Le numérique pour un monde meilleur se profile petit à petit et vient à notre aide pour nous soulager de la présence physique. Associé à l’intelligence artificielle nous en sommes encore qu’au cocktail de bienvenue !
Dans les années avant 2000, un soir en Tenue pour faire dans l’humour, j’avais suggéré de dire pourquoi pas :
« A la Gloire du Grand Google de l’Univers ».
En écrivant cette rubrique je ne croyais pas si bien dire !
Depuis quelques années déjà, nous avons eu un avant goût avec le fameux QR et son style cryptogramme qui règle tout. Nous sommes ciblés, branchés, codés, cryptés et demain programmés à moins que ce ne soit déjà…
Que peut bien nous promettre le passage à ce monde encore plus numérique ? Du bonheur dans la vie de tous les jours…
La vie à la campagne va devenir plus simple, les déplacements moins nombreux, car les démarches simplifiées depuis son fauteuil roulant par exemple avec son portefeuille d’identité numérique, moyen d’améliorer l’accès aux divers services administratifs. Je ne parle même pas du porte-monnaie électronique au risque de faire vieux jeu !
J’entends parler de mots qui me donnent l’impression que l’on cherche à nous jouer une mélodie incompréhensible, une mélodie conçue au départ sur le mode binaire 1,0, puis qui donne l’informatique, les ordinateurs, jusqu’à l’intelligence artificielle, le tout passant dans les logiciels, les sites et navigateurs internet authentifiés par des certificats qualifiés, sur le mode totalitaire à la Chinoise.
J’entends les GAFAM qui interceptent le trafic internet des citoyens pour rechercher leurs informations bancaires, médicales, les photos privées de vacances, jusqu’au dossier médical et le pédigrée de leur chien…
Oui cette mélodie m’a poussée à partir dans une symphonie lyrique qui relève d’un cri comme en poussait Léo Ferré, lui qui aurait pu encore chanter aujourd’hui sur les thèmes comme le contrôle, le traçage, la garantie de la liberté et des droits des citoyens du monde, le respect de la vie privée et de ses libertés et le refus de se plier aux règles qui peuvent nous conduire à l’exclusion sociale !
Je suis d’une époque ou enfant, mes parents m’envoyaient chercher à pied dans la campagne à peine éclairée par la lune, le lait à la ferme, située à un kilomètre que je trouvais parfois bien long.
Souvent les fermiers, occupés à d’autres tâches n’étaient pas là, et seul je prenais la graisse à pis et je trayais la vache pour prélever le lait tiède qui servirait plus tard à faire tremper les tartines de pain comme unique repas.
Il n’y avait de code QR pour faire part de mon passage, on se voyait plus tard pour parler.
C’est beaucoup plus tard, après avoir étudié, que j’ai pris conscience de l’importance de la connaissance et de savoir garder les pieds sur terre.
Alors quand j’entends les grands raisonnements intellectuels d’aujourd’hui sur ces sujets préoccupants, j’aime respirer le silence…