ven 01 novembre 2024 - 23:11

Entretien exclusif avec Jean-Louis Cottigny, Grand Maître de la GLISRU : réflexions et perspectives sur la franc-maçonnerie moderne

Jean-Louis Cottigny, vous êtes Grand Maître et Président du Conseil Fédéral de la Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis (GLISRU), une obédience maçonnique distincte qui se démarque dans le paysage français par son engagement envers la mixité, la diversité des rites, et une approche résolument humaniste.

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Sous votre gouvernance, dans la continuation de l’action de vos illustres prédécesseurs, la GLISRU s’engage à promouvoir les valeurs de fraternité, d’égalité, et de liberté, tout en offrant un espace de réflexion et de développement personnel à ses membres, qu’ils soient hommes ou femmes, dans un esprit d’ouverture et de respect mutuel.

La GLISRU se présente donc non seulement comme un pilier dans la tradition maçonnique mais aussi comme une force progressive, tournée vers l’avenir et l’innovation dans le respect de ses principes fondateurs.

Très cher frère, très cher Jean-Louis, nous vous remercions d’avoir bien voulu répondre à 450.fm, permettant ainsi à nos lecteurs de mieux vous connaître ainsi que votre obédience.

Jean-Louis Cottigny, Grand Maître de la GLISRU

450.fm : Pouvez-vous vous présenter, tant sur le plan profane que maçonnique ?

Jean-Louis Cottigny : Sur le plan profane, je m’appelle Jean-Louis Cottigny. Ma carrière a débuté en tant qu’ouvrier, puis en tant qu’assistant régional où je me suis fortement engagé dans le syndicalisme.
J’ai également occupé la fonction de secrétaire fédéral du Parti Socialiste du Pas-de-Calais, dédié aux entreprises, et j’ai eu l’honneur de servir en tant que conseiller prud’homal et président du conseil de prud’hommes d’Arras.
En politique, j’ai exercé les fonctions de maire de Beaurains, conseiller général du Pas-de-Calais et député européen, où j’ai œuvré pour l’emploi et les affaires sociales. J’ai finalement été élu président du Conseil d’Administration de Pas de Calais Habitat, où je continue de m’investir.

Sur le plan maçonnique, mon parcours est le reflet de mes engagements profanes, caractérisé par un dévouement aux principes de fraternité, d’égalité et de liberté. J’ai suivi le parcours classique jusqu’à la maîtrise dans mon rite, le REAA.
En tant que Grand Maître et Président du Conseil Fédéral de la Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis, j’ai fait un premier mandat de 3 ans qui a été renouvelé par tranches d’un an depuis 2 ans et pourra l’être si le Conseil Fédéral le décide encore une année. Après, je descendrai de charge. Mon objectif au cours de ce mandat est de guider notre obédience à travers un humanisme actif, encourageant un espace de réflexion et de croissance personnelle pour tous nos membres, dans un esprit de diversité et de mixité.
Mon rôle est d’insuffler ces valeurs au sein de notre communauté, en promouvant une Franc-Maçonnerie qui est à la fois ancrée dans sa riche histoire et résolument tournée vers l’avenir.

450.fm : Pouvez-vous nous raconter l’histoire de la création de la GLISRU et ce qui a motivé sa fondation ?

J.-L. C. : La Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis est une obédience maçonnique française qui trouve son origine dans la Grande Loge Nationale Française OPÉRA, aujourd’hui connue sous le nom de GLTSO. La GLISRU s’est établie en avril 1968 quand trois Loges, deux à Neuilly-sur-Seine et une à Lille, se sont séparées pour former une nouvelle fédération sous le nom de Loge Nationale Française. Ces Loges étaient dépositaires des Rites fondamentaux comme le Rite Moderne Français Rétabli, le Rite Écossais Rectifié et le Rite Anglais Style Émulation.

