sam 20 avril 2024 - 00:04

VENEZUELA : Ouvriers d’Hiram Abiff – L’espoir –

De notre confrère vénézuélien elnacional.com – Par Mario Munera Muñoz PGM

Le philosophe grec Aristote déclarait :

« L’espoir est le rêve de l’homme éveillé »

comme une vision utopique de quelque chose dans un futur proche, mais surtout de votre capacité et de votre détermination à réaliser vos propres rêves et illusions. Je considère que l’espoir se voit à partir de plusieurs sujets différents. Analysons donc« l’espérance » sous trois points de vue : philosophique, psychologique et religieux.

Je placerai plusieurs définitions de « l’espoir » pour mieux comprendre : en philosophie on peut le définir comme une vertu par laquelle l’homme va d’« acceptation à réalisation ». En psychologie, « l’espoir » est défini comme une émotion et un état mental qui nous aident à trouver des moyens d’atteindre nos objectifs et nous donnent confiance en notre capacité à les atteindre. En religion, « l’espérance » est une vertu théologale (Foi, Espoir et Charité) dans laquelle les fidèles espèrent une vie meilleure dans un royaume métaphysique appelé ciel, s’ils suivent les règles de leur religion, sinon ils tomberont dans le péché et seront punis en enfer (feu éternel où vivent les anges déchus). 

La conception de l’espérance a traditionnellement été soumise à l’attente d’un monde meilleur par le travail et la grâce de quelque chose qui nous est extérieur (la religion). On peut dire que l’espérance sont les raisons du cœur, que la raison ne connait pas. La philosophie a soutenu que « l’espoir » n’a pas d’objectif s’il n’est pas accompagné d’une action, et non d’une contemplation, pour attendre la réaction, qui serait le résultat de l’action. Tous les êtres humains sont capables de construire un monde meilleur. Un « espoir » sans « l’action » première serait une « utopie ». C’est comme considérer que tous les êtres humains sur cette planète Terre doivent être égaux, quelque chose d’utopique, chacun a un processus et doit être respecté. 

L’enseignement en philosophie sur « l’espérance » vise à ce que nous soyons plus critiques, concrets et non subjectifs. 

La franc-maçonnerie nous apprend à bien penser, à valoriser la pensée et l’art de penser dans le cadre illimité de la « raison ». 

La philosophie doit être prise comme une critique de l’idéologie (pensée qui affirme qu’il y a quelque chose de nécessaire dans le monde – ensemble d’idées qui caractérisent une personne). La philosophie de « l’espérance » contribue à la formation d’un esprit plus critique, confiant et ouvert à l’existence. « L’espoir » est l’envie de naître. Ernest Bloch (philosophe allemand), proposait de penser à un véritable « espoir », pas composé des illusions et des fictions consolatrices. Tout « espoir » est précédé d’un déni d’une situation actuelle considérée comme injuste ou devant changer et dont on s’attend à ce qu’elle soit positive dans le futur. Le philosophe Nietzsche qualifie « l’espoir » de pire des maux, puisqu’il prolonge la souffrance humaine (espoir sans action). « L’espoir » est lié au concept de religion, Karl Marx, lorsqu’il écrivait que « la religion est l’opium du peuple », se fonde sur l’espoir d’un monde meilleur au-delà du plan physique, et lorsqu’il y a un manque la religion renvoie à la devise que « Dieu pourvoira ». L’espérance pour Marx s’applique à l’action puis à ses résultats. La religion n’a pas d’action, mais la contemplation, et des résultats spirituels et non matériels sont attendus. . Non seulement Marx faisait référence à ce concept d’espoir et de religion, mais d’autres grands penseurs comme Emanuel Kant, Ludwig, ont aussi écrit sur ce sujet. Si « l’espoir » est gouverné par la religion, c’est utopique, mais s’il est gouverné par la raison, c’est réaliste. Il convient de mentionner dans cet article l’importance de l’approche de la franc-maçonnerie sur l’enseignement religieux.

L’idée est que la religion ne doit pas être enseignée dans les écoles, car c’est l’imposition d’une croyance. Une« orientation spirituelle » devrait être enseignée dans les écoles, ce qui est différent, et cela s’appelle la « laïcité ». Si les jeunes recevaient des conseils spirituels, leur monde serait bien meilleur et leur compréhension de la vie et de la création serait différente. Il existe de nombreuses institutions qui soutiennent cette thèse. C’est très différent de parler du péché et de ses conséquences, que d’enseigner que les lois de l’Univers ne peuvent pas être transgressées. Que l’espoir de l’être humain « est de se connaître », et que la création est un tout et nous en faisons partie. 

Le Kybalion* dans l’un de ses principes dit: « Tout ce qui est haut est comme ce qui est en bas » Nous sommes un microcosme du Grand Macrocosme. Le Seigneur Jésus l’a dit très clairement : « si tu veux suivre mes traces, débarrasse-toi de tout, prends ta croix et suis-moi. » Il nous invite à « nous connaître ». « L’espoir » est en nous, le Créateur est notre Lumière intérieure. Quand on se connaît, on ouvre sa conscience, c’est voir en tout un espoir clair et objectif, sans peurs, préjugés et dogmes. Et donc, on peut confirmer les paroles d’Aristote : « L’espérance est le rêve de l’homme éveillé ».

* Étude sur la philosophie hermétique de l’ancienne Égypte et de l’ancienne Grèce est un livre ésotérique qui veut transmettre l’enseignement d’Hermès Trismégiste.

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