L’Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution 55/282, en date du 7 septembre 2001, a décidé que la Journée internationale de la paix serait observée chaque année le 21 septembre. L’Assemblée générale a déclaré que la Journée internationale de la paix serait observée comme une journée mondiale de cessez-le-feu et de non-violence, pendant la durée de laquelle toutes les nations et tous les peuples seraient invités à cesser les hostilités.
Elle a engagé les États Membres, les organismes des Nations Unies, les organisations régionales et non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il convient la Journée internationale de la paix, y compris au moyen d’activités d’éducation et de sensibilisation, et à œuvrer, de concert avec l’Organisation des Nations Unies, à l’établissement d’un cessez-le-feu mondial.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée Internationale de la paix, le 21 septembre 2022 (publié le 22 juillet dernier) :
La paix est une aspiration noble et essentielle, et constitue le seul chemin vers un monde meilleur et plus juste pour toutes et tous.
Pourtant, en de trop nombreux lieux, dans beaucoup trop de situations, nous ne sommes pas à la hauteur de cette quête de paix.
Cette année, le thème de la Journée internationale de la paix – « Mettre fin au racisme, Bâtir la paix » – nous rappelle que, de très diverses manières, le racisme empoisonne les cœurs et les esprits et fragilise la paix à laquelle nous aspirons toutes et tous.
Le racisme arrache aux personnes leurs droits et leur dignité. Il exacerbe les inégalités et la méfiance. Et il éloigne les gens les uns des autres à un moment où nous devons être unis, comme une seule famille humaine, afin de réparer notre monde fracturé.
Au lieu de lutter les uns contre les autres, nous devrions agir pour défaire nos véritables ennemis : le racisme, la pauvreté, les inégalités, les conflits, la crise climatique et la pandémie de COVID-19.
Nous devrions démanteler les structures qui alimentent le racisme et promouvoir les mouvements de défense des droits humains partout dans le monde.
Et nous devrions étouffer les dangereux discours de haine en réclamant, à l’unisson et sans fléchir, la vérité, l’entente et le respect mutuel.
En cette journée importante – l’occasion d’observer 24 heures de cessez-le-feu et de non-violence – nous demandons une nouvelle fois à toutes et tous de ne pas se contenter de faire taire les armes.
Nous invitons chaque personne à renouveler les liens de solidarité qui nous unissent en tant qu’êtres humains et à retrousser les manches et construire un avenir meilleur et plus pacifique.
António Guterres
Et la FM dans tout ça… Quid de de la paix dans l’Art Royal ?
Au sein du Grand Orient de France, puissance symbolique régulière souveraine. La Constitution et Règlement Général (Éd. 2016/2017) stipule en son article Art. 55 Bis – Questions à l’étude des Loges.
“… Chaque Loge doit répondre au moins à deux des questions renvoyées pour étude par
le Convent :
– question A d’Intérêt Général,
– question B d’Intérêt Maçonnique ou Symbolique,
– question sur la Laïcité,
– question sur la Paix et les Droits de l’Homme,
– question des Loges Hors Métropole…”
Au sein de la Grande Loge Nationale Française.
Dès ses origines, la Franc-Maçonnerie a placé la paix comme un idéal universel.
D’ailleurs, la Règle en douze points, dans son point 3, stipule :
« La Franc-Maçonnerie est un Ordre auquel ne peuvent appartenir que des hommes libres et respectables, qui s’engagent à mettre en pratique un idéal de paix, d’amour et de fraternité. »
Le Maçon, dans ses paroles et ses actes, doit rester fidèle au profond désir de paix et de tolérance qui l’habite.
Au sein de la Grande Loge de France et la Commission des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Elle trouve ses origines sous la grande maîtrise de Louis Doignon en l’an 1953, sous l’appellation de « Comité de la Paix ». En 1983, Henri Tort-Nouguès, Grand Maître de 1983 à 1985, en fait la « Commission de la Paix et des Droits de l’Homme ». En 1987, Jean Verdun alors Grand Maître en fait la « Commission des droits de l’Homme » et lui donnera comme fonction d’informer l’obédience des problèmes de la cité.
Sources : http://www.journee-mondiale.com/