Elle s’est distinguée par un important travail de recherche dans les domaines de l’histoire de la franc-maçonnerie, l’étude du symbolisme maçonnique et l’analyse des rituels anciens. En 1975, deux branches principales se séparent, l’une à Paris à tendance plus théiste (qui perdure à ce jour sous le nom de Loge Nationale Française – LNF) et l’autre à Lille à orientation plus humaniste, mais toutes deux conservant la tradition de la Maçonnerie de Métier.

En 1973, sous la direction de Jacques MARTIN, la LNF de Lille intègre une Loge mixte, “Le Temple de la Paix Céleste”, et change de nom pour devenir l’Ordre Maçonnique Universel Humanitas pour les Pays de Langue Française – GLISRU. Par la suite, la GLISRU réserve le titre pour les Loges symboliques ou bleues, tandis que les ateliers supérieurs se regroupent sous le titre “HUMANITAS”.

Depuis 1993, la GLISRU s’est structurée démocratiquement avec des Convents annuels et un Conseil fédéral de dix Grands Officiers élus, présidé par un Grand Maître élu tous les trois ans, pouvant être reconduit annuellement pour un total maximum de six ans. Elle a été dirigée successivement par plusieurs Grands Maîtres, dont Arlette GUYS, Mathieu BERDIX, Christian ROBERT, Jean-Claude HOURDE, Aude BEN MOHA, Claude SERVANTON, Stéphane BANŮLS, Renato GIURCA et depuis septembre 2019, par Jean-Louis COTTIGNY. La GLISRU continue de promouvoir les valeurs de mixité, diversité rituelle, et un humanisme résolu.

Ancien blason

450.fm : En quoi la GLISRU se distingue-t-elle des autres obédiences maçonniques, notamment en ce qui concerne la pratique de la mixité et la pluralité des rites ?

J.-L. C. : La GLISRU se distingue principalement par son engagement en faveur de la mixité et la pluralité des rites.

La GLISRU a intégré la mixité comme un de ses principes fondateurs, permettant ainsi aux femmes et aux hommes de travailler ensemble au sein de l’ordre. Cette pratique de la mixité est significative car elle reflète un engagement envers l’égalité et l’harmonie entre les sexes, ce qui peut différer d’autres obédiences qui maintiennent des loges séparées pour les hommes et les femmes ou qui sont exclusivement masculines ou féminines. La mixité permet à l’obédience de bénéficier des perspectives et des talents de tous ses membres, enrichissant ainsi le travail maçonnique et la réflexion collective. Néanmoins, nous avons aussi des Loges masculines mais elles ont pour obligation d’accepter la visites des Sœurs.

D’autre part, la GLISRU accueille en son sein et depuis sa création, une diversité de rites maçonniques, ce qui était à l’époque assez remarquable dans le paysage maçonnique. Dès sa formation, elle a été détentrice de rites tels que le Rite Moderne Français Rétabli, le Rite Écossais Rectifié, le Rite Anglais Style Émulation et le REAA qui est le rite référence de notre obédience. Cette pluralité de pratiques rituelles offre à ses membres une richesse d’expériences maçonniques et une profondeur symbolique. Les membres peuvent ainsi explorer divers cheminements spirituels et initiatiques au sein de la même obédience, ce qui renforce l’unité dans la diversité et favorise une approche plus personnelle et individualisée de la recherche maçonnique. Elle a intégré en son sein également le Rite Opératif de Salomon et les Rites Égyptiens (Rite Oriental de Misraim et Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm). Elle a en cours une demande pour le Rite Français Philosophique détenu par le Grand Orient de France.

Ces deux caractéristiques (mixité et pluralité de rites) font de la GLISRU une obédience unique qui respecte les traditions maçonniques tout en s’adaptant aux besoins contemporains de ses membres et en s’engageant activement dans l’évolution de la société. Enfin, pour la GLISRU, les Loges sont Souveraines. Nos Règlements Généraux sont assez larges afin de pouvoir s’adapter aux différents rituels et les Loges ont leurs propres Règlements Intérieurs, leurs garantissant une vraie Souveraineté dans leurs décisions.

