ven 26 avril 2024 - 23:04

Manuel de sauvetage pour Apprenti maçon… sans instructeur

  •  Date de parution : 30/09/16
  •  ISBN : 978-2-9557120-5-4
  •  EAN : 9782955712054
  •  Présentation : Broché
  •  Poids : 0,25 Kg
  •  Dimensions : 16,0 cm × 24,0 cm × 0,7 cm
  •  Editions LOL : www.editions-lol.com

Selon le journaliste de l’Express François Koch, en 2013 la plus grande Obédience maçonnique de France comptait 2 869 nouveaux membres. Pourtant dans cette même année, on dénombrait 2 385 démissions et décès. Fort de ce constat d’impuissance à répondre aux besoins des Apprentis, il était urgent de redonner du sens à la pratique maçonnique. C’est précisément la force de ce Manuel d’instruction.

Pour la première fois, les Apprentis sans instructeur peuvent rester dans leur Loge mère. Sans démissionner, ils poursuivent leur instruction grâce au tutorat des Maîtres volontaires. Ces derniers se sont inscrits sur  www.adopte-un-apprenti.com afin de se rendre utile. Ils s’engagent à transmettre leur expérience pour le bien de la Franc-maçonnerie symboliste. Ce livre est un ouvrage interactif et instructif. L’auteur signe ainsi son troisième opus destiné aux déçus de l’Art Royal, car selon lui c’est dans l’instruction que se trouve le secret d’une Franc-maçonnerie durable et qualitative.

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Faisons connaissance avant l’instruction

Si vous lisez actuellement ces lignes, c’est que votre chemin maçonnique n’est pas de tout repos. Lorsqu’on est membre d’un atelier dont l’instruction est complète et harmonieuse, il est assez rare qu’on acquiert un « Manuel de sauvetage pour Apprenti… ». Votre initiative est louable car elle démontre que vous recherchez à vous élever, à vous instruire. Je vous assure que vous n’allez pas le regretter. Ce livre est construit comme un programme d’instruction d’Apprentis. De plus, il est interactif et vous allez pouvoir travailler comme en Loge. C’est-à-dire avec des Maîtres qui vont interagir avec vous pour vous aider à cheminer.

Je vais tenter de vous guider comme je le ferais si j’étais votre Second Surveillant[1]. L’objectif de notre expérience sera de vous préparer au grade suivant, celui de Compagnon avec un vrai travail sur le Symbole. Vous avez demandé à recevoir La Lumière pour des raisons multiples, mais quoi de plus frustrant que de constater que votre Atelier n’arrive pas à vous apporter la connaissance désirée. Il existerait bien la possibilité de vous faire inviter aux réunions d’instruction d’une autre Loge, mais avouez que c’est un peu comme aller manger en cachette chez la voisine, ce n’est pas très maçonnique comme attitude. C’est surtout très frustrant pour vos Frères et Sœurs qui apprennent que vous leur faites des infidélités en allant chercher chez d’autres ce qu’ils ne peuvent pas vous offrir.

Alors, je vous propose dans un premier temps de nous promettre d’être transparents autant que possible. Je ne dirai jamais de mal de votre Loge et vous, de votre côté, vous vous engagerez à suivre jusqu’à la fin le programme d’instruction.

Un bon instructeur n’est pas un maçon qui vous montre à quel point il sait plus de choses que vous, c’est un maçon qui vous fait sentir à quel point vous allez devenir quelqu’un de meilleur grâce à son partage et ses enseignements. En somme, c’est une personne qui vous explique très simplement que tout ce qu’il sait aujourd’hui, c’est grâce aux enseignements qu’il a reçus de maçons plus anciens que lui. C’est un peu comme la flamme de la bougie que vous devrez transmettre aux suivants lorsque vous serez Maître maçon. Le Maître maçon se doit donc d’être en tout temps respectueux, encourageant, bienveillant et plein d’amour. Il doit être un modèle de Fraternité et doit vous donner envie de lui ressembler. Il n’est pas né maçon, il a tout appris grâce à des Maîtres instructeurs, il en sera de même pour vous.

