sam 23 novembre 2024 - 17:11

Le rite, paravent et modérateur de nos névroses

Notre si regretté Frère Jean Mourgues[1] nous engageait déjà à ouvrir les portes maçonniques de demain, auxquelles nous ne pensons guère : « C’est aux Francs-maçons, non seulement de choisir leur destin, mais de le construire : serviteurs de ce monde ou fils de la lumière. L’ordre vivra de la vie de ceux qui lui donneront les clefs de l’avenir ». Alors n’hésitons pas et allons à la rencontre fructueuse de l’effet du rite sur nos névroses, maladives ou/et utiles. Écoutons Lucrèce : « Chacun cherche à se fuir ; personne n’y parvient ; on reste prisonnier du moi que l’on déteste ». Et bien le rite, lui, nous aide à y parvenir ! Mais oui ! En cela, il est une invention géniale de l’humanité.

            Mais comment est-il possible de rapprocher ces névroses si décriées de notre rite maçonnique ? Ne sont-elles pas incongrues, et même très choquantes à les évoquer dans notre cheminement ? Je crois vraiment que non ! Il me semble, au contraire, à l’expérience qu’un des génies du rite maçonnique est, entre autres lumières, de nous faire avancer sur ce chemin. D’abord écartons le sens habituel de « maladie mentale banale ». Oui, quand une névrose devient excessive elle aborde les rives de la pathologie. Mais en fait notre psychisme est riche ; dans des situations qui le réclament, on a parfois besoin de ses névroses discrètes.

            Entendons-nous d’abord sur le sens du mot, en nous référant à la définition courante :
« affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites sociales et qui s’accompagnent d’une conscience pénible des troubles ». Voilà donc de retour la pathologie. Mais cette définition est vieillotte car elle oublie de préciser que les dispositions névrotiques qui nous habitent nous aident aussi à surmonter des situations difficiles. Freud, pourtant, avait déjà souligné que les névroses faisaient partie de notre santé mentale. Un exemple simple et courant : le gosse qui ne range jamais sa chambre gagnerait sans doute à éveiller une petite névrose obsessionnelle. Autre exemple : la paranoïa n’est-elle pas salutaire pour la femme qui, en pleine nuit, revient, à pied chez elle, par des rues peu fréquentées ?

Illustration de Jissey

            Ce qui est un des traits de génie de notre rite, c’est qu’ensemble, il nous fait passer en revue, sans le dire, les névroses, en deux visées : pour en calmer les excès ou bien les réveiller pour leur utilité dans tel cas. Ensemble, nous parvenons, grâce au rite à nous entraider dans l’adoucissement de nos névroses éventuelles ou dans leur mobilisation. Vivre le rite ensemble est notre talisman fraternel. Comme le pressentit Schopenhauer : « Plus d’un qui ne peut briser ses propres chaînes a su pourtant en libérer son ami ».

            Je te propose de passer en revue rapide 7 névroses, et de les mettre en rapport avec le rite. Et se demander à chaque fois : en quoi le rite calme-t-il celles et ceux qui sont typiquement névrosés(es). Puis l’inverse : en quoi le rite pousse-t-il à éveiller un trait névrotique qui nous fait défaut et nous serait utile dans la vie ? Un peu bousculant peut-être mais, comme l’écrivit joliment Nietzche : « Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse ». Ma thèse : le rite, maçonnique en particulier, éveille en nous l’attirail psychique composé de besoins, d’attitudes, de motivations… et de dispositions névrotiques. Pourquoi une telle assertion ? Parce que, par définition, tout rite répété inlassablement relève de la névrose obsessionnelle comme la voûte gothique couvre la nef. Par là, notre rite a le génie de héler les autres traits névrotiques sous sa houlette. Et là, je répète que pendant le déroulement d’une tenue, les 7 dispositions névrotiques sont avivées. Tous les cas se présentent bien sûr : certains se réjouiront de vivre le cabinet de réflexion comme un lieu d’abandonisme car ils(elles) portent cette névrose en elles. D’autres, au contraire se diront : « Tiens, je n’avais pas pensé qu’en fait, le candidat est abandonné au moins une heure dans le cabinet ! »

