jeu 30 janvier 2025 - 22:01

Le cheminement des présocratiques

(de la phusis au logos)

« C’est savoir, qu’écoutant non pas moi mais la raison, l’on accorde que tout est Un »

Héraclite

Dans les travaux que nous entendons en loge, nous pourrions parfois penser que la pensée philosophique de l’Antiquité ne débute qu’avec Socrate, Platon ou Aristote dont nous disposons des écrits, chose que nous ne possédons pas totalement avec ceux qui les précédèrent. Mais à la lecture des fragments dont nous disposons de leurs œuvres, nous prenons conscience que le socle de la pensée socratique, platonicienne ou aristotélicienne repose sur eux et est un résumé des cheminements ou de leur errances.

Il faudra attendre le célèbre peintre et architecte italien Raphaël (1483-1520) pour que justice leur soit rendue à travers sa célèbre fresque « l’Ecole d’Athènes » exposée dans « la chambre de la Signature » (Les Stanze) au Palais du Vatican et qui est la galerie de tous les philosophes grecs, surtout des présocratiques, à-travers la représentation de 58 personnages.

Auguste Comte (1798-1857), le célèbre philosophe, inventeur du mot sociologie, pensait, dans son « Discours sur l’ensemble du positivisme » (1) que les sociétés humaines suivaient la même évolution que l’homme, de son enfance à l’âge adulte et jusqu’à parfois à sa disparition ou a un blocage à un stade qui n’évolue plus (d’où la notion de « primitifs »). Comme l’enfant qui vient de naître, les sociétés humaines sont plongées dans une pensée archaïque souvent effrayante, où les forces de la nature prédominent et imposent l’unicité d’un sens. Puis, peu à peu, elles rejettent l’archaïsme et mettent en place une orientation qui devient théologique ou philosophique. Pour Auguste Comte, c’est évidemment l’orientation philosophique qui illustre l’âge adulte des sociétés. Concernant notre réflexion, l’orientation philosophique et scientifique des présocratiques en ferait un modèle de pensée adulte, par le rejet de toute mythologie ou théologie, contrairement à Socrate, Platon ou Aristote qui vont « re-théologiser » la philosophie, ce que pensent Nietzche et Heidegger, en considérant que les présocratiques constituent la véritable tradition philosophique, dénaturée par les platoniciens qui, à longueur de textes, sont bien obligés malgré eux de faire une constante référence (et révérence assez souvent d’ailleurs !) à ces penseurs présocratiques.

L’incroyable travail de réflexion que nous pouvons mettre en œuvre à partir des quelques fragments que nous possédons, nous en disent long sur une pensée que les platoniciens ne firent qu’aménager ou par les récupérations opérées par les religions monothéistes par la suite !

Le professeur Jean Brun, spécialiste de l’Antiquité, écrit (2) : « La lecture des présocratiques peut-être pour nous des plus enrichissantes en tant qu’elle nous invite à nous demander si les héros du savoir que nous sommes devenus dans notre civilisation scientifico-technicienne n’ont pas fait en même temps de nous des dépossédés de l’Être »… car c’est une vue de l’Être qui nous fonde et non pas nous qui fondons l’Être. Le sens n’est pas à faire, il est à décrypter. Ainsi les présocratiques sont plus des traducteurs, des observateurs de la nature, que des orienteurs de sens. Nature de laquelle ils dépendent comme éléments et non comme contremaîtres d’un dieu. C’est d’ailleurs à partir de la nature qu’ils tireront un certain nombre de problématiques : chacun ira de son « De la Nature », ce qui amènera Aristote à les qualifier, injustement, de « physiologues ou physiciens » car, pour eux, la nature est une force en croissance et en extension, et non un réservoir d’énergie et de matériaux dont l’homme n’est nullement propriétaire et dont le but de l’existence est la recherche d’une harmonie entre les parties et le Tout, dans une dynamique qui associe la mesure, l’esthétique, l’éthique et l’ontologie.