En revanche, une chose est certaine, je ne connais personne qui a doublé la taille de ses muscles en regardant la télévision. Il en est de même avec la Franc-maçonnerie. C’est en maçonnant qu’on devient un bon maçon. Nous allons donc travailler et je dirais même mieux… travailler très fort ! La bonne nouvelle, c’est que nous allons faire cela dans la joie et avec du plaisir s’il vous plait. Car rien ne peut durer si le bien-être n’est pas la toile de fond du travail.

Vous le savez très certainement, le mot travail vient du nom d’un petit tabouret romain à trois pieds qui servait à la torture « le tripalium ». Ainsi, le travail trouverait sa source étymologique dans un concept très éloigné du bonheur. Pour ma part, je considère qu’on ne peut pas œuvrer durablement si notre cœur est dans la souffrance permanente ou encore, dans l’attente de la rédemption de nos péchés. Le maçon ne peut rayonner que s’il est lui-même porteur des valeurs qu’il prétend diffuser au dehors de la Loge. C’est pourquoi la rigueur du travail ne sera pas antinomique avec la joie que nous allons avoir à cheminer ensemble.

Comme je le rappelais dans l’avant-propos, mon premier ouvrage maçonnique s’intitulait « Manuel de survie pour Apprenti maçon voulant démissionner ». Vous imaginez bien que je connais la problématique des déceptions en Loge. Celles-ci débutent parfois dès la première Tenue. Prenons mon exemple, ma Loge mère s’est volatilisée à la Tenue suivant celle de mon Initiation. Avouez que ce n’est quand même pas banal ! Certains passent leurs jours à s’apitoyer sur leur sort quant aux malheurs passés, alors que d’autres profitent de cette opportunité pour rebondir et dessiner la vie maçonnique de leurs rêves.

Ce que je vous propose dans ce « Manuel de sauvetage… », c’est précisément de sortir la boîte de crayons de couleurs et de dessiner votre futur maçonnique. J’en entends déjà certains s’interroger : « Mais pourquoi fait-il cela ? Qu’a-t-il à gagner dans l’affaire ? » Pour tout vous dire, à chacune de mes visites dans des Loges où la recette d’instruction s’est perdue, je me dis : « Quel drame, quel gâchis ! » Chaque Apprenti ou Compagnon qui ne reçoit pas une saine et juste instruction devient un maçon déçu, lorsqu’il ne démissionne pas ou pire… lorsqu’il ne devient pas un mauvais Maître ! C’est la raison pour laquelle je pense très sincèrement que si nos échanges studieux permettent de donner un peu de sens et de symbolisme aux FF∴ et SS∴ orphelins d’instruction, ce sera un pari gagné pour moi, et surtout pour la Franc-maçonnerie.

Bon, maintenant que les présentations sont faites, je vous propose qu’on se mette au boulot, vous êtes prêts ?

Au fond, c’est quoi la Franc-maçonnerie ?

Pour avancer dans la même direction, il serait utile de définir ensemble ce que nous entendons par Franc-maçonnerie. Pour certains, il s’agit d’un groupe d’influence puissant, pour d’autres d’un substitut à la famille. Certains viennent y chercher des secrets antiques et d’autres échanger sur les mystères des bâtisseurs de cathédrales. Je dois vous avouer que la partie historique de la Franc-maçonnerie ne m’amuse que quelques minutes. On ne devient pas maçon en apprenant les livres d’histoire. Cela permet dans le meilleur des cas de mieux comprendre que certaines mises en place ou certains éléments d’étude symbolique, qui  sont  présentés comme des fondamentaux de la maçonnerie, sont bien souvent issus de décisions opportunistes, sociales ou politiques. Vous pouvez passer dix années dans la bibliothèque maçonnique du Grand Orient de France rue Cadet[2] à Paris, cela ne fera pas de vous un maçon accompli, mais tout au plus un maçon instruit et cultivé.

Maintenant, essayons du côté de la philosophie. Changez de bibliothèque et rendez-vous à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand[3]. Vous y trouverez tous les ouvrages sur les philosophes anciens ou contemporains. Vous pourrez passer une autre dizaine d’années à tous les disséquer, cela ne fera pas de vous un Franc-maçon. Vous serez devenu tout au plus un prof de philo !

