mer 04 décembre 2024 - 19:12

Respect de la parole donnée : Réflexions sur la fidélité et les conséquences du manquement

« Ce que vous faites parle si fort que je n’entends pas ce que vous dites. » (Emerson)

Le respect de la parole donnée est une notion fondamentale dans la vie personnelle, sociale, et spirituelle. En franc-maçonnerie, il transcende les simples accords ou promesses, en incarnant des valeurs telles que l’honneur, la fidélité, la confiance, et la cohérence. Chaque serment prononcé au sein d’une Loge engage l’individu non seulement envers ses Frères et Sœurs, mais aussi envers les principes élevés qu’il a juré de suivre.

Comme l’affirme Lao-Tseu : « La parole sincère n’est pas élégante, et la parole élégante n’est pas sincère. » Cette citation nous rappelle que la valeur d’une parole ne réside pas dans sa beauté apparente, mais dans sa véracité et dans la volonté de la respecter. Dans le cadre maçonnique, le respect de la parole donnée reflète l’alignement intérieur de l’individu avec ses valeurs et son engagement sincère envers le collectif.

Avant d’aborder le fond de ce morceau d’architecture, posons-la ou les questions étymologiques de la « question d’honneur » !

L’expression “l’honneur de la parole donnée” puise ses racines dans le latin, notamment à travers les termes “honor” pour l’honneur et “parabola” pour la parole. Elle évoque l’idée que le respect et la dignité d’un individu sont intimement liés à sa capacité à tenir ses promesses, reflétant ainsi des valeurs morales et sociales fondamentales. Dans ce contexte, la parole devient un engagement sacré, essentiel à la confiance et à l’intégrité au sein des relations humaines.

Comment un Frère ou une Sœur à l’intérieur de l’obédience ou de sa loge peut-il ne pas respecter sa parole ?

Faiblesse humaine ou manque de vertu ?

Le Serment (Dionysos Tsokos, 1849) illustre une cérémonie d’initiation : le pope semble être Grigórios Phléssas, le combattant Theódoros Kolokotrónis.

Dans un contexte maçonnique, ne pas respecter sa parole peut découler de diverses raisons : faiblesse temporaire, manque de discernement, ou même égoïsme. Cependant, « celui qui manque à sa parole perd à la fois son honneur et son intégrité », comme le disait Pierre Corneille. La parole donnée, notamment lors des serments initiatiques, est l’acte fondateur d’une fidélité à soi-même et à la communauté. Manquer à cette parole revient à trahir ce qui fait l’essence même du cheminement maçonnique.

Hypocrisie et dissimulation

Le non-respect d’un engagement dévoile souvent une forme d’hypocrisie. Ce Frère ou cette Sœur projette une image d’intégrité au sein de la Loge, tout en agissant différemment dans la vie profane ou même dans ses interactions avec d’autres membres. Le poète français Alfred de Vigny résume bien cette situation en écrivant : « La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. » Pourtant, dans le cadre maçonnique, où la transparence et la sincérité sont au cœur du chemin initiatique, utiliser la parole pour masquer ses intentions est une rupture profonde avec l’éthique.

La quête du pouvoir ou de l’intérêt personnel

Lorsque la parole donnée est rompue par ambition ou intérêt personnel, il s’agit d’une déviance grave. Dans ces cas, l’individu sacrifie l’essence même de la fraternité pour des gains égoïstes. Le philosophe Friedrich Nietzsche a exprimé ce principe : « Ce n’est pas la vérité qui est supérieure, mais la fidélité. » La fidélité aux engagements pris, aux valeurs élevées de la Loge, prime sur tout désir de domination ou d’enrichissement personnel.

Qui est-il (elle) vraiment ?

Un miroir de ses faiblesses

Le Frère ou la Sœur qui ne respecte pas sa parole est en réalité un miroir de ses propres contradictions et luttes internes. La franc-maçonnerie est une école de perfectionnement où chacun doit polir sa « pierre brute ». Manquer à sa parole, c’est choisir de rester dans un état de chaos spirituel, incapable de progresser vers la perfection. « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient », dit-on, mais dans l’univers maçonnique, chaque parole est censée avoir une valeur sacrée.

Un Frère ou une Sœur en décalage avec l’idéal maçonnique

Ce manquement montre également que ce Frère ou cette Sœur est en décalage avec l’idéal maçonnique. Le chemin initiatique est une voie de transformation intérieure, où la cohérence entre paroles et actions est essentielle. Un individu qui trahit cet engagement manque à son devoir d’harmoniser son Moi avec les principes de vérité et de lumière que prône l’Ordre.