Les chercheurs actuels tentent de découvrir si la pensée de présocratiques bénéficia de l’apport de pensées orientales. Nous pouvons avancer l’idée que certaines théories émises reçurent des apports de l’Egypte, de la Perse, et sans doute de l’Inde, mais connurent des adaptations et des interprétations locales du génie hellénistique. Les présocratiques sont, avant tout, des hommes qui posent le problème de l’Être, en s’opposant aux théologies du mythe qui tournent le dos à la nature et qui ne sont que des conventions artificielles issues de l’imagination humaine. Cependant pour Heidegger, les présocratiques sont ceux qui ne se détournaient pas de l’Être au profit de l’existant, qui se préoccupaient des relations entre l’Être et l’étant, du lien entre l’étant et le néant et celui de la vérité comme dévoilement, initiation, et non comme rapport logique. Il ne s’agit pas, ici, de tenter de résumer les milliers d’ouvrages savants publiés sur la question, mais plus modestement de mettre en relief quelques parallélismes entre quelques présocratiques et la Franc-Maçonnerie.

I-LES IONIENS OU MILESIENS : ORDO AB CHAO.

Il est intéressant de constater que la naissance de la philosophie, qui naît au VIe siècle avant J.C., n’a pas son origine dans la Grèce continentale mais dans les implantations d’Asie Mineure et qui continuera toujours à l’extérieur au Ve siècle devant l’avancée des Perses, notamment en Sicile où Platon écrira ses œuvres les plus célèbres.

Milet, ville prospère d’Asie Mineure, ouverte sur le monde de l’époque, va être le berceau d’une très grande école philosophique présocratique où l’on retrouve les noms prestigieux de Thalès, Anaximandre et Anaximène. Nous pouvons même avancer l’idée que c’est à Milet que naît le concept de philosophie. Contrairement aux mythologues, au prêtres et aux poètes, on y interroge le principe, l’ «Archè » de la nature, sans recourir à une explication sur les mythes de création, donc sans faire intervenir les dieux. Cependant, une question va se poser en permanence avec insistante : comment concevoir que la nature « est » éternellement présente, alors qu’elle se transforme sans cesse ? Existe t-il un principe qui puisse expliquer l’être et le devenir ?

Les Milésiens ne développeront, volontairement, ni éthique ni théories de la connaissance : ils ne s’intéressent qu’à la « Phusis », la nature, comme matrice de toute création et de l’éternité, d’où leur nom de « physiologues » (« Les penseurs de la nature »). Chacun va voir le principe créateur, en priorité, dans l’un des éléments naturels.Ainsi, Thalès va présenter l’eau comme l’élément fondateur de la création, réduisant la matière à des particules élémentaires, comme la démarche de la physique contemporaine s’y efforce aujourd’hui. Il devance aussi la théorie de l’évolution darwinienne sur la naissance des espèces en milieu marin (3), et la théorie psychanalytique sur la relation de l’eau à-travers le liquide amniotique, comme l’évoquaient les deux psychanalystes Sandor Ferenczi et Otto Rank (4).

Anaximandre, avec son concept d’infini, d’illimité (l’ « Apeiron ») va orienter l’étude de la nature vers une dimension métaphysique qui permet encore à la philosophie de se distinguer des sciences dont elle a accompagné la naissance. La nature, selon lui, peut se définir comme une respiration : les choses s’exhalent de l’infini et s’y engouffrent. Ce qui amènera son successeur, Anaximène, à identifier l’infini à l’air, constituant un élément intangible, d’où Einstein tirera la conclusion selon laquelle toute matière équivaut à de l’énergie. Ils sont aussi le pont à la question de l’être et du langage : dire que la nature est « ceci ou cela » suppose déjà, comme disait Nietzsche, l’utilisation d’une « grammaire » spécifique, mais aussi que l’homme devient créateur ou participant à la nature, à la place d’un Dieu qui nomme et donc fait exister. L’homme prend la place de Dieu en nommant. Les présocratiques retrouvent la parole perdue ! …