Quittons la BNF et allons maintenant nous inscrire au cursus d’Astronomie et Astrophysique à l’Université Paris Diderot-Paris 7[4]. Vous allez ainsi connaître notre Univers et ses lointaines galaxies. Pourtant, rien de ce que vous apprendrez là-bas ne fera de vous un Maître maçon.

Attardons-nous maintenant à un dernier domaine, celui du social et de la politique. Combien de maçons pensent pouvoir changer la société et pourquoi pas l’Univers, en participant à des travaux d’une Loge dite sociétale. De nombreux Ateliers passent leurs Tenues à débattre de sujets variés (OGM, laïcité, fin de vie…), participant ainsi à la réflexion sur l’évolution de la vie de la Cité, avec l’Homme comme valeur centrale. Ainsi, il convient de souligner que les Francs-maçons « adogmatiques et libéraux » ont été à la pointe de nombreux combats qui ont profondément transformé notre société (la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le droit à l’avortement en 1974, l’abolition de la peine de mort en 1981) ou en ont massivement soutenu d’autres (le pacs et le mariage pour tous par exemple). Ils sont aussi des gardiens vigilants de la laïcité. Ces engagements progressistes et libéraux leur ont souvent valu l’oppression des régimes les plus dictatoriaux : nazisme, maoïsme, communisme, etc. La Franc-maçonnerie demeure interdite dans de nombreux pays, le plus souvent où l’Islam est la seule religion d’État. L’engagement de ses Frères et Sœurs est donc infiniment respectable.

Si ces travaux participent sans conteste à l’amélioration de la société et donc par extension de l’Humanité, ils ne permettent pas à eux-seuls l’élévation de l’Humain. Cette dernière n’est possible que par l’étude et la réflexion sur les Symboles, qui nous conduisent peu-à-peu à révéler ce que nous sommes… c’est-à-dire nous-mêmes !

Dans le chapitre suivant, nous aborderons donc le symbolisme. Nous pourrions envisager que la Franc-maçonnerie soit un mélange d’études des divers thèmes que sont la physique, la philosophie, l’architecture et la musique… sans oublier un peu de social et de politique. On ajouterait à ce programme quelques cours sur les Symboles de la Loge et hop ! La soupe est prête ! Laissons mijoter à feu doux pendant vingt ans et nous obtenons un maçon normalement sage. Or, il n’en est rien. Si l’Apprenti maçon ne suit pas le programme d’instruction symbolique dont nous allons parler, il deviendra un piètre Compagnon. Un ou deux ans plus tard, il sera pourvu de son tablier de Maître, totalement ignorant, bien incapable du moindre progrès sur la voie du travail du cœur, celui de la sagesse. Il restera alors coincé dans son action dualiste habituelle pour préserver son orgueil et sauver les apparences. Il confondra sagesse et titres honorifiques. C’est malheureusement ce qui gangrène une partie de la Franc-maçonnerie actuellement. Des maçons dont le travail initiatique a été remplacé par une course aux grades et aux décors. Une forme de consumérisme maçonnique qui voudrait que les Loges remboursent les membres en cas de non-résultat et offrent un SAV aux Frères et Sœurs qui s’imaginent intégrer un club service !

Durant la rédaction de cet ouvrage, j’ai eu un échange avec mon Frère et ami Aymeric Durandy à propos de la confusion qui existe entre le savoir, la connaissance en Franc-maçonnerie et la conscience. Mais surtout, l’échange a porté sur la pertinence de cultiver le symbolisme avant l’enseignement des savoirs. Je vous livre son propos pour ouvrir encore plus le débat et peut-être de nouvelles pistes de réflexion :