            Le génie de tout rite est de promouvoir des traits névrotiques inscrits dans les esprits. Le sacré est une entité nourrie par ce phénomène, entre autres. Or, avec mon expérience, je trouve que le rite maçonnique est d’une richesse incomparable, car il mobilise quasiment toutes les névroses, pour les adoucir ou les éveiller. De fait, il est susceptible de nourrir notre esprit de voltiges, de caracoles, de serpentaisons. Les traits névrotiques partagés nous mènent dans l’immensité inconsciente, celle qui nous serre dans les bras de l’égrégore.

            Voici maintenant la revue des névroses, accouchées sous la somptueuse névrose obsessionnelle, qui est la voûte même de l’existence d’un rite maçonnique, ou autre d’ailleurs.

  • L’obsession – C’est le fanion glorieux du « maniaque », au sens non pas psychiatrique du terme mais public : tout doit être bien ordonné, bien programmé, bien rangé, bien à sa place… Le moindre grain de sable, le moindre contretemps, le moindre imprévu bouleverse l’équilibre et déstabilise l’obsessionnel, à qui il faudra un peu de temps pour se réorganiser psychiquement. Et pour nous ? Sans une observation rigoureuse du rite dans nos tenues, plus de Maçonnerie. Certains(es) ne sont pas des addicts de l’obsession rituelle, mais ils en apprennent la nécessité par le seul fait de vivre la tenue, répétée sans cesse. Et, pour ceux qui sont un peu laisser-aller dans leur vie en général, cette obsession leur est un enrichissement. La majorité d’entre nous, se laissent couler dans ce trait névrotique qui sommeille plus ou moins en nous. Mais d’autres sont de véritables obsédées du respect du rite. Le moindre détail rituel consigné dans les manuels doit être, absolument suivi à la lettre. Sinon, ils(elles) considèrent que tout est fichu ! Ma sensibilité les baptiserait « ayatollah » : En dehors de l’outrance scrupuleuse, point de salut !

            Que chacun(e) se situe. Dans mon ouvrage testamentaire « Plaidoyer pour une survie de la Franc-maçonnerie », je suis les pas d’Oswald Wirth, de Jean Mourgues, de Daniel Beresniak : la fameuse tradition est en partie une vêture qui doit être réajustée en permanence pour que son suc initiatique en soit gardé dans les méandres profonds de l’esprit humain.

            Sous le dais de l’obsession, les autres névroses sont à notre disposition. Coup d’œil.

  • L’abandonisme – Cette névrose apparait quand nous nous sentons seul, abandonné et perdons les repères qui habituellement nous sécurisent. Peut-être te reconnais-tu dans certains symptômes. Ils se manifestent par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi, sentiment de ne pas être à la hauteur. En outre la demande d’amour est massive et les attentes démesurées.

            Que propose le rite maçonnique pour faire sortir de sa planque l’abandonisme ? Le cabinet de réflexion, comme je l’ai écrit plus haut. A condition qu’il soit fait de telle façon que le candidat se sente le plus délaissé possible. C’est même pour cela que je recommande qu’il se dénude, et reste, avec la bougie, au moins une heure. Excellent pour ceux qui découvrent la solitude et l’abandon. Mais très dangereux pour ceux qui sont affectés par l’abandonisme maladif et se sentent seuls. Mais nous leur clamons : « Ne crains rien, ma Sœur, mon Frère, tu fais partie de nous ! Nous ne t’abandonnerons jamais ! ». Hélas, dans certaines loges la fraternité est un mot creux. Les mauvaises ambiances, les manques de liens affectueux déclenchent des départs, voire des démissions. Il y a plus de Maçons qui ont démissionné que de membres toujours actifs ! L’Ordre a encore des progrès à faire, surtout avec les temps qui se dessinent : ne verront-ils pas sans doute s’étioler les relations humaines affectives ? C’est un pari, un enjeu pour notre survie. L’usage pertinent des traits névrotiques sera de plus en plus l’affaire de la conduite de la Loge par ses responsables.