Les percées audacieuses des physiologues milésiens fixèrent le cadre d’une réflexion où se croisent sciences et philosophie, mais ouvrirent également le champ à des réflexions spirituelles qui débouchèrent sur un symbolisme qui est encore largement utilisé de nos jours. Grands adversaires de la pensée païenne, le judaïsme et le christianisme vont récupérer la pensée des physiocrates et de leur divinisation des éléments naturels pour en faire les messagers ou les représentations d’un Dieu unique. Naturellement, les quatre éléments chers aux Grecs (l’air, la terre, l’eau et le feu) sont très largement utilisés dans les textes. Citons quelques exemples (5) :

  • Ô vous les eaux au-dessus du ciel, bénissez le Seigneur ! (Dn 3, 60).
  • Ma parole n’est-elle pas comme un feu ? (Jr. 23, 29).
  • Il est un temps pour planter et un temps pour arracher le plant (Qo 3, 2).
  • Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’esprit (Jn. 3, 5-8).

Mais les présocratiques iront plus loin : ils nous montrent que l’homme a obligatoirement « les pieds sur terre », qu’il est enraciné dans la matière et que son corps et son esprit y sont liés. Les « atomistes » (Démocrite et sa réflexion sur l’Être et le néant, par exemple) en feront un système : point de création « ex-nihilo », juste le constat de l’enracinement dans une éternité infinie qui ferait que toute la nature, homme compris, est de la même étoffe. Issue de la culture judéo-chrétienne, la Franc-Maçonnerie, elle aussi, à largement puisée dans la symbolique des quatre éléments : tous les rituels en sont imprégnés.

II- PYTHAGORE, HERACLITE, PARMENIDE, EMPEDOCLE, ANAXAGORE, ET QUELQUES AUTRES …

Pour de nombreux spécialistes des présocratiques, ce sont les Milésiens qui seraient les bonnes fées penchées sur le berceau de la philosophie, même si le concept en est attribué à Pythagore ! En réalité, les contemporains et surtout les successeurs s’inspireront en adoptant ou en contestant ces hommes de Milet, osant rejeter les mythes au profit de la réflexion et de la science. Cependant, il est important pour nous de continuer à comprendre l’apport direct ou indirect (Par l’héritage judéo-chrétien notamment) que ces pensées ont joué sur la Maçonnerie.

Pythagore et ses disciples vont jouer un rôle essentiel dans la mise en place d’une spiritualité qui va tenter d’aller au-delà de la pensée des Ioniens, tout en conservant les bases de leur réflexion sur l’animation du cosmos par une force, voire un esprit. Pour eux, ils vont faire du monde une harmonie et un nombre. Cette vision, avant la lettre, du concept de « Grand Architecte De l’Univers » va inciter Pythagore à la mise en place d’une confrérie initiatique à Crotone, en Italie du sud. Influencé par ses contacts avec les prêtres de Chaldée, d’Egypte et de Phénicie, il va créer ce que nous pourrions imaginer comme les prémisses d’une Franc-Maçonnerie qui comprenait les novices (les « Acousticiens ») et les initiés (les « mathématiciens »). Cet amour des mathématiques va conduire d’ailleurs les pythagoriciens à la constitution d’une véritable métaphysique : par exemple, Hippase déclare que le nombre est le « modèle premier de la création de l’univers, du dieu artisan de l’ordre du monde ».

