mer 09 octobre 2024 - 05:10

Mens sana in corpore sano

 (Un corps sain dans un esprit sain)

Les jeux de l’arc et du golf en Art Royal

A la naissance de la Grande Loge de Londres en juin 1717, les « frères » ne cachent pas leur appartenance. Ils participent à la vie sociale : mondanités et festivités guident les plus aisés vers les élégantes parties de chasse et les fins « repas sur l’herbe » dans les campagnes environnantes. Au retour, les attendent soirées musicales et théâtrales « habillées ».

 Phénomène tout à fait nouveau outre-Manche, également à l’extérieur de la loge, la main rejoint l’esprit. Et le corps est ainsi célébré avec l’apparition des « nobles jeux » qui désignent à la fois l’arc, l’arbalète et l’arquebuse.

Les jeux de l’arc

Trois instruments réunis sous cette appellation et dont l’exercice met en valeur la dextérité des participants. Avec une pratique sportive nouvelle : le tir. A cette occasion, ils honorent Saint Sébastien (martyr, mort l’abdomen percé de flèches), et aussi avec une idée chevaleresque, Saint-Georges et Sainte Barbe.

Dans les années 1780, le Grand Orient de France intègre dans ses rangs la Confrérie des Chevaliers de l’arbalète. Et la naissance de la Loge Saint-Georges permet ensuite, par essaimage, la multiplication de loges d’archers. D’abord dans la région du Nord, puis dans le Centre de la France et enfin à Paris. Allument ainsi leurs feux la Loge Saint-Maurice (Les arbalétriers de Clermont-Ferrand) et la Loge Saint Julien de la Tranquillité (Les tireurs à l’arc de Paris).

Légende ou réalité, le bruit court tant en Angleterre qu’en France, que ces « nobles jeux », et tout spécialement l’arc, sont – en ce temps de révoltes sociales (déjà !) – inspirés par Robin Hood (Robin des bois), le généreux brigand et archer virtuose. Interprété au cinéma, après la deuxième guerre mondiale, par le bel Errol Flyn, le défenseur des paysans grevés par la seigneurie moyenâgeuse était un symbole de justice. L’un des credo maçonniques ! Surgissant de la forêt de Sherwood (au sein du comté de Nottinghamshire en Angleterre), il en sortait lancé sur son cheval au galop, arc et flèches en main, pour neutraliser les cavaliers royaux à sa poursuite !

L’arc de combat a disparu après la guerre de trente ans (1618-1648) remplacé par l’arme à feu. L’arc n’a pas pour autant disparu : sa pratique s’est métamorphosée en sport de compétition codifié. Les Robins des bois contemporains sont devenus des tireurs de flèches à expédier au centre d’une cible. Un barème de points sanctionnent le positionnement des flèches dans la circonférence en cause. La « notion de centre », chère à la symbolique maçonnique trouve ici son application. La flèche qui vise le centre de la cible n’est pas sans rappeler le Temple, lui-même au centre de la cité. Une circularité ici à l’image « rayonnante » du moyeu d’une roue.

A noter que l’arc – de plus de 20.000 ans d’âge ! – connaît des améliorations techniques constantes depuis Robin des bois ! De nos jours, sa courbure double est en fibre de verre. De même, le progrès a créé des flèches en aluminium ou en graphite de carbone. Leur vitesse de projection atteint 240 km heure ! Le tir à l’arc de compétition connaît la gloire puisqu’il est une discipline olympique depuis 1900. Les « Robin Hood » modernes seront ainsi présents aux Jeux Olympiques de Paris de 1924 ! Rappelons-nous ici que la devise mentionnée en titre : « Mens sana in corpore sano » (Un esprit sain dans un corps sain) du poète latin Juvenal (55 après JC) a été reprise par Pierre de Coubertin, rénovateur en 1896 des Jeux Olympiques de la Grèce antique.

Devenir un bon tireur à l’arc demande un apprentissage assidu : Ce tir exige un positionnement très droit du corps, une vue de lynx, un calme à toute épreuve et toujours… une belle noblesse d’esprit ! Il n’est pas sans rappeler cet instant précis où le maçon, la maçonne, se tient debout et à l’ordre, le corps parfaitement vertical, les pieds joints, le coude horizontal et la main tendue sous la gorge. Comme si une flèche invisible allait partir de son geste vers une cible imaginaire !

