Ce film explore le choc post-traumatique, ce mal invisible qui afflige trop de militaires, dont les deux héroïnes du film.
Le mercredi c’est le jour où les films sortent en salles. Mais en ce 21 avril 2021 les cinémas sont fermés. Pour les abonnés à Netflix je recommande donc le film « Voir du pays ». Je viens de découvrir ce film, sorti pourtant en septembre 2016, et qui est passé, à l’époque, sous les radars de ma curiosité.
« Si vous voulez obtenir de l’attention il vous faut créer de la tension. » Ces paroles sont prononcées sous cette forme ou sous une autre, et assez régulièrement, par ceux qui s’investissent dans la formation de jeunes et moins jeunes qui souhaitent se lancer dans un projet cinématographique. Bien sûr ce n’est pas une réalité figée et l’attention du spectateur peut être susciter par bien d’autres moyens et bien d’autres recherches. Mais si vous êtes sensibles aux films qui savent explorer les nuances de tensions, vous devirez, comme moi, apprécier le traitement de « Voir du pays ».
N’attendez pas de ma part un quelconque résumé. Ni aujourd’hui, ni plus tard. À mes yeux, un film, ce n’est pas une histoire. J’en prends comme seule preuve que ce n’est certainement pas en résumant l’histoire de « 2001 l’Odyssée de l’espace » que vous pourrez donner envie à un spectateur d’aller à la rencontre de ce chef d’œuvre. Il faut donc prendre le risque de découvrir. C’est ce que je vous invite à faire.