  • L’anxiété est une réaction normale, qui devient une maladie lorsqu’elle survient alors qu’aucun événement ne la justifie vraiment. On parle alors de troubles anxieux, incompatibles avec la vie quotidienne. L’anxiété peut prendre plusieurs formes : anxiété généralisée, phobies, troubles paniques ou troubles obsessifs compulsifs, les fameux TOC. Comme toujours le rite, par sa répétition et ses fins heureuses : les acclamations, est capable de l’impossible ; calmer ceux qui sont excessifs et réveiller ceux qui ne sont pas assez anxieux. Car les arcanes rituels proposent presque toujours les deux lectures.

            Que prévoit le rite pour calmer les trop anxieux ? Les dispositions rituelles sont toujours les mêmes et de ce fait apaise les risques d’anxiété. Nous savons tous ce qui va se dérouler dans l’ordre du jour et cette certitude peut aider, mais oui, à dégoupiller les trop anxieux et leur apprendre à modérer leurs poussées névrotiques en leur chuchotant : « Mais, tu le sais bien, tout se finira bien ; alors calme-toi un peu ». L’initiation est l’exemple princeps d’une poussée anxieuse puisque le candidat débarque, les yeux bandés, ni nu ni vêtu, mais le rite en même temps chuchote : « Doucement, ne sois pas si anxieux, tu te doutes bien que c’est une mise en scène pour que tu comprennes des choses pas pur, que tu sois paniqué ! ». Certains gagneraient à être, à l’inverse, anxieux dans certaines situations de leur vie courante. A éviter de laisser filer les situations tendues sans bouger un cil. Le rite nous amène avec brio à vivre, grâce au personnage d’Hiram, à nous sentir anxieux. La fuite qui le saisit dit : « Tu vois, dans la vie, il y a des moments où tu pourrais t’enrichir d’un peu d’anxiété ».

  • L’angoisse, cousine proche de l’anxiété, du moins dans notre rite, est caractérisée par une peur intense, celle de perdre le contrôle. Le pire est souvent envisagé par anticipation plutôt que le bon côté des choses. On n’y peut pas grand-chose : « c’est comme ça », « c’est ma nature », « mon tempérament anxieux ». Le rite pousse à résorber l’angoisse car tout est prévu. Il adoucit ceux qui se savent angoissés. Et on le sait très bien. Pour autant, comme tout est prévu, notre rite n’éveille pas l’angoisse ; juste, nous l’avons vu, sa cousine, l’anxiété.
  • La phobie est une peur qui génère angoisse, mal être… C’est, par exemple, la peur de la foule[2] qui fait qu’on n’est pas bien à l’idée de se rendre dans une manifestation publique. C’est la peur des serpents ou des rats, qui fait que rien que d’imaginer qu’il puisse y en avoir dans un lieu nous rend mal à l’aise ; c’est la peur de monter en ascenseur ; c’est la peur de la maladie qui induit, soit le comportement d’éviter toute médication de « peur que l’on découvre quelque chose », soit à l’inverse une hyperconsommation d’avis médicaux et d’examens complémentaires qui n’apportent jamais de soulagement suffisant. Et chez nous ? La phobie de l’obscurité, dans le cabinet de réflexion bien sûr, mais surtout celle qui naît avec le bandeau, sont tempérées par les mains secourables. Elles aident à surmonter la peur. La phobie d’être en groupe s’estompe avec les années et les mois. Nos habitudes répétitives, sous la chape de l’obsession, aident bien les phobiques à se maîtriser. A contrario, je ne sens pas d’arcanes qui éveillent la phobie. Mais si ! La litanie de nos croyances humanistes répétées sur tous les tons, dans le monde entier et vécues de ci de là le montre. Elles nous donnent la phobie de leur inverse : l’intolérance, la lâcheté, l’indignité, l’irrespect, le rejet… En fait c’est bien toute l’axiologie de la Franc-maçonnerie qui nous pousse à mettre en branle notre phobie, sous couverture de la vertu, bien sûr !
  • L’hystérique ressent le besoin de se faire remarquer, souvent de plaire, pour être aimé, adulé. Songe un instant aux discours politiques tous engainés d’hystérie. C’est un besoin de tous les instants, un besoin « maladif » d’être apprécié, d’être aimé en utilisant tous les charmes physiques et intellectuels, d’être le centre du monde en toutes circonstances. Deux niveaux de lecture de ce trait : l’institution maçonnique en général et une tenue en particulier

