L’année dernière à l’initiative des régions 03, 05, 11, 15, 16, et 17 du GODF, la question de l’évolution de la plus grande obédience française fut inscrite à l’ordre du jour du convent de Montpellier 2021 sous le titre
« DÉBAT DE PROSPECTIVE SUR L’ÉVOLUTION OBÉDIENTIELLE ».
A l’issue des débats, une résolution fut adoptée à 82% pour confier au collège du convent la mission de poursuivre le débat en sollicitant les contributions des loges.
Les loges du GODF ont donc adressé leurs contributions et il en sera question à l’occasion d’un débat inscrit à l’ordre du jour du prochain convent 2022 qui se déroulera fin août à Montpellier.
Que disent ces contributions ? C’est justement ce dont nous parlerons dans cet article !
Quand on lit les 337 contributions, on constate combien l’intelligence collective n’est pas un vain mot !
Toutes ces informations et approches différentes ne concernent pas seulement le Grand Orient de France !
Que cela soit en France, en Europe et dans le monde , c’est enfoncer une porte ouverte que de constater que la franc-maçonnerie est en crise : certains se résignent et continuent comme avant, d’autres cherchent à comprendre pour trouver des solutions !
On ne peut que féliciter la plus grande obédience française d’avoir pris l’initiative de solliciter les loges en les laissant libres de répondre à leurs manières ! Pour une fois on n’a pas créé une commission pour « enterrer » une question gênante !
Au total près de 10% des loges ont adressé au moins une contribution ; quand on connaît leur emploi du temps surchargé, avec de multiples sollicitations dans un contexte d’année électorale, c’est un point positif qui démontre l’engouement des loges à rendre encore plus attractif les travaux maçonniques au Grand Orient de France !
Les sujets abordés, les ressentis et les propositions exposées intéresseront toutes les francs-maçonnes et tous les francs-maçons, car il s’agit de « remontées » de terrain sans langue de bois !
Naturellement, il y a des critiques envers les élus, mais cela était inévitable ! L’important, réside dans les propositions, car en les lisant, on constate que les solutions existent et que tout est possible si on souhaite apporter des réponses aux inquiétudes !
Maintenant, il est clair que tout va dépendre de la volonté de Georges Sérignac, le Grand Maître actuel d’accorder du crédit à ces demandes ! En effet, il a aussi les moyens de « botter » en touche ! Si, cependant, il accepte de s’emparer des solutions proposées, il est certain que le GODF démarrera dans une nouvelle dimension et 2022 sera à marquer d’une pierre blanche !
En acceptant de relayer ces travaux, 450.fm est fier de leur donner une plus grande audience quelques semaines avant le prochain convent du GODF, où ce débat aura l’occasion de se manifester.
Mais d’abord, précisons l’enjeu de ce débat de prospective !
La lecture des contributions apporte des informations sur le ressenti des francs-maçonnes et des francs-maçons et sur ce qui motive leur envie de renouveau !
Le constat d’une réalité :
- « L’obédience semble coincée entre la tradition, la modernité et le secret ! »
- « Le constat n’est pas neuf : depuis plus de vingt ans, les délégués des loges reviennent du Convent du Grand Orient de France déçus, voire mécontents. Les reproches sont toujours les mêmes : une assemblée tellement nombreuse que le temps de parole est limité de façon drastique, ne permettant plus de développer une argumentation sur un sujet un peu complexe, et un ordre du jour trop chargé encombré par des questions qualifiées « d’administratives ».
