Mes très chères sœurs, mes très chers frères et chers amis profanes, nous vous invitons à prendre connaissance du communiqué du Grand Maître de la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique Opéra (GLTSO) Philippe Cangemi, à la suite de la dégradation du Temple de Madrid (Espagne) :
« Le 15 avril,
Notre site de Madrid ou notre Loge GENESIS et bien d’autres se réunissent faisait l’objet de dégradations. La nature des signes tagués sur la façade est la signature des ignobles auteurs de ces dégradations, inutile de les nommer, c’est le témoignage que le pire est toujours une option pour certains.
Ce qu’ont subi nos frères dépasse très largement ce contre quoi nous luttons symboliquement en loge et qui sont les passions les plus funestes de l’homme : l’ envie, l’avarice, l’orgueil. Non, là il est question de haine de l’autre pour ce qu’il est, au point de lui souhaiter ce tragique destin que les peuples du monde entier s’étaient promis, au lendemain de la 2nde Guerre mondiale, de ne plus le laisser se reproduire.
Nous sommes très proches de nos frères madrilènes dans les moments difficiles qu’ils traversent.
Le Grand Maître
Philippe CANGEMI »
[NDLR : En Espagne, l’antimaçonnisme a des racines profondes et est souvent lié à des mouvements conservateurs et religieux, notamment l’Opus Dei, soit en français« Œuvre de Dieu », également appelé prélature de la Sainte Croix et Opus Dei, une prélature personnelle de l’Église catholique, apostolique et romaine fondée en 1928 par Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975). Il a été canonisé par saint Jean-Paul II (1920-2005), le 6 octobre 2002.
Depuis le XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie a été perçue par l’Église catholique comme une menace à son autorité et à ses enseignements. Plusieurs papes ont publié des documents condamnant la franc-maçonnerie, affirmant qu’elle promouvait des idéologies incompatibles avec la foi catholique. L’Opus Dei, en tant que partie intégrante de l’Église, maintient cette position. Historiquement, la franc-maçonnerie a été associée à des idées libérales et progressistes, ce qui a entraîné des conflits avec les structures conservatrices et catholiques du pays.
Pendant la dictature de Franco en Espagne, la franc-maçonnerie était interdite et activement réprimée. Franco et son régime considéraient la franc-maçonnerie comme une menace sérieuse à l’ordre et la stabilité de l’État espagnol, en grande partie parce qu’ils associaient les maçons avec des mouvements républicains et anticléricaux. La loi de 1940 sur la répression de la franc-maçonnerie et du communisme en est un exemple, où les francs-maçons pouvaient être emprisonnés et leurs biens confisqués.
L’antimaçonnisme en Espagne, tout comme dans d’autres parties du monde, s’appuie souvent sur des théories du complot et une méfiance envers les élites perçues comme opaques ou secrètes. Cette méfiance persiste, bien que dans une moindre mesure, même après la transition de l’Espagne vers la démocratie.]
Bonjour
C est une logique sous l heure d été de Hitler,Pétain, Mussolini et Franco.Les politiques et leur incompétence sont responsables de cette situation Le Parlement Européen a mis par deux fois un terme à cette mesure en février 2018 et mars 2019 malgré la Recommandation 1432 du Conseil de l Europe.
Le symbolisme n est pas respecté par la Commission Européenne..
Si vous passez un jour en Espagne à BUNYOL ( en valencien ) dans la province de Valencia ( ou a lieu le dernier mercredi du mois d’aout la fête de la tomate ) il existe un cimetière impressionnant ( a coté du cimetière municipal ). au dessus de la porte d’entrée nos symboles ( Equerre et compas) On ne peut pas le rater ! ! !
Celui- ci renferme un très grand nombre de tombes de FF.MM. ( et de communistes ).
Les nom de tous ces défunts massacrés par Franco sont inscrits sur une grandes pierre à l’entrée.
Il y a aussi quelques tombes maçonniques plus anciennes.
Cela vaut le détour. Pour le souvenir et aussi pour les très riches ornements symboliques de ces tombes