            La Franc-maçonnerie repose sur un matelas social hystérique. Ne se prétend-elle pas l’acmé de la richesse spirituelle, le groupement animé par une très haute sagesse humaniste, le cheminement de paix profonde en soi et entre les humains ? Ce socle névrotique luis confère force et légitimité. Il entraîne Frères et Sœurs à s’y rallier. Parfait mais les déraillements sont bien perceptibles : pense donc à tous ces ouvrages de grasse érudition, qui vantent à n’en plus finir la grandeur de notre ancienneté. Avec le refrain paralysant : « Notre position est si juste qu’on ne peut la questionner ». Cette hystérie se loge avec délices dans l’obsession, trame de toute initiation.

            Mais le bât blesse trop souvent dans les tenues : les prises de parole, sur les colonnes, font le délice des hystériques. Ils refont avec brio une seconde planche. Comment faire comprendre au beau parleur qu’il se laisse emporter par une poussée hystérique ? Rien, à ma connaissance, d’inscrit dans notre marbre. Le Vénérable est le seul à pouvoir jouer le rôle du « calmeur » avec des : « Mon Frère, si tu veux bien finir maintenant… pour laisser la parole aux autres ». Pour autant ce genre de remarque l’enrichit-il ? Parfois oui mais pas toujours. La psychologie nous apprend que l’hystérique n’est pas un écoutant ; les propos qui suivent ses interventions sont, trouve-t-il, banal. Ils ne l’intéressent plus. En d’autres termes, ce qui est dit après sa grandiose « double planche » n’accroche plus guère notre intervenant. Sauf si la parole lui est, de nouveau, accordée. Sans qu’il manque de préciser, pour jouer apparemment le jeu : « Je vais être bref ». Le tracé, selon le profil du Secrétaire, reflètera plus ou moins le débordement hystérique.

            Pensons à présent, à ceux qui ne sont pas de ce genre, mais qui aurait besoin de quelques gouttes d’hystérie : les timides, les réservés, les obéissants. Là encore, notre manière de prendre la parole va les aider à se mettre un peu dans l’envie de plaire, d’être aimé, apprécié. Encore faut-il que le triangle de direction, au moins, les pousse, à se lever pour que la Loge les écoute.

  • La paranoïa habite les personnes convaincues que chaque événement de leur existence est une machination destinée à leur nuire. Exemple que je pique sur le net : « Si mon voisin de palier a oublié de me dire bonjour ce matin, ce n’est pas parce qu’il était préoccupé par l’état de santé de son enfant hospitalisé, mais parce qu’il me reproche d’avoir mis un paillasson plus grand que le sien sur mon palier, et d’ailleurs, l’autre nuit, c’est lui qui a dû le mettre légèrement en travers ».