Ce troisième millénaire connaît ainsi une Chevalerie de l’arc, qui comprend un bon nombre de francs-maçons et franc-maçonnes. A l’instar de la cérémonie maçonnique d’initiation, ses membres sont adoubés par leurs pairs lors d’une réception spécifique. Le maçon et la maçonne doublés d’un archer et d’une archère présentent ainsi, par cette double appartenance même, à la fois une prestance et une belle élégance de corps et d’âme.

On peut dire, avec un brin de poésie que l’arc et la flèche rejoignant ici l’équerre et le compas, célèbrent le mariage symbolique de l’arme et de l’outil ! Viser et atteindre le centre de la cible, concrétiser en quelque sorte le centre de l’union, c’est montrer deux volontés directionnelles. L’une et l’autre désignent le point d’où irradie l’énergie rayonnante universelle.

J’ai la joie de côtoyer en loge un tireur à l’arc, frère bienveillant s’il en est. Son port élancé, son sourire franc, son regard pénétrant, ses propos justes, confirment pour moi l’expression en vogue très signifiante pour le caractériser : c’est une flèche !

Golf, cannes et balles

Qui dit « Golf », dit, comme le tir à l’arc, sport de précision. Sa pratique a lieu en plein air, sur un terrain aménagé qui lui est dédié. A l’aide d’une canne (un club, en anglais), il s’agit de faire progresser adroitement une balle (du diamètre presque identique à celui d’une balle de ping-pong) vers un trou un peu plus gros, dans le sol.

Très ancienne est aussi l’origine du jeu de golf. En témoigne un jeu semblable, avec une balle de cuir qui aurait agrémenté l’époque de l’empire romain.

L’histoire nous dit qu’au temps médiéval ensuite, existaient des jeux de balles et de bâtons dans plusieurs pays du monde. Cette distraction existait déjà en Chine (Chiwan), en Angleterre (Cambuca), en Ecosse (Schinty), en Irlande (Hurley), en Italie (Pall Mall), en Germanie (Kolbe) et en Hollande (Kolf) au XIème siècle.

Dans les années 1300, est dessiné dans ce dernier pays, un premier cheminement qui préfigure le tracé actuel avec un parcours comprenant 4 trous répartis sur 5000 mètres. Précisons que l’emploi d’un petit cerceau planté dans la terre a précédé l’usage d’un trou pour recevoir la balle.

Serait donc né en Hollande le principe actuel du golf, avec presque tous ses accessoires actuels : une canne au bout recourbé, une petite balle de cuir fourrée de plumes d’oie bouillies, une vêture légère adaptée). Mais ce Kolf pratiqué sur des terrains foulés sans l’accord des propriétaires a contraint les municipalités à ordonner la pratique de ce jeu hors des villes. Ainsi un premier terrain réservé audit Kolf est déclaré aux environs de Haarlem en 1483.

C’est sous ce nom de Kolf que ce jeu franchit la Manche pour conquérir l’Angleterre et l’Ecosse ensuite. Les aristocrates le ramènent en ville où il devient un jeu de salon. Pas pour longtemps car… les carreaux cassés et les passants accidentés par les balles imposent aux autorités de stopper ces tirs devenus dangereux ! Des interdictions municipales par arrêtés sévères détournent ce jeu devenu périlleux vers la campagne anglaise et les herbes vertes écossaises !

Incroyable mais vrai : le mot Kolf est transformé en Golf, lequel contre toute attente, signifie par anagramme Gentleman Only, Ladies Forbidden (Hommes uniquement, femmes interdites). Les Anglais distingués oublient vite ce jeu de mot de très mauvais goût en provenance, dit-on, d’un sexisme de basse classe ! Pour l’effacer des mémoires, il est aussi rapidement répandu dans la société aisée que le G évoque évidemment Dieu (God, en anglais) et pas autre chose !

