En ce jour de Décembre,
Dans un havre de paix
Sur les hauts ardennais,
Essayons de comprendre !
Un regard innocent
Pourrait imaginer
Avec l’hiver aidant
Une nature reposée !
Ce regard est faussé !
Une autre réalité
Aujourd’hui nous effraie.
Partout sur la planète
La Nature n’en peut plus,
Des plaies et des tourments,
Des actions dissolues.
Sous les coups de boutoirs
Des humains aux tranchoirs,
Elle acceptait, sans geindre
Et renaissait sans feindre !
Mais aujourd’hui, c’en est trop,
Elle n’en peut plus la belle ;
La tête sur le billot
Elle a perdu ses ailes !
Les Humains, bien ingrats
A l’égard dè Gaïa,
Se révèlent constamment
Prédateurs et violents.
Au solstice de l’hiver,
Cette nature en misère,
Nous offre à ressentir
Qu’elle peut bientôt mourir !
Déforestation, pollutions
Surexploitation, inondations,
Sélection, dégradation
Et toujours l’aliénation !
Penauds devant Thémis,
Ce spectacle mortifère
Aux accents délétères,
Nous en sommes les complices !
Frères dans l’adversité,
Humains et solidaires,
Sommes-nous donc conscients
Du drame qui se joue ?
Pouvons-nous continuer
De vivre comme autrefois,
Glorifiant par les mots,
Sacrifiant par nos maux ?
Toujours procrastiner
C’est tout ce qu’on sait faire !
La nature dans le coltard
Demain sera sans fard !
Ignorant la Sagesse
Pouvons-nous continuer
A vivre dans l’ivresse
Des illusions rêvées ?
Sera-t-il encore temps
De lui redonner vie ,
De créer un sursis,
Un réel contrechamp ?
Observons le bocage,
Respirons la forêt,
Mettions-nous à l’arrêt.
Écoutons ses messages.
Il nous faut la comprendre,
Et jamais la surprendre.
Qu’en ce temps de Saint Jean
Les intentions se lèvent
Et nous mènent à l’action
D’un futur renaissant !
Je rêvé de voir les loges
S’emparer de l’urgence
Taire leurs différences
Pour arrêter l’horloge !
Arrêtons d’aliéner !
Évitons de profaner !
Devenons des exemples !
La Nature est un temple
Qu’il nous faut respecter.