A la fin du XIXe siècle, la Franc-Maçonnerie française est exclusivement masculine. Mais le 14 janvier 1882, sous l’impulsion de Georges Martin, la Loge “Les libres penseurs du Pecq” (Grande Loge Symbolique Écossaise), initie Maria Deraismes , une des féministes les plus en vue de son époque.
Ensemble, en 1893, ils fonderont la première obédience mixte : la Grande Loge Symbolique Écossaise Le Droit Humain, qui devient le 11 mai 1901, l’Ordre maçonnique mixte international le “Droit Humain” .
Bibliographie
- Patrick Boucheron (dir.), Histoire mondiale de la France, Paris, Seuil, 2017.v
- André Combes, Histoire de la franc-maçonnerie au XIXe siècle, tomes I et II, Paris, Éditions du Rocher, 1998-1999.
- Jean Estèbe, Les Ministres de la République, 1871-1914, Paris, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1982.
- Daniel Halévy, La Fin des notables, Paris, Bernard Grasset, 1930.
- Andrée Prat, Colette Loubatière, L’Ordre maçonnique Le Droit Humain, Paris, PUF, collection Que Sais-je ?, 2013.
- René Rémond, La vie politique en France depuis 1789, tome 2, 1848-1879, Paris, Armand Colin, 1969.
- Dominique Segalen, Le Droit Humain, 1866-1916, Genèse et fondation de l’Ordre maçonnique mixte international, Paris, Éditions Detrad aVs, 2016.