mar 16 avril 2024 - 23:04

04/02/2023 : Conférence sur le revenu universel à Plérin par le GODF

De notre confrère breton letelegramme.fr

Elle sera animée par Bernard Lancien, membre du Grand Orient de France.

Le « revenu universel inconditionnel », aussi appelé « revenu de base », consiste dans l’attribution à chaque citoyen, sans condition de revenus, sans contrepartie et cumulables avec d’autres revenus, d’une somme d’argent suffisante pour vivre dignement.

Il s’agit du sujet d’une conférence organisée par la loge Fraternité d’Armor du Grand Orient de France.

le samedi 4 février, à 15 h 30, à l’hôtel Le Chêne Vert de Plérin (Côtes d’Armor).

Cette conférence sera animée par Bernard Lancien, président du groupe régional de réflexion sur le revenu universel inconditionnel au sein du Grand Orient de France.

Présentation du « Revenu de base »

Pièces jaune au mieux de feux
Pièces jaune au mieux de feux

Le revenu de base, encore appelé revenu d’existence, revenu universel ou allocation universelle, est une somme d’argent versée par une communauté politique à tous ses membres, de la naissance à la mort, sur une base individuelle, de façon inconditionnelle, sans contrôle des ressources ni exigence de contrepartie. Ce mode de fonctionnement économique est appliqué dans quelques pays ou à titre expérimental dans certaines zones.

Parmi les arguments invoqués pour sa mise en œuvre on trouve les principes de liberté et d’égalité, la réduction voire l’élimination de la pauvreté, le combat pour des conditions de travail plus humaines, l’amélioration de l’éducation, la réduction de l’exode rural et des inégalités régionales. Le revenu de base peut aussi être justifié comme un dividende monétaire ou crédit social reçu par chacun lié à la propriété commune de la Terre et à un partage des progrès techniques reçus en héritage. Cette mesure permettrait aussi de lutter contre le chômage et d’améliorer la flexibilité du marché du travail en luttant contre les trappes à inactivité créées par les mesures de type revenu minimum ou les baisses de charges sur les bas salaires.

Cette forme de sécurité sociale est aussi appelée : « revenu universel », « revenu inconditionnel », « revenu inconditionnel suffisant », « revenu d’existence », « revenu minimum d’existence », « revenu social », « revenu social garanti », « allocation universelle », « revenu de vie », « revenu de citoyenneté », « revenu citoyen », « dotation inconditionnelle d’autonomie » ou « dividende universel ».

Définitions

Certaines définitions du revenu de base sont plus restrictives et impliquent par exemple un montant minimum permettant de satisfaire les besoins primaires d’une existence, ou de remplacer les transferts sociaux. Ces termes sont parfois aussi repris pour des mesures qui, proches de l’impôt négatif sur le revenu, versent cette allocation selon la situation des ménages, ou qui incluent des contreparties, et qui ne sont donc pas des formes de revenu de base selon la définition du BIEN.

Elle est parfois confondue ou mise en opposition avec celle de « salaire à vie » (ou « salaire à la qualification personnelle ») imaginé initialement par Bernard Friot et promu notamment par le réseau salariat.

Le revenu de base a été expérimenté notamment au Canada, en Inde et en Namibie. L’Alaska a mis en place l’Alaska Permanent Fund, une forme particulière de revenu de base financée par les revenus miniers et pétroliers de l’État. Le revenu de base est défendu au niveau mondial par des politiques allant des altermondialistes aux libéraux néoclassiques, des universitaires, des personnalités et des associations notamment regroupées au sein du BIEN.

Selon Liêm Hoang-Ngoc deux branches existent pour l’allocation universelle : une marxiste et une libérale ; la branche marxiste s’inspirerait de l’Introduction générale à la critique de l’économie politique, ouvrage dans lequel Karl Marx imagine le développement d’une société où l’humanité sera sortie du salariat et où les machines seules assureront la création de richesses, qui seront reversées sous la forme d’un « revenu socialisé universel ». La branche libérale considèrerait qu’il convient d’accorder une certaine somme d’argent aux citoyens, tantôt « filet de sécurité », tantôt « capital de départ », pour qu’ils puissent consommer et participer à la vie de la société. À chacun, ce faisant, d’organiser ses dépenses comme il l’entend.

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