ven 22 novembre 2024 - 01:11

Le principe de Liberté

De notre confrère brésilien folhadolitoral.com.br

La Franc-Maçonnerie a comme principe la Liberté, composante de sa devise, étant l’une des exigences essentielles pour ses membres, ne pouvant être véritablement franc-maçon que les êtres libres en tous points.

Le concept de Liberté peut cependant être vu sous plusieurs aspects. Mahatma Ghandi a déjà enseigné que « la prison n’est pas les barreaux et la liberté n’est pas la rue ; il y a des hommes piégés dans la rue et d’autres libres en prison. C’est une question de conscience. »

L’État moderne doit garantir la liberté civile, qui englobe les droits naturels de l’homme. « Parmi celles-ci, se distingue la liberté d’action, qui permet aux citoyens de faire tout ce qui n’est pas interdit par la loi et selon les modalités qu’elle détermine ; la liberté de penser et d’exprimer ses pensées en toute indépendance sur tous les sujets, philosophie, religion, gouvernement, etc.; la liberté politique de jouir des droits que la Constitution et les lois du pays accordent à chaque citoyen ; et la liberté de conscience qui donne le droit de professer les opinions religieuses que l’on croit les plus conformes à la vérité, etc.

La « liberté morale », cependant, est propre et personnelle à chaque individu. Elle « se manifeste par le libre arbitre de choisir, parmi les impulsions des appétits, des désirs, des intérêts et des idées de la raison, tout ce qui constitue le bien pour lui-même ». Le libre arbitre, défini comme « la faculté qu’a l’individu de déterminer sa propre conduite », oppose l’homme à l’action instinctive typique des animaux. Autrement dit, c’est la possibilité exclusive de l’homme « entre deux ou plusieurs raisons suffisantes de vouloir ou d’agir, de choisir l’une d’elles et de la faire prévaloir sur les autres ».

La vraie liberté pour l’homme consiste « à rompre les liens qui le rattachent strictement aux choses matérielles, à les faire converger vers le savoir philosophique, moral et spirituel, considérant que la liberté par excellence s’acquiert par la conscience du bien dans le juste culte du devoir, et seule la satisfaction d’un devoir rempli suffirait pour que nous comprenions que liberté signifie responsabilité.

C’est dans la pensée que l’homme jouit d’une liberté illimitée, car il ne connaît pas d’obstacles.” En ce sens, « l’action donne une continuité aux pensées, mais ce sont les pensées qui engendrent les actions. Nous avons donc deux occasions de les corriger. Premièrement, dans le domaine créatif de l’esprit, avant la formation des idées. Après les pensées déjà formées ou irradiées, nous pouvons les maintenir par la maîtrise de soi, ne les laissant pas devenir des actions, interrompant leur réalisation.

L’esprit est donc « l’atelier où nous devons commencer notre travail le plus digne de réajustement de nos pulsions (…). Mais si dans les premières attaques nous ne pouvons pas contrôler nos pensées, nous attaquerons nos actions, car si penser des choses qui dérangent est une faute plus ou moins grave, il est beaucoup plus grave de faire ce que nous pensons. Selon les mots de l’écrivain Simone de Beauvoir, « l’homme est libre ; mais il trouve la loi dans sa propre liberté. »

D’après les œuvres de N. Aslan, JA Cícero de Sá et AA Marinho. 

Responsable : Perseverança Masonic Lodge – Paranaguá – PR ( loja159@fgsia.com )

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