Peut-il (elle) encore se regarder devant son miroir ?

Confrontation avec soi-même

Se regarder dans un miroir implique une confrontation honnête avec soi-même. Pour celui qui a trahi sa parole, ce miroir peut devenir un symbole de culpabilité et de honte. Oscar Wilde disait : « Chacun de nous porte en lui le ciel et l’enfer. » Le Frère ou la Sœur qui manque à son engagement se trouve alors face à l’enfer de la trahison de soi-même. Peut-il encore se percevoir comme une personne intègre et honorable ?

L’importance du repentir

La franc-maçonnerie, comme la vie spirituelle en général, permet toutefois une voie de rédemption. Celui qui reconnaît ses manquements et cherche à les réparer peut encore regagner son honneur. La reconnaissance de ses erreurs, suivie d’un engagement sincère à les corriger, est la clé pour restaurer la paix intérieure et retrouver la fraternité. « Le pardon est l’un des plus grands pouvoirs que les hommes possèdent » écrivait Victor Hugo, et la réconciliation avec soi-même peut ouvrir la porte à une transformation plus profonde.
Peut-il (elle) être respecté (e) des autres Frères et Sœurs de son obédience ou de sa loge ?

Respect ébranlé

Pascal, penseur secouriste de l’esprit cartésien: je panse donc je suis…

Le respect entre Frères et Sœurs repose sur la confiance et la solidarité. Lorsque cette confiance est rompue par un manquement à la parole, il devient difficile pour les autres membres de maintenir un respect total. Comme l’a écrit Blaise Pascal : « La force de la parole repose sur la confiance qu’elle inspire. » Une parole non respectée détruit cette confiance, et avec elle, le lien fraternel se fragilise.

Conséquences au sein de la Loge

Si un tel manquement persiste sans être reconnu ou réparé, il peut affecter l’harmonie de la Loge. Certains membres peuvent nourrir de la méfiance, voire du ressentiment. La cohésion du groupe repose sur l’intégrité de chacun, et un Frère ou une Sœur qui trahit cette valeur met en péril l’unité et la paix au sein de l’Obédience.
Autres questions que nous devons nous poser face à cette personne « initiée »

Est-elle consciente de la gravité de son manquement ?

Avant toute chose, il est essentiel de savoir si le Frère ou la Sœur qui a manqué à sa parole comprend vraiment la gravité de son acte. A-t-il mesuré l’impact de sa trahison sur lui-même et sur la fraternité ? La première étape vers la réparation est la prise de conscience.

Est-elle prête à réparer ?

Statue de Cicéron
Statue de Cicéron devant le Palais de Justice, Rome, © Wikimedia Commons

Le pardon et la réintégration ne peuvent venir que d’une volonté sincère de réparer le mal fait. Cette personne est-elle prête à regagner la confiance perdue ? « Il n’est pas d’obligation plus importante que celle que nous avons envers notre parole », disait Cicéron. Si elle accepte ce principe, alors une rédemption est possible.

Quelle est notre responsabilité en tant que Frères et Sœurs ?

Il est également de notre devoir, en tant que Frères et Sœurs, de réfléchir à la manière dont nous pouvons accompagner cette personne. Comment l’aider à retrouver le chemin de la vérité et de l’honneur ? Notre rôle est aussi de tendre une main bienveillante, tout en maintenant les principes qui guident notre communauté.

Doit-elle être sanctionnée ou réintégrée ?

Dans certains cas, des sanctions peuvent être nécessaires pour rappeler à chacun l’importance du respect des engagements. Cependant, la possibilité de réintégration après une réflexion sincère et des actions réparatrices doit toujours être envisagée.
Sanctionner le non-respect de la parole : Faute morale ?

Le non-respect de la parole donnée au sein d’une obédience maçonnique peut être perçu comme une faute morale, car il compromet l’harmonie et la confiance au sein de la Loge. Selon Carl Gustav Jung, « ce qui est fait à l’extérieur reflète ce qui n’est pas résolu à l’intérieur. » Cette citation éclaire la dynamique du manquement à la parole : il ne s’agit pas seulement d’un acte de négligence extérieure, mais d’une manifestation de conflits internes non résolus. Ainsi, le non-respect de la parole donnée peut être vu comme un symptôme d’une faille morale ou spirituelle qui trouve ses racines dans des dissensions profondes entre le Moi conscient et l’inconscient, entre les aspirations spirituelles et les désirs profanes.