450.fm : Quels sont les principaux objectifs et la vision que vous souhaitez porter en tant que Grand Maître de la GLISRU ?

J.-L. C. : La GLISRU est une obédience de plus de 50 ans d’existence, reconnues par toutes les Grandes Obédiences Françaises. Mais notre obédience s’est faite quelque peu oubliée depuis ces dernières années par manque de communication avec les autres grandes obédiences françaises et nous avons à une époque, presque disparus des radars de la Maçonnerie Française. Mon travail et celui du Conseil Fédéral consiste aujourd’hui à réinstaller notre obédience à la place qu’elle mérite de par son ancienneté et son sérieux en terme de travail maçonnique et ses spécificités qui restent encore aujourd’hui uniques.

450.fm : Comment l’engagement humaniste de la GLISRU se traduit-il concrètement dans les activités et les initiatives de l’obédience ?

J.-L. C. : La GLISRU tient à former en premier des Hommes et des Femmes en leurs permettant de tailler leurs pierres afin de pouvoir ensuite s’engager individuellement dans des actions propres à défendre nos valeurs. Nous avons signé un appel à voter aux élections européennes pour lutter contre l’intolérance et le repli des structures extrémistes qui tentent de prendre le pouvoir en Europe pour mieux la détruire. Ce manifeste est signé par de nombreuses autres obédiences, sur une initiative de la GLMU que nous remercions pour nous avoir associés avec eux.

450.fm  : Vous mentionnez que dix rites sont pratiqués au sein de la GLISRU. Pourriez-vous nous donner des exemples de ces rites et expliquer leur importance pour la diversité de l’obédience ?

J.-L. C. : Les principaux rites pratiqués à la GLISRU sont le Rite Ecossais Ancien et Accepté, le Rite Écossais Rectifié, le Rite Opératif de Salomon, le Rite Français, le Rite Oriental de Misraim, Le Rite Ancien et Primitif de Memphis Misraïm (Vous trouverez la liste complète des rites de la GLISRU sur notre site web). Certains rites sont plutôt considérés comme symboliques, d’autres plus humanistes, d’autres se réfèrent plutôt à la tradition Hermétique, cabbalistique, d’autres plutôt Christiques… C’est cette diversité qui permet d’une part à nos membres de pratiquer un rite conforme à leur idéal de recherche de la Lumière et par cette diversité nos membres bénéficient d’une vision très large de notre Ordre. Tous ces rites donnent chacun un éclairage différent sur la Franc-maçonnerie et ses valeurs et s’enrichissent les uns et les autres, se complètent et donne ainsi un éclairage plus précis du chemin initiatique.

450.fm : La mixité est une spécificité de la GLISRU. Comment cette pratique influence-t-elle la dynamique et les échanges au sein des loges ?

J.-L. C. : La mixité permet de rassembler des points de vue variés et complémentaires, tant masculins que féminins, ce qui enrichit les discussions et les travaux. Cela conduit à une meilleure compréhension des sujets traités et peut aider à atteindre une vision plus équilibrée des enseignements maçonniques comme c’est le cas aussi avec la pluralité de nos rites.

De plus, l’égalité des sexes est une valeur fondamentale dans les sociétés démocratiques modernes, et la pratique de la mixité par la GLISRU renforce cet idéal au sein de l’ordre. Cela promeut un sentiment de fraternité et de solidarité parmi tous les membres, indépendamment de leur sexe.

La mixité peut être vue comme une modernisation des pratiques maçonniques traditionnelles. Elle peut aider l’obédience à être plus pertinente et accessible à une société qui valorise l’inclusivité et la diversité.

Les hommes et les femmes ont des expériences de vie différentes, et la mixité offre à chacun l’opportunité de s’enrichir personnellement à travers les expériences des autres, favorisant ainsi un développement personnel plus équilibré.

La présence des deux sexes crée une atmosphère harmonieuse et équilibrée qui est bénéfique pour le travail rituel et symbolique, permettant à tous les membres de travailler dans un espace qui reflète l’équilibre des énergies.