Les nombres sont d’essence divine, analogues ou supérieurs aux dieux de la mythologie et ont chacun leur particularité. Prenons par exemple les quatre premiers : le numéro un est la monade, l’unité par qui tout est créé ; le deux ou dyade figure le chaos (qui veut dire en grec « infini ») ; le trois est le nombre réconciliateur et le quatre celui qui symbolise la justice et achève cette « tétrade » des quatre premiers nombres. La série des dix nombres forme un tout achevé, la « décade », dont la totalité de l’univers est l’image et où une harmonie règle les rapports entre les nombres, la fameuse « musique des sphères ». L’apothéose mathématique et secrète sera le concept secret des pythagoriciens dans le « nombre d’or », qui préside à la construction du « dodécaèdre », figure de l’univers tout entier. Platon, notamment dans « Timée » sera profondément influencé par Pythagore, ainsi que la science moderne : par exemple la physique quantique ou les multiples entiers de la constante de Plank. La Franc-Maçonnerie, comme Pythagore, est amoureuse des nombres : chaque rituel s’appuie sur leurs significations, afin d’affirmer que l’anarchie ne règne pas en maîtresse et qu’un ordre logique dirige le cosmos.

Héraclite va donner un nom à cet ordre : le logos, qui est la raison éternelle et l’intelligence universelle. Pour lui, la sagesse consiste à connaître cette pensée qui régit toute chose et, en premier lieu, les hommes. Mais que dit le logos ? Il affirme simultanément l’unité et la transformation perpétuelle du monde, semblable aux flux incessant d’un fleuve. Cette vacuité, cette transformation permanente, représente, en fait, pour Héraclite, les contraires qui constituent l’harmonie. Il écrit : « Le chemin qui monte et celui qui descend ne sont-ils pas le même chemin ? Dès lors, l’harmonie consiste à trouver le chemin et ne pas s’attarder sur ses variations ». Héraclite sera le premier des philosophes à penser que la différence, l’opposition, est un facteur déterminant de la nature et de son devenir. C’est parce que l’autre est différent qu’il m’enrichit. La non-différence conduit à l’inertie, à la mort. Cette vision de l’affrontement des contraires conduira à la philosophie de Hegel et de Marx. Pour nous, Maçons, le message est clair : c’est le prochain, dans son altérité acceptée, qui crée notre propre dynamisme, qui nous épargne l’enfermement narcissique, « in se ». Cela nous conduit à une ontologie, un discours sur l’être et le néant qui sera la préoccupation permanente de Parménide : « To be or not to be ? That’s the question ». Parménide pourrait répondre à Shakespeare que cela est la même chose : seul l’être est, parce que lui seul peut-être pensé. Heidegger et Sartre en tireront la base de leur réflexion : comment l’être fait-il face et s’inscrit-il dans le néant ? Question qui est aussi à l’ordre du jour, en permanence, dans nos loges.

III- CONCLUSION : DONNER SENS AU DESTIN.

Dépassant une admiration, voire une fascination, pour la nature, les présocratiques vont tendre vers la recherche d’un sens à la marche du cosmos afin d’y découvrir une loi, hors de toute imagerie anthropomorphique réductrice, afin de bannir la peur et l’incertitude du destin. En fait, de trouver ce que les Latins nommeront l’ « acquiescentia in se ipso », l’accord avec soi-même et le monde. Les présocratiques nous conduisent à la liberté du sujet comme but ultime de la philosophie, mais une liberté qui ne peut avoir de sens que dans la reconnaissance d’une loi. Ce que résume le Père jésuite Christoph Théobald quand il écrit (6) : « Il y a pour l’enfant un certain chemin à parcourir entre la sortie du sein maternel et la capacité de s’orienter librement dans le monde, c’est-à-dire se situer dans la société en engageant un rapport libre et symétrique avec elle.

Ce chemin attirant est aussi chargé d’angoisses, parce qu’il faut s’orienter dans un espace qui s’élargit quasiment jusqu’à l’infini. Apparaît ici une première fonction de la « loi », qui consiste dans la structuration de cet espace. Cet aspect est fortement souligné dans le judaïsme : la « loi » est liée à l’idée de création, donc de distinction et de séparation ». C’est là qu’intervient l’éducation philosophique, en se rappelant qu’ « educere », en latin, signifie « faire sortir ». Les présocratiques ont voulu, également, protéger l’homme de la « pléonexia », terme qu’utilisera Paul Ricoeur pour désigner un appétit du surplus, du non-nécessaire, qui conduit fatalement à l’ « ubris », à la démesure. Ni ascétisme, ni folie des grandeurs, mais une recherche du juste milieu.

