ven 26 avril 2024 - 10:04

ITALIE : Templiers : “La machination pour les accuser d’hérésie”

Un article de Chiara Giannini de notre confrère italien ilgiornale.it

Une nouvelle étude internationale pourrait réécrire l’histoire de cet ordre catholique.

L’histoire des Templiers pourrait changer et l’ancien ordre des chevaliers et dames pourrait être réexaminé. Le destin de ce qui est aujourd’hui un mouvement catholique au service de l’Église et du peuple est entre les mains d’une recherche du Centre international d’études templières promu par une université européenne bien connue. En particulier, des bulles papales et des documents particuliers sont en cours d’examen, ils constitueraient une preuve irréfutable du fait que « les accusations d’hérésie perpétrées contre les anciens pauvres commis du Christ étaient un coup astucieusement monté par le roi de France Philippe le Bel qui voulait prendre possession des biens que le Temple gérait avec beaucoup de maîtrise et de désintérêt, comme toutes les richesses matérielles dont il était en possession ».

C’est ce qu’explique c’est le grand maître des Templiers catholiques d’Italie et du monde, Mauro Giorgio Ferretti, qui lance un appel au pape François : « Reconnaissez-nous, en tant que mouvement d’humbles serviteurs de l’Église, nous serons toujours à votre disposition ». Actuellement, les ordres reconnus par le Saint-Siège sont au nombre de six, parmi lesquels se distinguent l’Ordre de Malte et l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. « Tout le monde sait – précise Ferretti – que les malheureux Templiers ont été sacrifiés pour une question de pouvoir et d’argent et impliqués dans une terrible guerre menée contre l’Église par Philippe le Bel, roi de France. Étant l’épée du Pape, il a dû la désarmer. Suite à ce jeu, l’injustice retentissante survenue il y a 700 ans pèse encore aujourd’hui sur notre quotidien ». Et le grand maître est sûr que “cela affectera l’avenir, car les Templiers non seulement n’ont pas été complètement détruits, mais ils sont toujours là et émergent. Nous sommes plus de 2000 en Italie et 250 dans le reste du monde – poursuit-il -. C’est un parcours qui n’est pas accessible à tous, difficile, un chemin de sacrifice qui oblige les gens à placer le temple dans l’un des trois lieux principaux de leur vie. Ce n’est pas aussi simple que de le dire ». Il est clair que ce qu’il faut surmonter, ce sont les 700 ans de malentendus et « d’usage – explique Ferretti – que la franc-maçonnerie a fait de notre nom au cours des 300 dernières années depuis sa naissance, c’est-à-dire en 1717 à Londres. Mais, les Templiers n’ont rien à voir avec la Franc-Maçonnerie ». ils sont actuellement le seul véritable mouvement chevaleresque au monde, qui implique des passages selon les règles de la chevalerie, avec des pratiques comme la veillée aux armes, leur mouvement est traditionnel et non traditionaliste.

«Pour certaines obédiences reconnues – précise le grand maître – il faut aujourd’hui payer des sommes qui atteignent parfois 6 500 euros par an. Nous, nous accueillons des personnes de bonne volonté, qui ont des idéaux solides, qui ne visent que des intérêts spirituels et non matériels. L’argent n’est pas notre priorité absolue. L’église a abandonné le nom de “templier” à la franc-maçonnerie. Nous faisons le contraire, c’est-à-dire récupérer le nom templier pour la Sainte Église qui est chrétienne, apostolique, catholique et romaine. Pour ce faire, nous utilisons deux armes : le culte et la culture ». Les Templiers italiens, qui laissèrent leurs frères français entrer dans la franc-maçonnerie au XVIIIe siècle, sont « nés à nouveau » il y a 40 ans. «Depuis lors – dit Grand maître – nous sommes constestés par tout le monde. Mais nous démontrons que la chevalerie chrétienne existe toujours, préservée de l’argent parce qu’elle ne peut-être ni vendue ni achetée, mais doit être conquise par le sacrifice personnel. Tout le reste n’est pas chevalerie, mais franc-maçonnerie et lobbies. Je crois que le Pape François, à qui nous apporterons en temps voulu d’une histoire différente à celle manipulée au fil des ans, essaiera de changer les choses et fera beaucoup de bien ». Aujourd’hui, dans les rangs des Templiers, il y a une centaine de prêtres et une vingtaine d’évêques ont reconnu le mouvement. «Pour nous, ceux qui font partie des ordres reconnus – conclut Ferretti – sont frères. Je pense qu’il est temps d’arrêter de se faire la guerre. Ce sont des choses insignifiantes qui sont néfastes pour tout le monde. Mais nous sommes chevaliers et dames de bonne volonté, au service de notre Seigneur. Nous sommes sûrs que le Pape dans son infinie bonté saura le comprendre ».

Découvrir l’article dans sa version originale de notre confrère italien ilgiornale.it

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