- « Constat du manque d’attractivité de l’obédience : – prix de la capitation : un coût élevé qui limite l’accès à certaines catégories socio-professionnelles, – manque de visibilité de la FM, – la FM est perçue comme « élitiste », les mythes ont la peau dure (secte, …) – enquête auprès des apprentis et compagnons : 50 % des initiés ont un diplôme BAC + 5 et 30 % ont un BAC + 3, soit un total de 80 % sont diplômés —> les moins diplômés ne vont pas oser franchir la porte du temple, – la FM a un côté sulfureux, les vidéos (YouTube) qui abordent la FM ne sont pas « flatteuses », elles sont même un repoussoir, il existe peu de vidéos positives, – toutefois, lorsque l’on veut se renseigner sur la FM, on peut : il existe de nombreux livres dans les grandes librairies clermontoises et/ou internet, – Pour le monde profane, nos frères ne sont pas suffisamment exemplaires. »
- « Les loges sont infantilisées par notre règlement général, qui soumet à autorisation préalable toute tenue autre que les tenues d’obligation. En français, l’obligation d’autorisation préalable porte un nom : la censure. »
Pourquoi vouloir penser le GODF à l’aune de la prospective ?
- « Manque de lisibilité du projet GODF en tant qu’institution auprès de son environnement social et territorial. »
- « Le constat est bien celui d’une césure entre les valeurs que nous portons depuis plus de deux siècles, les préoccupations qui sont aujourd’hui les nôtres (fin de vie, bioéthique, développement durable, école républicaine, etc.) et les valeurs et thématiques qui agitent le monde profane. »
- « Le convent ne permet plus l’expression libre ni le débat entre loges souveraines. Il est essentiel de redonner du temps à l’objet même du convent, c’est à dire, la construction, le débat, les orientations de l’obédience. »
- « Trop de contraintes administratives nuisent aux travaux des loges ! »
- « Au regard de la situation actuelle, au regard de l’esprit de notre Obédience, nous devons favoriser l’intégration des jeunes ! »,
- « Les loges doivent être le centre de la vie de l’obédience ! »
- « Une meilleure connaissance de l’obédience, des instances, pour plus de dialogue, en prenant en compte plus de composantes pour aller vers un rééquilibrage des pouvoirs, tout en entrainant plus d’efficacité, de concorde, de transparence. »
- « Ouverture sur la société grâce à notre capacité à porter au dehors du temple nos idées et convictions mais aussi amélioration de nos travaux et des instructions. »
- « Tout au long de son histoire, le G∴O∴D∴F∴ a toujours été le fer de lance d’idées et réalisations progressistes dans la société : IVG, mariage pour tous, avancées en bioéthique, etc. »
- « Être exemplaire au quotidien, en commençant dans notre cercle familial et professionnel. Pourquoi, ne pas se dévoiler davantage pour donner à réfléchir et apporter une meilleure connaissance et transparence de la FM. »
- « Si l’amélioration de l’individu se fait dans la Loge, nous avons absolument besoin d’une Obédience forte pour contribuer à l’amélioration de cette société, ce qui, à notre sens est loin d’être le cas aujourd’hui. »
Analyse des retours
Il y a, comme il fallait s’y attendre, des déclarations qui témoignent d’une certaine désinformation qui aboutit à des contradictions dont voici quelques exemples :
- Vouloir diminuer les dépenses et exiger des conseillers de l’ordre supplémentaires (en sachant qu’un conseiller de l’Ordre coûte environ 30.000 € par an);
- Vouloir ouvrir le recrutement aux CSP et maintenir des frais liés à l’appartenance maçonnique de plusieurs centaines d’euros par an !
- Vouloir être une fédération de loges avec le principe « une loge = une voix » et constater l’impossibilité de travailler collectivement et sereinement avec un nombre pléthorique de délégués !
- Demander plus de présence dans les médias et réserver l’extériorisation à un Grand Maître !
- Brandir le « secret » maçonnique à tout va et demander plus de communication avec le monde profane !
- Se gausser de la « primauté » des loges et reprocher au conseil de l’ordre de faire de la figuration !
- Vouloir faire connaître les bienfaits de l’engagement maçonnique et refuser de se dévoiler !
Un objectif qui semble recherché : Un législatif souverain renforcé et un exécutif concentré et stabilisé
Un souhait qui semble faire consensus : Donner le temps au conseil de l’ordre pour organiser son travail sur une période longue non susceptible d’être interrompue !