Ceci les conduira a enseigner que l’homme est de même nature que son semblable et qu’il ne peut se permettre d’arrogance à son endroit. Cela, cependant, ne signifie pas l’alignement : le dynamisme des sujets, des sociétés et des groupes nécessite un entretien de ce que Freud appelait « l’identité par la petite différence », qui crée la cohésion du groupe, ce dernier ayant besoin pour s’aimer de se trouver un adversaire ! Ce que Freud souligne, avec un certain humour (7) : « Il est toujours possible d’unir les uns aux autres par les liens de l’amour une plus grande masse d’hommes, à la seule condition qu’il en reste d’autres en dehors d’elle- même pour recevoir les coups ». Ce que fera, d’une certaine manière, la société grecque dans son fonctionnement : Grecs de sang, métèques (non grecs, mais parlant la langue grecque), esclaves et, au-delà, les « barbaroï », ceux qui sont rejetés comme des êtres totalement étrangers à la culture grecque. Ainsi les présocratiques, nous posent la question : « Mais qui est mon frère, qui est mon semblable ? Celui de mon « sang » exclusivement ou tous, même l’esclave et les barbaroï ? ». Question qui reste prégnante pour la Maçonnerie.

Enfin, les présocratiques nous incitent à ne pas être complices de la représentation, de la « doxa », du lieu commun, et de voir au-delà de l’imaginaire et des modes. Lire et relire les présocratiques est un exercice salutaire pour les Francs-maçons, car cela procède de la construction philosophique d’un pont entre nous et ces hommes lucides qui, dans le chaos de l’imaginaire, cherchaient un sens et, selon la formule de Pascal Quignard, tentaient de mettre un peu de lumière dans l’avenir de tous les matins du monde…

NOTES

(1) Comte Auguste : Discours sur l’ensemble du positivisme. Paris. Ed. Flammarion. 2008.

(2) Brun Jean : Les présocratiques. Paris. PUF. 2016. (Page 3).

(3) Darwin Charles : L’origine des espèces. Paris. Ed. Flammarion. 2008.

(4) Ferenczi Sandor : Thalassa. Psychanalyse des origines de la vie sexuelle. Paris. Ed. Payot. 2002.
Rank Otto : Le traumatisme de la naissance. Paris. Ed. Payot. 2002.

(5) Cocagnac Maurice : Les symboles bibliques. Lecture théologique. Paris. Ed. Du Cerf. 1993.

(6) Theobald Christoph : Eduquer à la liberté. Paris. Revue Etudes. Janvier 2018. (Page 84).

(7) De Mijolla-Mellor Sophie : Les arrogants. Paris. Ed. Dunod. 2017. (Page 188).

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1 COMMENTAIRE

  1. À ma connaissance, Socrate, n’a laissé aucun écrit. Sa pensée et ses enseignements nous sont parvenus, me semble-t-il, grâce aux écrits de ses disciples, notamment Platon et Xénophon qui ont consigné les dialogues et les idées de Socrate et transmis ainsi sa philosophie.
    Mais peut-être me trompé-je ?

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Michel Baron
Michel Baron
Michel BARON, est aussi conférencier. C'est un Frère sachant archi diplômé – entre autres, DEA des Sciences Sociales du Travail, DESS de Gestion du Personnel, DEA de Sciences Religieuses, DEA en Psychanalyse, DEA d’études théâtrales et cinématographiques, diplôme d’Études Supérieures en Économie Sociale, certificat de Patristique, certificat de Spiritualité, diplôme Supérieur de Théologie, diplôme postdoctoral en philosophie, etc. Il est membre de la GLMF.

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