            L’institution maçonnique repose sur un fond paranoïaque : il faut absolument défendre les valeurs humanistes car elles sont attaquées en mille endroits. Cette paranoïa me convient bien mais à toi, lecteur ? Elle ne serait dons pas à calmer, dans nos réunions. D’ailleurs, je constate que le rite et ses arcanes cérémonielles vont bien dans ce sens. De la Loge bleue aux degrés au-dessus. Ce trait névrotique a bien un rôle essentiel dans notre conduite.

            Alors, il y aurait donc à éveiller la paranoïa chez ceux qui admettent un peu tout, sans sourciller : « C’était autrefois », « C’est ailleurs », « Il faut bien de tout pour faire un monde ». Trop peu de paranoïa en lui laisse le Frère indifférent au rôle qui est attendu de lui, celui d’un humain engagé, par la parole et par l’action, vers un monde meilleur.

En hâtive conclusion

            Les névroses, quand elles sont mesurées et maîtrisées, sont des appuis inévitables, dans notre Maçonnerie. Elle sait s’appuyer dessus pour en faire jaillir des étincelles de sacré. L’influence du triangle de direction est capitale dans ce travail d’accalmie et d’éveil.

            Parfois les arcanes servent à tempérer les excès névrotiques ; a contrario, les éléments rituels peuvent les faire monter à la surface des conduites. Ni trop, ni trop peu, évidemment. Pour chacun, l’ajustement dicté par le rite est souvent une souffrance, à cause de la remise en question. Mais le passage, l’épreuve est obligatoire. Le rite maçonnique, comme d’autres institutions rituelles, met bien en scène, dans plusieurs degrés, la traversée par la souffrance régénératrice. F Nietzsche nous le confirme : « Plutôt que par “Sir” ou “Monsieur”, un homme devrait s’adresser à un autre par “mon compagnon de souffrance” ». Si étrange que ce terme puisse paraître, il s’accorde avec la réalité, il place notre interlocuteur sous la meilleure lumière et il nous rappelle ces choses essentielles que sont la tolérance, la patience, l’indulgence et l’amour du prochain, autant de choses dont le monde a besoin et que, par conséquent, chacun de nous doit aux autres.

            Au fond, le travail rituel sur nos traits névrotiques nous amène à nous accepter dans nos profondeurs. Car pour aimer les autres, ne faut-il pas d’abord s’aimer soi-même. Le grand Montaigne l’éructe en une phrase : « De toutes les maladies, la plus sauvage, c’est de mépriser notre être ».


[1] 1919-1990

[2] Agoraphobie.

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Jacques Fontaine
Jacques Fontaine
Jacques Fontaine est né au Grand Orient de France en 1969.Il se consacre à diffuser, par ses conférences, par un séminaire, l’Atelier des Trois Maillets et par une trentaine d’ouvrages, une Franc-maçonnerie de style français qui devient de plus en plus, chaque jour, « une spiritualité pour agir ». Il s’appuie sur les récentes découvertes en psychologie pour caractériser la voie maçonnique et pour proposer les moyens concrets de sa mise en œuvre. Son message : "Salut à toi ! Tu pourrais bien prendre du plaisir à lire ces Cahiers maçonniques. Et aussi connaître quelques surprises. Notre quête, notre engagement seraient donc un voyage ? Et nous, qui portons le sac à dos, des bagagistes ? Mais il faut des bagagistes pour porter le trésor. Quel est-il ? Ici, je t’engage à aller plus loin, vers cette fabuleuse richesse. J’ai cette audace et cette admiration car je suis un ancien maintenant. Je me présente : c’est en 1969 que je fus initié dans la loge La Bonne Foi, à Saint Germain en Laye, au Rite Français. Je travaille aussi au Rite Opératif de Salomon. J’ai beaucoup voyagé et peu à peu me suis forgé une conviction : nous, Maçons latins, sommes en train d’accoucher d’une Voie maçonnique superbe : une spiritualité pour agir. Annoncée dès le début du XXème siècle. Elle est en train de se déployer et nous en sommes les acteurs plus ou moins conscients mais riches de loyauté.

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