Ce livre tente de montrer le long cheminement qui a permis une « révolution culturelle ». Désormais les croyances sont renvoyées au for intérieur de chacun pour ne laisser, dans l’espace commun, que la liberté de conscience. Les idées nouvelles ne naissent pas d’un coup de tonnerre mais sont le plus souvent le résultat d’une maturation, souvent laborieuse. Alexandre Massol (1805-1875) est à l’origine de l’implantation, au G.O.D.F. d’une morale indépendante de toute théologie. Une cohabitation pacifique et constructive entre personnes de bonne volonté, quelles que soient leurs convictions.
Didier Molines, médecin à la retraite, est né en 1951. Docteur en médecine, il a tout d’abord exercé en cabinet, avant de faire évoluer son activité vers la direction d’établissements médico-sociaux. Il a terminé sa carrière comme Directeur général d’une importante association du secteur social et médico-social. Franc-maçon, membre du Grand Orient de France (G.O.D.F.) depuis 1977, il a exercé différentes fonctions dans les loges symboliques et les chapitres de Rite Français. Il a aussi exercé des mandats nationaux au sein du Grand Orient de France, tant au Conseil de l’Ordre qu’à la Chambre d’Administration du Grand Chapitre Général-Rite Français. Ses travaux portent sur l’évolution des idées, tant par l’étude des décisions du Grand Orient de France, que par l’analyse des rituels historiques ou actuels. Ses recherches s’appuient sur l’étude des archives de l’Obédience et de la Loge la plus ancienne de Béziers. La liberté de conscience fait aujourd’hui partie de l’identité du G.O.D.F. En 1848, la croyance en Dieu et en l’immortalité de l’âme étaient obligatoires pour les maçons : de cette exigence, les athées étaient exclus de l’obédience.
[NDLR : Si tel est votre dé »sir, vous pouvez (re)lire notre note de lecture « Voyage insolite au cœur de la franc-maçonnerie : « Les Tribulations de “Dieu” au Grand Orient de France » du 9 février courant.]
Finalement le GADLU c’était pas quand on l’enferme pas dans un contexte.