« Un conseil de l’Ordre plus restreint, plus efficace, répond réellement à ce que les loges peuvent en attendre de l’exécutif. Le Conseil de l’Ordre serait composé d’un élu par Région pour 2 fois , 3 ans au maximum. A l’image de notre 5ème république le rôle du GM.°. est essentiel à notre fonctionnement et il lui faut une certaine stabilité dans la durée. »
Il est clair que le bon sens finit par imposer sa logique ! Dans toutes les obédiences, il y a un débat récurrent entre les prérogatives organisationnelles de l’obédience et le pouvoir dévolu aux loges ; combien de convents ont permis des morceaux de bravoure où des trémolos faisaient pleurer les colonnes sur l’air « Ma loge, oh ma loge ! » et en plus le discours associait une diatribe contre un Grand Maître incompétent !
Permettre au GM d’avoir une visibilité et le décharger de faire des tournées des popotes où il perd son temps à serrer des poignées et à dire des banalités, semble faire consensus et rien que pour cela, ce débat n’aura pas été inutile !
Plusieurs contributions vont plus loin dans cette idée de donner de réels moyens au GM d’assurer une bonne gouvernance : augmenter les prérogatives de son directeur des services, décharger le conseil de tâches administratives, mieux maîtriser les compétences de ses conseillers de l’ordre !
« La Franc-Maçonnerie doit rester un espace de réflexion et d’épanouissement personnel. Elle doit réaffirmer la prédominance du spirituel sur le matériel en s’appuyant en particulier sur ses outils symboliques. Elle doit insister sur la nécessité de se transformer soi –même pour espérer transformer la société. Face au matérialisme du monde profane elle doit rester un lieu où prévalent l’intériorité et la spiritualité. »
Une autre idée qui commence à s’imposer : Arrêtons le massacre d’un convent bidon où on prend les délégués pour des pigeons en leur demandant de participer à une course aux votes qui deviennent des acceptations systématiques sans débat par lassitude et hâte d’en finir !!!
Si le constat semble largement partagé, les propositions sont multiples :
- Développer l’échelon régional semble une voie mais très justement une contribution attire l’attention sur le risque de déséquilibrer l’institution.
- La règle « une loge=une voix » chère au statut fédéral du GODF semble battue en brèche sans que cela n’ait vraiment été pris en compte : faut-il changer le statut associatif et accepter des adhésions directes ? Pourquoi pas ?
- La solution la plus crédible serait de faire un convent « symbolique » convivial tous les 3 ans et de garder une assemblée générale à la fois en présentiel et en distanciel sur un à deux jours les deux autres années.
Quelques manifestations d’impatience qu’il faudrait peut-être écouter :
- Ce n’est pas au conseil de l’ordre de tout gérer surtout quand cela est plutôt mal fait ! N’est-ce pas dans les loges que la franc-maçonnerie se vit ? Exemple : Plusieurs contributions demandent que l’honorariat se décide dans les loges !
- Plusieurs loges se manifestent pour que la mixité au GODF soit une réalité et non pas un gadget comme cela se présente actuellement ! Une loge évoque même le risque du « paternalisme « : « Selon le sondage interne de l’IFOP diligenté par le C∴ O∴ auprès de ses nouveaux membres, deux des trois principaux reproches adressés au G∴O∴D∴F∴ sont : « le paternalisme » et « la misogynie ». Ces travers s’avèrent même à l’origine de nombreuses défections de SS∴ …et aussi de FF∴ ! »
- « Nous considérons la féminisation des titres et des rituels comme le reflet de la réalité et de la diversité qui existe au sein du GOOF. Cela enverrait un message fort positif et émancipateur aux francs-maçonnes du GOOF ainsi qu’aux candidates à !’initiation ou à !’affiliation qui cherchent une obédience juste et parfaite. »
Et puis il y a ces sujets d’inquiétude pour lesquelles aucune proposition ne semble plaire :
- Des apprentis et compagnons mal formés par des loges qui semblent perdues !
- Des jeunes maîtres qui se lassent plus vite que prévus !