 En se substituant au Kolf, le Golf est officialisé sous cette appellation ainsi que les cannes qui sont baptisées Clubs, lorsque ce jeu pénètre à la cour royale. En 1502, Jacques IV s’en éprend au point d’acheter et de doter d’un club chaque sujet de sa cour. En 1603, le golf gagne en prestige grâce à Jacques VI, également conquis par ce sport. Lorsqu’il s’installe à Londres avec son épouse et ses enfants, sous le nom de Jacques 1er d’Angleterre, il y implante ledit golf assorti de ses cannes et balles. Celui-ci y est célébré et consacré « Jeu des princes » !

 Les Pays-Bas, qui se sont spécialisés en fabrication de balles de golf, et l’Angleterre puis l’Ecosse – dont l’expertise en confection de cannes est reconnue – contribuent à répandre la réputation de ce jeu d’adresse. Elle atteint leurs colonies, jusqu’en Indonésie. Et progressivement, tous les grands pays de la planète, grâce au plein essor des transactions maritimes. Les meilleurs représentants de ce nouveau matériel, sont les grands négociants voyageurs qui l’emportent dans leurs bagages et en font une présentation enthousiaste à leurs clients étonnés. Consécration : après l’Europe et l’Asie, le jeu parvient ainsi à l’Etat de New-York. Le golf est parti pour conquérir l’Amérique !

Toutefois, une évidence apparaît : jouer au golf est onéreux. La fabrication des balles exige un soin particulier, donc beaucoup de temps. La confection des cannes assurée par les fabricants d’arcs – plus compétents en l’espèce que les menuisiers – revient très cher. Il est constaté que nombre de balles sont carrément éventrées par les coups de cannes, égarées dans les champs ou englouties dans les plans d’eau. Leur remplacement est nécessaire. Même chose pour les cannes souvent brisées en raison de leur fragilité quand sont portés des coups violents. Ce qui convient évidemment aux « clubmakers » et autres façonniers dont le commerce prospère !

Le golf est donc réservé à la noblesse et aux riches bourgeois lesquels, pour marquer leur distinction, portent lors de sa pratique des habits particuliers, et pour tout dire bien voyants (vestes écarlates, kilts multicolores, robes amples et chamarées, chaussures à crampons de bois pour les terrains glissants). Il est clair que la classe moyenne ne peut pas se permettre d’accéder à ce jeu, ni à ce vestiaire folklorique aux prix élevés.

Mais…vient le moment où comme toutes les modes, celle du golf se démode. Pourquoi ce désintérêt ? Parce que soudain le roi d’Angleterre, les seigneurs et les dames de cour en perdent le goût. Ce qui n’était, semble-t-il qu’un caprice, touche aussi par mimétisme noblesse et bourgeoisie : les courtisans et courtisanes, obséquieux et veillant sur leurs privilèges, observent sur le champ, ce désamour royal. Et remisent prestement au placard cannes et balles !

 Au beau milieu du XVIIIème siècle, le golf entre ainsi en léthargie ! Les élites précitées s’en éloignent d’autant qu’en vérité, sans règles précises – manquement qui favorise l’improvisation – et sans esprit de compétition – qui lui aurait donné « du nerf » – ledit golf perd beaucoup de son attrait et de son charme.

C’est alors…. miracle inattendu, que la franc-maçonnerie centrée sur les « choses de l’esprit », découvre ce sport en pénitence. Elle y voit en même temps que son « intérêt physique », un complément idéal à ses travaux intellectuels, parfois « endormissants ». Sans elle, sans ce sursaut judicieux, le golf n’existerait certainement plus aujourd’hui !

 Le corps, cet oublié redécouvert

 « La quête de la lumière » passe par la discipline du corps qui contrôle les affects et procure la maîtrise de soi » :

C’est, si l’on peut s’exprimer ainsi, la « découverte » que fait la maçonnerie dans les années 1750. Après une première époque, surtout consacrée aux réjouissances de salons, qui a succédé à la création de la Grande Loge de Londres, les initiés britanniques, centrés sur « leurs travaux de tête » se rappellent qu’ils ont un corps ! Ils l’avaient oublié ! C’est à dire, qu’ils possèdent, pas uniquement un tube digestif et quatre membres, mais bien une « enveloppe charnelle » qui demande de l’exercice. Au vrai, ce corps est une machine qui a besoin de « brûler des calories » pour bien fonctionner. En l’occurrence pour évacuer de la sorte « les passions tristes » éventuelles et dépasser les plaisirs de bouche ! Bref, pour mieux être. Et de la sorte, mieux vivre !

