mar 10 décembre 2024 - 00:12

Il y a toujours un Hercule à l’intérieur de chaque franc-maçon

De notre confrère italien expartibus.it – Par Chrétien de Rosemunda

D’une certaine manière celui qui décide d’entreprendre le chemin initiatique est un peu Hercule.

De même que le fils héros d’Alcmène Zeus, mi-homme mi-dieu, incarne la non-perfection, qui lui permet de trouver le courage de pouvoir affronter ces épreuves à travers lesquelles il pourra faire ressortir la part divine qui est déjà en lui, de même celui qui a frappé à la porte du Temple a pris sa vie en main et a décidé d’affronter son cheminement intérieur consterné et éprouvé par l’effort accompli.

Les travaux d’Hercule illustrent ce que sera le progrès de l’âme de l’ignorance à la sagesse, du désir matériel à l’accomplissement spirituel, de sorte que le but ultime peut être de devenir franc-maçon.

Il se tenait devant son Maître. Il comprenait vaguement qu’une crise était sur lui et qu’elle entraînerait un changement dans sa Parole, son Attitude et son But.
Les travaux d’Hercule

Les actes d’Hercule expliquent comment ses travaux représentent les étapes franchies par le néophyte sur le chemin initiatique. Un balancement d’émotions joyeuses et infructueuses, qui, à la fois, le rendent euphorique et désespéré, lui permettant de se rapprocher des mystères de l’Univers.

À maintes reprises, il se débarrassera de la peur et des désirs matériels et s’élèvera de plus en plus pour atteindre un état de Félicité et de Conscience.

Le franc-maçon commence son parcours en disciple et, au commandement de son âme, affronte les épreuves du parcours initiatique. Le mythe d’Hercule représente cela, il représente chaque Vampire qui cherche à entrer dans cette voie pour démontrer le contrôle de sa nature humaine.

Un franc-maçon peut être défini comme tel lorsque, après un long et constant travail sur lui-même, il parvient à dominer son propre esprit afin qu’il soit toujours lucide, capable de donner des réponses judicieuses à ceux qui lui posent des questions.

Il est essentiel qu’il sache tenir à distance sa partie émotionnelle, qui doit toujours être en phase avec son corps humain, sans jamais oublier que l’Âme est en lui.

Et c’est l’Âme qui l’aidera sagement, le guidera et le soutiendra pour affronter et surmonter les nombreuses tâches qui lui seront confiées et pour lesquelles il devra attendre pour mieux équarrir sa Pierre et se rendre meilleur.

Mais pourquoi un Frère devrait-il s’inspirer d’Hercule ?

Par une ferme volonté et par ses vertus, non pas chrétiennes, mais héroïques.

Ses exploits, ses adversités peuvent incarner à la fois une métaphore de la vie et, avec une valeur symbolique, les épreuves qu’il devra affronter tout au long de sa carrière maçonnique.

Comme Hercule décide enfin de pouvoir se passer de tout don reçu au cours des douze travaux, ne gardant que la peau de lion et la massue de bois, objets qu’il s’est procurés et fabriqués lui-même, à un certain point de son parcours le sage Maître s’apercevra que ce dont il a besoin est devenu une partie de lui-même et il poursuivra son chemin toujours plus allégé, car son bagage sera constitué des connaissances acquises qu’il exprimera par quelques sages paroles.

En lisant et en étudiant les douze travaux d’Hercule, le néophyte saura quel type de travail spécifique il devra viser pour que ses émotions et ses particularités se manifestent. Chaque capacité personnelle acquise lui servira à surmonter le “prochain effort” pour rectifier le “soi” profond.

Pour ce but, parfois, une vie ne suffit pas, encore moins une vie maçonnique, c’est pourquoi nous restons des « éternels apprentis ». Vous n’aurez jamais fini d’apprendre et, aussi lisse et carrée que notre pierre nous apparaît, elle aura toujours des imperfections !

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