- Un montant de capitation qui semble injustifié !
- Des conseillers de l’ordre dont on se demande à quoi ils servent sinon à préparer leur « ascension » !
- Une justice maçonnique qui se prend pour qui !
- Des commissions dont on vante les travaux en se dépêchant de les oublier !
Plus faire confiance aux loges
« Permettre une libre extériorisation des loges en leur permettant l’organisation de réunions publiques, l’interpellation des élus ou la publication de communiqués. A partir du moment où le règlement général affirme la souveraineté des loges et leur capacité à se gouverner librement d’une part, et étant entendu que tous les membres du Grand Orient de France s’engagent à respecter l’article 1er de la constitution d’autre part, il serait souhaitable que le Conseil de l’Ordre fasse confiance aux ateliers dans leur capacité à extérioriser les travaux qu’ils produisent. »
« Pour réussir l’implication de tous dans les loges et dans l’obédience, il faut désacraliser les fonctions, en permettant réellement à chacun de les exercer, selon un ordre défini par des critères objectifs eux-mêmes définis dans les statuts. »
Pour l’anecdote
il y a aussi des propositions « intéressées » qui, si elles sont acceptées, permettront un remboursement des frais ou une candidature plus facile au conseil de l’ordre ou d’autres choses encore !
Qui aurait pu imaginer qu’il y ait pu avoir dans ces contributions du copier-coller : et bien chercher bien et vous en trouverez ! Cela prouve que les anciennes pratiques où on cherchait à multiplier les soutiens persistent même dans un contexte où on recherche des idées !
Des propositions originales :
« L’élection du GM est couplée avec l’élection du collège des officiers du convent – Le ou la Présidente du convent est aussi GM– une élection sur liste au scrutin direct avec proportionnelle majoritaire ; chaque liste comprendra en tête le ou la candidate à la GM suivi(e)de neuf noms – Le scrutin majoritaire s’applique pour les neuf noms de chaque liste – Limitation du nombre de mandats : mandat de 3 ans renouvelable 1 fois »
« Des actions concrètes de la loge dans la vie de la cité ! »
« Pour l’inscription d’un congé parental dans le Règlement Général du G∴O∴D∴F∴ ».
« Une démarche originale : l’analyse SWOT : Préambule à toute prise de décision dans le monde profane. Strengths. Weaknesses. Opportunities. Threats. (Forces. Faiblesses. Opportunités. Menaces.)
• Les forces. Notre obédience, le GO, est le plus important en nombre de loges et de membres en France et elle irrigue dans le monde entier. Elle bénéficie d’un héritage historique grâce à ses agissements sociaux et son héritage des lumières. Elle trouve sa force dans la puissance symbolique du rite français. Elle considère ses frères et ses soeurs en toute égalité et non en grade.
• Les faiblesses. L’obédience a perdu de sa visibilité dans la société française notamment à cause de son manque de prise de position. Où est sa place dans l’actualité du moment ? Quelle est sa parole quant aux évolutions morales, éthiques et sociétales ? L’obédience fait état d’une pléthore de différents rites dont de très nombreux s’ancrent uniquement dans le symbolique. Est-ce là le reflet d’une appétence des maçons pour le superficiel et le décorum ? Les mythes entretenus quant aux origines de la maçonnerie qui font se confondre fausse tradition (jusqu’à l’Égypte ancienne) et réelle histoire qui débute au siècle des lumières nourrissent certainement les causes de la remarque précédente. La mixité qui fit longtemps sujet et débat s’est encore trop peu développée. L’on doit regretter le comportement en loge de certains maçons, mais aussi en dehors du temple. Les vols et dégradations, les prises de positions politiques jusque même la violence entre frères interrogent sur les réels buts de certains maçons et par effet de contagion de l’obédience.
