La Grande Loge de France (GLDF) était déjà présente sur le continent américain grâce à sa loge « Port Royal d’Acadie » N° 1131, à l’orient de Montréal, au Canada.
Cette fois, c’est bien sur le sol des États-Unis d’Amérique qu’elle vient de s’implanter.
Il s’agit bien événement un bel événement historique affirmant le rayonnement toujours et encore plus important de la Grande Loge de France dans le monde !
Le mercredi 3 avril 2024, dans un Temple situé dans le quartier de Little Havana, à Miami, seize frères maîtres maçons ont constitué une respectable loge travaillant au Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA) et ont demandé son intégration au sein de la Grande Loge de France.
Rappelons que la Grande Loge de France est une obédience maçonnique française et la plus ancienne et la plus importante dans la pratique de la franc-maçonnerie traditionnelle, initiatique et spiritualiste. Elle est la continuatrice et l’héritière des premières loges parisiennes de 1728, et de la première Grande Loge constituée à Paris en 1738.
La Grande Loge de France a été structurée en sa forme actuelle à Paris le mercredi 7 novembre 1894 par la réunification des divers courants de la Maçonnerie dite “écossaise”, par référence au rite qu’elle pratique de manière quasi-exclusive, le Rite Écossais Ancien et Accepté, rite maçonnique le plus pratiqué dans le monde.
Comme référence à la pure et authentique tradition maçonnique dont elle entend maintenir le respect, la Grande Loge de France a placé en tête de ses propres Constitutions le texte des Anciennes Obligations, considéré comme la loi fondamentale de la franc-maçonnerie universelle.
Le nom de cette première Loge créée aux États-Unis ?
« Les Disciples de Lafayette » N° 1643 en hommage bien sûr au héros de la guerre d’indépendance américaine et au grand ami du Frère George Washington.
Une étape historique
Cette création marque une étape historique pour la Grande Loge de France qui s’implante ainsi sur le territoire des États-Unis et entend s’y développer dans d’autres villes. Rappelons que la GLDF fédère 935 Loges dans le monde, rassemblant 31 000 Frères et qu’elle est présente sur les cinq continents, soit dans dix-neuf pays étrangers.
La cérémonie d’allumage des feux a été présidée et conduite par Thierry Zaveroni, Grand Maître de la Grande Loge de France, assisté de quelques Grands Officiers, dont Alain Gravian, Grand Chancelier.
À noter, six vénérables maîtres venant de la Méditerranée et de Montréal y ont également assisté ainsi que le Grand Maître et le Passé Grand Maître de la Grande Loge Unie des Antilles, propriétaire des locaux, sans oublier le Président de la région Île-de-France/Outre-mer/Orients éloignés à laquelle est rattachée cette nouvelle Loge.
Dans son discours, le Grand Maître Thierry Zaveroni a souligné les valeurs fondamentales portées par la Grande Loge de France et a salué l’engagement des Frères de Miami de s’y rallier, tout en leur souhaitant la bienvenue au sein de la Fédération.
Après la cérémonie, de fraternelles agapes ont été servies dans le Temple permettant à chacun d’échanger et de savourer cet inoubliable moment de fraternité.
Bienvenue à nos bien-aimés frères des « Disciples de Lafayette » au sein de la Grande Loge de France !
Et surtout que cette initiative inspire d’autres frères dans diverses autres villes des États-Unis !
*Gilbert du Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), figure emblématique de la lutte pour l’indépendance américaine et acteur majeur de la Révolution française, a également eu un parcours notable au sein de la franc-maçonnerie.
La Fayette fut initié à la franc-maçonnerie en 1775, à l’âge de 18 ans, dans la loge militaire « La Parfaite Union » à l’orient de Metz, peu avant de partir pour l’Amérique. Cette initiation coïncide avec son engagement pour les idéaux de liberté et d’indépendance, qu’il allait bientôt aller défendre aux côtés des insurgés américains.
Durant son séjour en Amérique, La Fayette a fréquenté plusieurs figures importantes de la franc-maçonnerie américaine, dont George Washington, lui-même franc-maçon. Bien que peu de détails soient disponibles sur son activité maçonnique spécifique en Amérique, son réseau et ses interactions avec d’autres francs-maçons ont certainement joué un rôle dans ses activités et ses alliances durant la guerre d’indépendance.
De retour en France, La Fayette a continué à être impliqué dans la franc-maçonnerie. Durant la Révolution française, bien que son rôle maçonnique soit moins documenté que son activité politique et militaire, La Fayr.tte est resté influent dans les cercles maçonniques, qui étaient eux-mêmes des lieux d’échange et de formation des idéaux révolutionnaires. Sa position au sein de la franc-maçonnerie lui a permis de jouer un rôle de médiateur dans certains conflits et de promouvoir les principes de liberté, d’égalité et de fraternité.
L’héritage maçonnique de La Fayette est surtout marqué par son engagement pour les valeurs de liberté et de fraternité, qui se reflètent à la fois dans son action politique et militaire et dans son implication maçonnique. Son nom est souvent évoqué en exemple par les loges maçonniques pour son dévouement aux idéaux humanistes et son rôle dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme.
Source et illustrations : Blog LE BLOG DES SPIRITUALITÉS de Jean-Laurent Turbet
Ce que c’est article ignore est que les membres de la Grande Loge de France n’ont aucun droit de visite dans des Loges régulières sur le territoire américain en dehors des rares loges francophones du Grand Orient, du Droit Humain, et de la Grande Loge Féminine. Ceux qui ont réussi à s’infiltrer exceptionnellement dans des Loges américaines l’ont fait en profitant de l’ignorance et de la naïveté des Frères américains qui ne comprenaient pas que le nombre de Grandes Loges en France ne voulait pas dire qu’elles étaient toutes reconnues officiellement par leurs propres Grandes Loges américaines qui sont uniquement reconnues par la Grande Loge Unie d’Angleterre. En profitant de cette lacune, les membres de la GLDF qui se sont infiltrés dans des Loges américaines n’ont réussi qu’à semer la discorde au sein même du système de reconnaissances des Grandes Loges américaines, ce qui a valu à certaines de perdre leurs reconnaissances par les autres Grandes Loges américaines et la Grande Loge Unie d’Angleterre jusqu’au jour où tout leur a été expliqué et qu’ils ont pu retrouver leurs places au sein de la Maçonnerie régulière en rejetant leurs affiliations avec la GLDF. J’habite aux États Unis depuis 47 ans, et je ne vois nullement l’intérêt de devenir membre d’une Loge – francophone ou non – qui m’interdira le droit de visite dans toutes les les Loges régulières américaines, y compris la Loge francophone de Californie et les 3 loges francophones de New York, dont la plus ancienne date de plus de 226 ans. R.’. W.’. Francis Dumaurier, 33º, MSA, KYCH, et Grand Représentant de la GLNF auprès de la Grande Loge de New York.