En somme, la mixité est plus qu’une simple caractéristique organisationnelle pour la GLISRU ; c’est une pratique qui imprègne la culture et l’identité de l’obédience, et qui influence de manière positive la manière dont ses membres interagissent, apprennent et grandissent ensemble sur leur chemin maçonnique.

450.fm : Selon vous, quel rôle la franc-maçonnerie, et spécifiquement la GLISRU, peut-elle jouer dans la société contemporaine ?

J.-L. C. : La Franc-Maçonnerie, et spécifiquement la Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis joue plusieurs rôles essentiels dans la société contemporaine.

La GLISRU continue à être un défenseur des valeurs universelles de fraternité, d’égalité, et de liberté, en encourageant le dialogue et la tolérance dans une société de plus en plus diversifiée.

Elle offre un chemin de développement personnel et spirituel à ses membres, leur permettant de s’améliorer et de contribuer positivement à la société en général.

La GLISRU s’engage dans des actions sociales et philanthropiques en local au niveau des régions, mettant en pratique ses principes humanistes pour l’amélioration de la communauté.

En tant que lieu de réflexion, elle aide à approfondir la compréhension des enjeux éthiques modernes et encourage ses membres à agir comme des citoyens responsables et engagés.

La pratique de la mixité et la diversité des rites sont en eux-mêmes un exemple de dialogue et d’acceptation de la diversité, ce qui peut servir de modèle pour le respect mutuel dans la société.

D’un point de vu plus global, la franc-maçonnerie doit offrir une contribution intellectuelle à travers des conférences, des publications et des débats sur des sujets pertinents pour la société contemporaine.

En étant ouverte à l’innovation et au changement, elle devrait pouvoir aider à façonner les réponses aux défis sociaux et technologiques actuels, tout en restant ancrée dans ses principes fondamentaux.

En prônant l’unité au-delà des différences individuelles, la franc-maçonnerie peut être un facteur de cohésion sociale dans un monde où les divisions semblent se renforcer.

En résumé, la GLISRU, fidèle à ses principes fondateurs et ouverte aux innovations, a le potentiel de jouer un rôle significatif en tant que force morale et éthique dans la société, contribuant ainsi à un avenir où la compréhension, la tolérance et le développement personnel sont valorisés et encouragés.

450.fm : Quels sont les principaux défis auxquels la GLISRU fait face aujourd’hui, et quelles sont les perspectives pour votre obédience ?

J.-L. C. : L’un des principaux défis à mon sens de notre ordre en général est de garder une franc-maçonnerie contemporaine et pertinente dans un monde en constante évolution, tout en préservant l’essence des traditions maçonniques.

Il nous faut attirer et retenir des membres, particulièrement des jeunes générations qui ont de nombreuses autres options pour le développement personnel, social et spirituel semble également un défit de taille pour l’ensemble de notre ordre.

Il s’agit aussi de naviguer entre la nécessité de plus de transparence pour dissiper les malentendus concernant la franc-maçonnerie et le besoin de confidentialité inhérent aux sociétés initiatiques,

Concernant plus spécifiquement la GLISRU, nous devons continuer à développer la diversité de nos loges tant sur leurs compositions que sur leurs rites au sein de l’obédience comme un atout pour l’enrichissement mutuel et l’évolution des pratiques maçonniques.

Bien sûr, il nous faut également mettre l’accent sur l’éducation et la formation continue des membres pour approfondir la compréhension des symboles et des rituels maçonniques.

Nous devons nous engager également plus sur un dialogue constructif avec le public pour une meilleure compréhension des contributions de la maçonnerie à la société et des valeurs de notre Obédience.

L’utilisation des technologies modernes pour améliorer la communication entre les membres et avec le public, tout en préservant la discrétion nécessaire semble également une piste à creuser.

Nous sommes tant à la GLISRU (ainsi que dans l’ensemble des obédiences à mon sens) confrontés à l’équilibre entre la tradition et la modernité, la discrétion et la transparence, tout en cherchant à rester dynamiques et évolutifs pour s’adapter aux réalités contemporaines pour maintenir une influence positive et constructive dans la société.