En ce 18ème siècle, la pratique du sport (de l’ancien français « desport », amusement), s’affirme. Beaucoup de frères pratiquent maintenant les « nobles jeux de l’arc », mais quelques-uns constatent effectivement qu’ils y profitent certes en adresse, en maîtrise de soi, et aussi … en estomac, avec les banquets qui suivent ! Le rôti de sanglier, les volailles en tous genres, arrosés de cervoise (la bière d’alors) ne sont pas bons pour la ligne : Le golf arrive à point ! Ne permet-il pas, à la fois de « travailler sur soi », sans perdre de vue la convivialité, et qui sait, d’effacer cet embonpoint, d’affiner sa silhouette en marchant ?! Oui, voilà bien une bonne combinaison « corps-esprit » se disent les candidats promis à l’obésité ! Ils découvrent ainsi avec bonheur cette nouvelle discipline en pleine nature, distrayante et de plus, supposée amincissante !

En vérité, il faut dire qu’à l’époque, le golf équivaut à une joyeuse « promenade de santé », prétexte à chaque trou, à des « arrêts-commentaires » de toutes sortes. De la politique aux commérages. Tout simplement parce que, sans règle ni compétition émulatrice, nous l’avons remarqué, il ne s’agit pour les joueurs que de frapper une balle par coups répétés et la guider sans « suspense » vers la succession de trous. Il était temps que ce « Jeu des princes » devienne vraiment un sport règlementé : le concours des francs-maçons tombe à point pour le « réveiller ». Consciencieux, ils participent de très près à sa codification première.

Il était temps car les joueurs commençaient à se lasser de frapper sans cesse une balle par coups successifs avec un bâton et de la conduire vers une suite de trous. Sans règle ni compétition émulatrice ce passe-temps devenait enfantin, ridicule même ! Il convenait de lui redonner ses lettres de noblesse. N’oublions pas qu’il fut qualifié de « Jeu des princes ».

Il le redevient vraiment sous forme de sport, avec le concours des francs-maçons qui participent étroitement à sa première codification. Elle est tellement précise qu’elle traverse les années ! La structure même de son règlement est ainsi demeurée intacte de nos jours, à savoir :

– Elaboration de treize règles strictes (La plupart conservées parmi les 35 règles édictées au XXIème siècle).

– Choix et délimitations de la surface de jeu, terrain gazonné, obstacles choisis (vallons, plans d’eau, parties arborées, buissons, etc).

– Evolution de la canne : la tige de bois solide (hêtre ou pommier) est prolongée par une « tête » ronde rapportée, pour frapper la balle (elle est aujourd’hui en titane, la tête en matériaux composites et s’appelle aussi fer ou putter).

– Transformation de la balle : la coque en cuir garnie de plumes est remplacée par une petite balle de bois (elle est aujourd’hui en caoutchouc dur enrobé d’une coque blanche en uréthane alvéolé)

– Nombre de trous : La règle est variable selon les parcours, jusqu’à 22 trous. (Actuellement, les terrains de golf proposent des parcours en 9 ou 18 trous).

 Autant de pratiques conservées, autant de créations étonnantes qui améliorent un jeu né il y a plusieurs siècles, mêlant tradition et modernité.

 Le règlement du jeu de golf et la définition de son équipement sont établis : Effectuer un parcours donné, assurer le cheminement de la balle à l’aide de cannes agréées , de trous en trous, avec le moins de coups possible. Ce qui permet la compétition entre plusieurs joueurs ou joueuses (sportivement mais correctement vêtus) sur le même parcours. Et sans bavardages inutiles pendant la progression sur le terrain !