« Je comprends ce que tu souhaites partager avec les plus jeunes de nos Frères. Je conviens que le seul savoir encyclopédique, empilé comme autant de livres non lus ou mal assimilés, est insuffisant pour développer sa conscience et que, comme tu le défends, la base de tout travail maçonnique débute par un recentrage de l’Apprenti. Je serai plus nuancé quand tu écris que : « Tous ceux qui accumulent des savoirs sans avoir préalablement préparé le berceau de la Sagesse me font penser à la phrase de Victor Hugo concernant les arrivistes qui accumulent des livres pour se donner l’impression d’être instruits ». Tout d’abord, il ne faut pas oublier que le travail maçonnique ne se fait pas seul, contrairement à ce qu’accomplit un ermite, mais au contraire au contact, avec et au milieu de ses Frères. Le respect que nous leur devons est au moins d’avoir « travaillé », recherché ce que l’on ne sait pas, enrichi sa pensée à des fins de partage plutôt que d’ânonner des choses mille fois entendues. C’est ainsi que mon propre cheminement maçonnique m’a conduit à entamer un DU d’astronomie à l’Observatoire de Paris. Tout d’abord, j’ai pris conscience peu à peu de l’importance des éléments composant l’Univers dans notre Symbolique (Soleil, Lune, Étoile du Compagnon, Voûte étoilée, etc.) quels que soient les rites. Ensuite, j’ai découvert que plusieurs fondateurs de la F∴M∴ étaient des astronomes (et non des astrologues) à l’instar de Jean-Théophile Desaguliers. Je souhaitais, en marchant ainsi dans leurs pas, tenter de percevoir ce qui les avait animés et ce qu’ils avaient pu ressentir. Qu’en avaient-ils retiré ? Je ne fus pas déçu. L’étude de l’Astronomie, je devrais sans doute dire de sa vulgarisation, m’a donné des clés qui ont ouvert de nouveaux champs de conscience que je n’avais même pas, et que je n’aurais pas pu imaginer autrement. Pour faire simple, les grandes lois qui régissent l’Univers et la matière en général sont si finement et si précisément réglées pour permettre à chaque étape l’apparition et l’existence de la vie, de la complexité, de l’intelligence et de la conscience que, si une seule avait été légèrement différente, notre univers n’aurait tout simplement pas existé sous sa forme actuelle, ou aurait été tout à fait stérile, ou bien dépourvu de toute chose indispensable à l’apparition de la vie, telle que nous la connaissons : pas d’étoile, pas de planète, pas de cellule, pas de cerveau, pas de conscience…

Ensuite, la science permet de s’interroger sur la nature même de la Conscience que nous nous efforçons d’éveiller. Quel est le fondement de notre conscience ? Je sais que je suis moi uniquement parce que j’ai la mémoire de moi-même, de tout ce qui m’est arrivé, jusqu’à aujourd’hui. Je ne suis que la mémoire de moi-même ! Cette mémoire se loge dans le cerveau, stockée dans les cellules, qui font partie de mon corps. Et c’est là tout le problème. Lorsque mon corps meurt, les cellules de ma mémoire cessent d’être alimentées en oxygène et périssent également. Ainsi s’éteindrait ma mémoire ? Et ma conscience ?

Mon cerveau est une fabuleuse machine électrochimique qui fonctionne de manière similaire à celle d’un ordinateur et ma conscience, cette notion que j’ai de mon existence, est une sorte de programme. D’une certaine façon, le cerveau serait le hardware, et la conscience le software

Si les ordinateurs ne sont pas encore aussi intelligents que les hommes, bien que la victoire d’Alphago sur le champion du monde de jeu de Go[5] laisse cette affirmation en suspens, ils le sont assurément déjà plus qu’une mouche. Qu’est-ce qui distingue l’intelligence humaine de celle d’une mouche ? La complexité ! Notre cerveau est beaucoup plus complexe que le sien. Tous deux obéissent aux mêmes principes sauf que le cerveau humain est incommensurablement plus complexe que celui de la mouche. Le secret de la vie, de la conscience, de l’intelligence ne réside pas dans les atomes qui constituent la molécule mais dans son organisation complexe !

Je pourrais aussi évoquer l’argument de l’intentionnalité qui nous interpelle sur la notion du GADLU ou les expériences d’Alain Aspect[6], qui a démontré dans son laboratoire que l’Univers est composé de liens invisibles et que les choses à l’échelle microscopique sont reliées entre elles d’une manière insoupçonnée qui fait que deux particules situées d’une part et d’autre de l’Univers vont ”communiquer” entre elles, instantanément. Il ne s’agit pas de communication comme nous l’entendons mais plutôt du fait qu’elles constituent une même réalité unique. Cela ne te rappelle-t-il pas le « Tout est Un, Un est en tout » ? En fait, cela serait plutôt le Tout est quantique !