450.fm : Comment la GLISRU gère-t-elle sa communication et son ouverture vers le grand public, étant donné le caractère traditionnellement discret de la franc-maçonnerie ?

J.-L. C. : Nous avons mis depuis longtemps en place plusieurs vecteurs de communication au sein de notre obédience mais qui n’ont pas toujours étés optimisés à fond. Nous restons une obédience modeste avec des moyens limités qui ne nous ont pas toujours permis de développer la communication de manière optimale. Néanmoins, nous utilisons un site web officiel (glisru.eu) pour communiquer nos valeurs, notre histoire, et des informations sur nos activités. Les réseaux sociaux et particulièrement notre page facebook sont aussi utilisés pour partager des contenus informatifs et d’être en lien direct avec nos membres mais aussi tous ceux qui désirent en savoir plus sur notre obédience et nos loges. Nous sommes très réactifs sur ces sujets.

Nous sommes également en train de réfléchir pour participer ou organiser des conférences publiques en association avec les autres obédiences avec lesquelles nous avons des traités d’amitié pour promouvoir la franc-maçonnerie mixte et universelle afin de susciter des demandes auprès des profanes intéressés par ces sujets.

Nous souhaitons nous rapprocher des organes de publications comme les vôtres, qui sont essentiels dans ce PMF (Paysage Maçonnique Français) pour communiquer plus souvent sur nos actions, nos valeurs, nos évènements. Je tiens d’ailleurs à vous remercier pour cette tribune que vous nous avez offerte si fraternellement.

Nous souhaitons nous engager plus également auprès d’associations comme Mathusalem.

Nous avons également décidés de participer à nouveau aux Salons du livre maçonnique et nous serons présents à Tours les 1er et 2 juin prochain. Même si nous n’avons aucune Loge sur ce territoire pour l’instant, il s’agit pour la GLISRU d’être présente à travers ces différents salons d’autres obédiences, des éditeurs, des Sœurs et Frères qui organisent ces salons et de se réinscrire dans ce PMF que nous avions quelque peu délaissés ces dernières années.

L’implantation de la GLISRU

450.fm : Vous invitez les curieux à se manifester via votre site. Quel message souhaiteriez-vous adresser à ceux qui s’intéressent à la franc-maçonnerie mais qui hésitent encore à franchir le pas ?

J.-L. C. : À tous ceux qui sont curieux de la Franc-Maçonnerie et qui envisagent de rejoindre nos rangs, je voudrais dire que la Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis vous accueille avec bienveillance. L’entrée dans la Franc-Maçonnerie est un pas significatif, marquant une volonté d’engagement dans un chemin de développement personnel et spirituel qui se poursuit toute la vie.

Nous comprenons que ce pas puisse être accompagné d’hésitations et de questions.

La Franc-Maçonnerie offre une expérience unique d’apprentissage, de partage et de croissance, mais elle demande aussi un engagement sérieux envers soi-même et envers les autres membres de la fraternité.

Si vous cherchez une communauté qui valorise la réflexion profonde, le travail sur les symboles, et qui promeut l’égalité, la liberté, et la fraternité, alors la GLISRU pourrait être le chemin que vous recherchez.

Notre obédience est particulièrement fière de sa mixité et de son respect pour la pluralité des rites, ce qui nous permet d’embrasser une large diversité de perspectives et d’expériences.

Nous vous encourageons à nous contacter à travers notre site ou de nos réseaux sociaux pour toute question ou pour commencer un dialogue. La recherche de la connaissance, l’amélioration de soi et le service à la communauté sont des voyages qui gagnent à être partagés.

La Franc-Maçonnerie peut être cette communauté de partage et d’entraide que vous cherchez, et la GLISRU se tient prête à vous guider sur ce chemin initiatique.