• Les opportunités. Du temps des accords de Nouméa l’obédience avait su saisir les opportunités de l’histoire pour être agissante. Les sujets d’actualité ne manquent pas pour que les buts de la maçonnerie soient à nouveau le moteur de l’action de l’obédience. Le besoin de rite dans la société peut s’exprimer dans la maçonnerie et permettre, grâce aux outils et méthodes, à des citoyens de devenir maçon et opératifs. La république française qui est au coeur de notre profession de foi subit des attaques tant de l’extérieur que de l’intérieur et donc mérite que l’obédience s’en sente concernée. Pour rappel cet amusant parallèle des deux acronymes RF : pour République Française et Rite Français. •
• Les menaces. Le risque d’interdiction par l’extrême droite qui est de plus en plus importante dans la société fait être reconnue la maçonnerie comme problématique voire être à nouveau le bouc émissaire pour demain. La puissance de la GLF qui bénéficie de la droitisation des idées dans la société. L’image toujours trop négative de la maçonnerie dans le grand public trahit les toujours rancœurs vivaces construites envers elle dans le passé. Les dérives mystiques de certains frères et sœurs en manque de religiosité qu’ils viennent palier en Loge. Erreur fondamentale souvent inconsciente chez les impétrants. »
- Elaboration d’un plan de continuité d’activité. C’est l’un des éléments de la gestion de crise. Il permet à une organisation de fonctionner à minima, même en mode dégradé, en situation de désastre ou en situation de crise majeure.
- « Respecter le vivant et l’écosystème est donc un pilier de notre chemin initiatique. »
Globalement il ressort de ces contributions une évidence : La gestion de notre obédience dans ses différents aspects mériterait un plus grand professionnalisme et la volonté de faire correspondre nos « valeurs » (plus de démocratie, plus de transparence, plus d’engagement) à nos manières de faire !
Car la réalité est là : que cela soit au GODF ou dans les autres obédiences, il y a deux sortes de maçons : ceux qui ont les honneurs et les quelques avantages liés à leurs fonctions et les autres qui sont dans l’ombre et qui doivent se taire et continuer à payer près de 500 euros par an ! Alors il est vrai que pour payer ce prix il faut faire partie des notables de notre société !
Comment être une société de notables et souhaiter être exemplaire pour faire vivre nos valeurs ? Faîtes ce que je dis mais ne faîtes pas ce que je fais !
En conclusion, on ne peut que féliciter le Grand Orient de France d‘avoir le courage de débattre et d’assurer la transparence sur les contributions émises. Car, il est clair que les problèmes présentés ne sont pas spécifiques au GODF ; à une autre échelle, on les retrouve dans les petites obédiences qui elles n’ont pas les moyens de vouloir se réformer !
Pour donner à cette obédience les moyens d’assumer les objectifs qui sont les siens et que l’on pourrait résumer par le triptyque, « Compétence, Transparence et Vérité », les loges du GODF iront-elles jusqu’au bout de ce débat de prospective ? On pourrait formuler la question autrement ? Le Grand Maître actuel Georges Sérignac aura-t-il la volonté de faire aboutir des réformes réelles ou préférera-t-il les faire oublier ?
Rendez-vous l’année prochaine !
Nous vous proposons ci-dessous, les titres des 373 propositions qui en eux-mêmes apportent beaucoup d’informations !
Nous vous proposons ci-dessous trois tableaux reprenant l’essentiel des propositions concernant l’obédience dans sa globalité, la loge et le convent ; ce sont les trois sujets qui ont suscité le plus de propositions. Rappelons les autres sujets traités :
- La durée du mandat du Grand Maître ou de la Grande Maîtresse (51 propositions)
- L’activité du conseil de l’ordre (33 propositions)
- La dynamique régionale (27 propositions)
- Le Règlement Général (19 propositions)
- Le Numérique (14 propositions)
- Qui vote ? (14 propositions)
- Les Questions à l’étude des loges (13 propositions)
- La justice maçonnique (10 propositions)
- La mixité et le respect que l’on doit aux sœurs (10 propositions)
- Le nombre souhaité de conseillers de l’ordre : 9 propositions
- Les commissions (9 propositions)
- La durée du mandat des conseillers de l’ordre (7 propositions)