La recherche de la connaissance est aussi un moyen d’ouvrir ta conscience, ou plus exactement d’ouvrir ta conscience à des univers que tu n’aurais pu imaginer par ta seule réflexion ou méditation. En grossissant le trait, je pousserai le tablier à dire qu’il n’y a pas de Maître Maçon qui ne se serait adonné à l’étude de l’Astronomie et des sciences ! Trinh Xuan Thuan, l’astrophysicien bouddhiste, l’a joliment résumé[7] : « Science et spiritualité se complètent, elles sont comme deux fenêtres différentes regardant le réel. L’être humain a besoin de toutes les fenêtres possibles pour accéder à cette réalité ultime. ». A la conscience de l’Univers ! »

Comme le précise André Comte-Sponville[8] : « Les philosophes grecs différenciaient la sagesse théorique (sophia) de la sagesse pratique (phronèsis) : la vraie sagesse serait la conjonction des deux ». Nous sommes alors dans la complémentarité entre la Sagesse spéculative et la Sagesse opérative. Les deux sont en effet indissociables. Le travail sur le symbole et la verticalité au degré d’Apprenti sert à l’ancrage durant le chemin initiatique. L’étude des Sciences et des Arts au degré suivant sert au rayonnement pour rendre le Franc-maçon fertile et ouvert au travail sur l’horizontalité, la matière en somme. Pour résumer, il s’agit de l’union de l’esprit et de la matière. Mais il me semble impossible de commencer le chemin par l’étude de la matière seule.

Si la Franc-maçonnerie a traversé les siècles, chacun comprend naturellement que sa seule raison trouve sa source dans les valeurs initiatiques de l’Art Royal. C’est pourquoi il convient de s’imprégner de cette connaissance, afin de se nourrir et ensuite de rayonner au dehors de la Loge, comme nos Rituels nous l’enseignent.

[1] Si nous étions dans une Loge anglais, ce serait votre Parrain (appelé mentor), car c’est lui qui est le garant de votre entrée et de votre comportement dans la Loge. C’est aussi une sorte de confident.

[2] 16 Rue Cadet, 75009 Paris – www.godf.org

[3] Quai François Mauriac, 75013 Paris – www.bnf.fr

[4] www.univ-paris-diderot.fr

[5] AlphaGo, le système d’intelligence artificielle (IA) mis au point par Google DeepMind, a vaincu le 15 mars 2016 et pour la quatrième fois Lee Sedol, un des meilleurs représentants mondiaux de jeu de Go. La difficulté centrale pour une IA au jeu du Go réside dans le nombre de combinaisons possibles qui s’élèvent à 10170, soit plus que le nombre d’atomes se trouvant dans l’univers observable (1080). Les observateurs ont noté qu’AlphaGo avait tiré des enseignements de ses parties précédentes et avait su faire preuve d’innovation et d’imagination.

[6] Alain Aspect est un physicien français, né en 1947, connu notamment pour avoir conduit le premier test concluant portant sur un des paradoxes fondamentaux de la mécanique quantique, le paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen.

[7] Dans Le Monde des Religions, n° 71, mai-juin 2015.

[8] André Comte-Sponville : né le 12 mars 1952 à Paris, est un philosophe français. Il est plutôt classé au rang des matérialistes et des humanistes.

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Franck Fouqueray
Franck Fouquerayhttps://450.fm/
Il est le fondateur du Journal 450.fm. Il effectue sa première demande d’entrée en maçonnerie en 1988, il est ensuite initié au début du XXIe siècle. Il est membre de la Grande Loge Mixte de France. Fort d’une expérience de trois mandats de Vénérable Maître, il est auteur de 11 ouvrages dont 10 maçonniques. Il donne régulièrement des conférences. Parmi ses nombreuses activités, on peut noter qu'il est fondateur du réseau social maçonnique On Va Rentrer qui regroupe plusieurs milliers de Frères et Sœurs. Il est aussi le créateur du premier Festival d'humour maçonnique de Paris. De 2017 à 2022, il préside la Fraternelle des écrivains maçonniques. En 2021, il lance le journal maçonnique www.450.fm

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