N’ayez pas peur de poser des questions et d’exprimer vos doutes. Chaque maçon a commencé son voyage par une curiosité similaire et une volonté d’explorer l’inconnu. Si vous ressentez cet appel, nous vous invitons à venir et à voir par vous-même ce que la Franc-Maçonnerie peut offrir. Laissez votre curiosité être le compas qui vous guide vers une expérience enrichissante et transformante.

Date prochain Convent de la GLISRU : 5 octobre 2024 à Arras.

Au nom de toute l’équipe de 450.fm, je tiens à vous exprimer, mon très cher frère Jean-Louis Cottigny, notre sincère gratitude pour l’honneur que vous nous avez fait en acceptant notre invitation à cet interview. Votre disponibilité et votre générosité à partager vos connaissances et vos perspectives sur la Grande Loge Indépendante et Souveraine des Rites Unis (GLISRU) ont grandement enrichi notre contenu et éclairé nos lecteurs.

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8 Commentaires

  1. Ma TCS,
    Ce n’est n’est plus pratiqué actuellement a la GLISRu faute de Loges ayant le souhait de le pratiquer. Il fait partie des rites fondateurs de notre obédience et en cela c’est bien dommage mais il en est ainsi des obédiences et leurs Loge tout comme de la vie humaine, les LL naissent grandissent et parfois finissent par s’affaiblir et disparaitre. Ainsi va la vie. Mais nous sommes ouverts a redémarrer ce rite si une Loge nous sollicite.
    Bien frat:.

  2. J’ai eté initiée dans cette Obédience en 1976 à Lille par Jacques Martin au rite anglais ancien dans le RL Le Temple de la Paix céleste. Ne pratiquez vous plus ce rite ? Par la suite j’ai rejoins le rite de MM et je suis fondatrice de la Grande Loge fémine de Memphis Misraim, apres monj affiliation par Robert Ambelain. Notre premier GFrand Maitre fut Julienne Bleier

  3. Pour etre tout a fait honnête je ne vois pas de difference avec la GLMF par exemple ( mixité humanisme multirites ) ou , moins connue l’ULLT ( meme qualités). Je ne comprends pas pourquoi il n y a pas symbiose de ces obédiences… ( en dehors du plaisir de son « pré carré »).
    Il ne devrait y avoir qu’une obédience mixte, une masculine, une féminine et une societale toutes multirites et se reconnaissant les une les autres!!
    On est tous et toutes FM!!
    Imho

  4. Dommage de n’avoir pas abordé au sein de la GLISRU la voie de Perfectionnement et de HG !!!
    Ainsi que l’implantation géographique des Loges ?
    Avec des Référent de délégué de Secteur
    Merci ☺️ fraternellement

  5. Même si ce type d’Obédience ne me correspond pas, c’est toujours un plaisir d’avoir un éclairage sur des structures “moins connues” mais tout autant sérieuses que les Obédiences les plus en avant (GO, GLNF, GLDF, DH).
    Une bonne continuation.

    • Merci mon BAF !
      La GLISRU est née a une période ou les obédiences étaient beaucoup moins nombreuses. Elle avait a l’époque une vocation a la pluralité des FF et SS la composant et des rites pratiques. Elle a toujours souhaitée garder une taille modeste pour permettre aux Loges de garder leur souveraineté.
      Merci pour ton témoignage et n’hésites pas a visiter nos Loges qui ont toutes une couleur particulière.

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Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti
Yonnel Ghernaouti, fut le directeur de la rédaction de 450.fm de sa création jusqu'en septembre 2024. Il est chroniqueur littéraire, membre du bureau de l'Institut Maçonnique de France, médiateur culturel au musée de la franc-maçonnerie et auteur de plusieurs ouvrages maçonniques. Il contribue à des revues telles que « La Chaîne d’Union » du Grand Orient de France, « Chemins de traverse » de la Fédération française de l’Ordre Mixte International Le Droit Humain, et « Le Compagnonnage » de l’Union Compagnonnique. Il a également été commissaire général des Estivales Maçonniques en Pays de Luchon, qu'il a initiées.

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