 Les francs-maçons se révèlent habiles « golfeurs », assidus, fervents et appliqués ! Ils créent le premier « club house », le premier siège (Royal and Ancient Golf Club) – au vrai, une sorte de prolongement récréatif et festif de loge – à Saint Andrew en Ecosse. Cette Cité devient « la patrie du golf » et à ce titre le « British Golf Museum » – qui retrace la chronologie de ce sport, avec la conservation de ses archives – y est ouvert depuis 1990.

Le golf occupe l’espace avec un clin d’œil « chiffré » à la franc-maçonnerie ! En effet, sept parcours sont soigneusement dessinés sur les sept hectares du jardin botanique de la ville (un chiffre 7 doublement évocateur de maîtrise !). Ils retracent en même temps un siècle d’histoire sportive. Et également, ils rendent hommage aux francs-maçons qui, de 1750 aux années 1850, c’est à dire un siècle, ont œuvré pour l’organisation de compétitions et de tournois. Donc pour la promotion et le développement du golf, non seulement en Ecosse, en Angleterre, mais progressivement, sur tous les continents du globe de langue anglaise ou possédant une « antenne » britannique. Et cette fois, en tant que sport confirmé par la création de Fédérations.

A noter l’engouement des Américains pour le golf. Après New York, au début du 19ème siècle, il est particulièrement bien accueilli à Charleston, en Caroline du sud (où est né le Rite Ecossais Ancien et Accepté en 1801). Puis, il devient « viral » selon une expression actuelle signifiant sa rapide multiplication. A la suite de ses premières et peut-on dire « fulgurantes incursions », ce golf très bien « structuré » se répand dans l’ensemble de l’empire colonial britannique (1829 à Calcutta, 1842 à Bombay). Il pénètre et se propage ensuite en Australie en 1851. Et, enfin, le golf arrive vraiment en Europe, notamment en France. Le premier parcours français est opérationnel à Pau en 1856…à la faveur du cantonnement d’un corps d’armée britannique !

 Constat : Le golf connaît un succès qui va en continuant de grandir au 20ème, puis au 21ème siècle. A la fois avec l’émergence de grands champions internationaux (Angleterre, Amérique, Europe, Japon, Corée, Afrique du sud) et la retransmission télévisée des grands tournois qui augmentent sa popularité. Il y a maintenant près de 50 000 parcours de golf dans le monde, dont près de 20 000 aux Etats-Unis (Près de 1000 en France). Le golf est entré aux Jeux Olympiques, comme le tir à l’arc, en 1900. Les deux y demeurent. Quant à la surface totale des golfs cumulée sur la planète, elle est vertigineuse : près de 1200 millions de km2 !

 Le golf a souvent été désigné comme élitaire et « sport de « nantis ». Il s’est « démocratisé » aujourd’hui. En plus du tireur à l’arc précité, j’ai pour ma part le plaisir de rencontrer souvent en loges plusieurs maçons et maçonnes adeptes dudit sport. Ils, elles n’arborent pas de « métaux » valorisants et sont la simplicité même ! C’est elle qui entretient la noblesse du cœur et de l’âme !

J’en conclus que cette conjugaison avec l’Art Royal « génère » des frères et des sœurs enrichis corporellement et spirituellement par les deux pratiques, Arc et golf. Equilibre, justesse, calme, politesse, maîtrise, joie d’être, présence à autrui : ce sont les qualités qu’ils donnent à voir et à partager.

Tout ce qui définit le franc-maçon, la franc-maçonne ! Tout ce qui détermine « l’humain ». Vive le sport !

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Gilbert Garibal
Gilbert Garibal
Gilbert Garibal, docteur en philosophie, psychosociologue et ancien psychanalyste en milieu hospitalier, est spécialisé dans l'écriture d'ouvrages pratiques sur le développement personnel, les faits de société et la franc-maçonnerie ( parus, entre autres, chez Marabout, Hachette, De Vecchi, Dangles, Dervy, Grancher, Numérilivre, Cosmogone), Il a écrit une trentaine d’ouvrages dont une quinzaine sur la franc-maçonnerie. Ses deux livres maçonniques récents sont : Une traversée de l’Art Royal ( Numérilivre - 2022) et La Franc-maçonnerie, une école de vie à découvrir (Cosmogone-2023).

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