jeu 28 mars 2024 - 17:03

Antimaçonnisme : « Les maçons sont coupables de tout… même des récents attentats »

En juin dernier, nous avions dressé un portrait de quelques antimaçons, au travers de 7 repentis. Quelques mois plus tard, nous avions consacré un article à un autre spécimen assez virulent, répondant au nom de Johann Livernette. Ce dernier récidive avec une intervention chez les catholiques intégristes de l’Institut Civitas. Nous vous invitons à lire ci-dessous après la vidéo, le profil et l’historique de ce personnage.

Pour vous permettre d’apprécier la « qualité » de ses propos et la « mesure » dont il fait preuve, nous partageons son intervention filmée. Vous comprendrez aisément que certains antimaçons ne sont pas des bisounours :

Son intervention est un mélange d’antimaçonnisme et d’antisémitisme flagrant.

Cet individu est auteur d’un ouvrage titré « La franc-maçonnerie, 300 ans d’imposture ». Nous ne saurions vous inviter à la lecture des 372 pages de vomi contre la maçonnerie qui représente pour lui le bouc émissaire de tous les malheurs contemporains.

Est-il utile de rappeler que ce personnage est prompt à passer à l’action. Pour preuve, ce Toulonnais a été jugé il y a 18 mois en appel pour des violences conjugales contre son ex compagne, mère de leurs deux enfants.

Johan Livernette (crédits : YouTube, mars 2020).

Le personnage n’est absolument pas banal. La preuve, avant le procès, une cagnotte a été ouverte et a réuni un total de 12 000 €. Me Olivier Hasenfratz qui était l’avocat de la victime a déclaré à ce propos : « Tous ces gens qui pensaient venir en aide à un écrivain, ont en fait payé pour quelqu’un qui a battu sa femme ».

Le quotidien Var-Matin rapporte que « …les partisans de M. Livernette ont-ils estimé que ce Toulonnais, auteur de publications dénonçant un “complot judéo-maçonnique” ou plus récemment une “dictature sanitaire”, payait le prix de ses “opinions”. »

Johan Livernette a finalement été condamné à dix-huit mois de prison (au lieu de vingt-quatre en première instance) dont six assortis d’un sursis probatoire. Il a été maintenu en détention. Pendant au moins deux ans après sa libération, il ne devra ni se rendre à Toulon, ni chercher à entrer en contact avec son ex.

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