024. (Pages 20 40).

– (10) Escathologie : Discours sur la fin du monde ou des temps. Concept qui relève à la fois de la théologie et de la philosophie. Souvent lié au texte de l’Apocalypse de Jean.

 BIBLIOGRAPHIE

Diderot Denis : La religieuse, in « Oeuvres Tome II-Contes. ParisEditions Robert Laffont. 1994.

Rémond René : L’anticléricalisme en France. De 1815 à nos jours. Paris. Editions Fayard. 1976.

Richardt Aimé : Lamenais le révolté. Paris. Editions Artège. 2017.

Roche Daniel : La France des Lumières. Paris. Editions Fayard. 1993.

1 COMMENTAIRE

  1. Merci cher Michel de ce tour d’horizon.
    Toutefois les bouffeurs de curés ont encore largement de quoi se sustenter, pourvu qu’ils passent la frontière espagnole ou italienne. En Espagne les notions de citoyenneté et de laïcité sont souvent mal connues, au profit du “parroquiano” (paroissien), qui devance toujours le “vecino” (voisin). Et il est impensable d’omettre d’éviter l’évêque à une des fêtes du saint local qui remplissent les calendriers. Quant à l’Amérique du Sud, les évangéliques n’en finissent plus de grimper…

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Michel Baron
Michel Baron
Michel BARON, est aussi conférencier. C'est un Frère sachant archi diplômé – entre autres, DEA des Sciences Sociales du Travail, DESS de Gestion du Personnel, DEA de Sciences Religieuses, DEA en Psychanalyse, DEA d’études théâtrales et cinématographiques, diplôme d’Études Supérieures en Économie Sociale, certificat de Patristique, certificat de Spiritualité, diplôme Supérieur de Théologie, diplôme postdoctoral en philosophie, etc. Il est membre de la GLMF.

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