Jung soulignait l’importance de l’authenticité, de la cohérence entre l’esprit et l’action. Pour un Frère ou une Sœur qui ne respecte pas ses engagements, cela peut signifier que son parcours initiatique n’a pas encore atteint la pleine conscience de soi, et que des ombres cachées dans l’inconscient prennent le dessus, l’empêchant de vivre en accord avec les valeurs qu’il ou elle a embrassées lors de l’initiation.

Le manquement à la parole : une fracture morale ?

Le non-respect de la parole donnée n’est pas seulement une question de comportement ; il s’agit d’une rupture avec l’idéal moral et spirituel qui sous-tend la franc-maçonnerie. Cette fracture peut avoir des conséquences sur l’intégrité de la Loge elle-même, car la franc-maçonnerie repose sur des principes de loyauté et de vérité partagés par l’ensemble des membres.

Emmanuel Kant, dans son impératif catégorique, soulignait que « l’honnêteté doit être un principe universel. » Selon cette logique, ne pas tenir sa parole ne se limite pas à une faute individuelle, mais constitue une atteinte à l’éthique collective. Si chaque membre d’une obédience adoptait le manquement à la parole comme pratique, les fondements mêmes de la fraternité s’effondreraient.

De même, Jean-Jacques Rousseau affirmait : « La conscience est la voix de l’âme, les passions sont la voix du corps. » Ne pas respecter un engagement moral met en lumière cette lutte intérieure entre la conscience (le devoir moral) et les désirs individuels (pulsions ou intérêts personnels). Le manquement à la parole traduit souvent la victoire des passions sur la vertu.

Sanctions possibles et processus de rédemption

Dans le cadre maçonnique, la violation de la parole donnée peut être sanctionnée, car elle est perçue comme une atteinte à l’harmonie et à l’éthique de l’Obédience. Toutefois, il est essentiel de distinguer entre une sanction punitive et une sanction constructive. Le but de toute sanction en franc-maçonnerie n’est pas de punir de manière irrévocable, mais de permettre à l’individu fautif de reconnaître ses erreurs, de réparer le mal causé et de se réconcilier avec lui-même et avec la fraternité.

Les règlements d’une obédience ou d’une loge peuvent prévoir des mesures disciplinaires, allant de l’avertissement à l’exclusion temporaire ou définitive. Une telle mesure n’est pas prise à la légère, mais devient nécessaire lorsque le manquement à la parole met en péril l’intégrité du groupe. Comme le soulignait Platon : « La justice consiste à rendre à chacun ce qui lui est dû. » En ce sens, une sanction peut être considérée comme une restitution de l’équilibre moral et social rompu par l’individu.

La franc-maçonnerie étant également une école de rédemption, elle offre souvent la possibilité au Frère ou à la Sœur fautif(ve) de se racheter par un travail sur soi-même. La réparation consiste à reconnaître son manquement, à s’excuser sincèrement auprès de ceux qui ont été lésés, et à manifester une volonté de changement par des actions concrètes. « Le pardon ne change pas le passé, mais il élargit l’avenir », disait Paul Boese. Ainsi, la réintégration dans la fraternité est possible, à condition que l’individu démontre sa capacité à évoluer et à respecter pleinement les engagements pris.

Dans le cadre initiatique, la parole représente non seulement un engagement moral, mais aussi un symbole spirituel. La réintégration d’un Frère ou d’une Sœur après un manquement peut être perçue comme une restauration de cette parole, à la fois sur le plan personnel et symbolique. Cela rappelle que chaque individu est en constante évolution, et que la transformation spirituelle est un processus qui inclut des épreuves, des erreurs, mais aussi la possibilité de rédemption.

La gravité de la faute et son impact sur l’obédience ou sur la loge

Le manquement à la parole donnée compromet non seulement l’honneur personnel, mais également la dynamique collective de l’obédience ou de la loge. Comme le disait Aristote : « L’homme vertueux est celui qui fait ce qu’il doit faire, pas seulement ce qu’il veut. » En ne respectant pas sa parole, un Frère ou une Sœur choisit de suivre une voie qui s’écarte des vertus maçonniques, et ce choix a des répercussions sur la cohésion et la fraternité au sein de la Loge.

Si la faute n’est pas reconnue ou réparée, elle peut créer des tensions, des divisions et un climat de méfiance. C’est pourquoi le processus de réflexion, de sanction et de réintégration doit être mené avec soin, dans l’intérêt non seulement de l’individu fautif, mais aussi du groupe tout entier.

En définitif quels seraient les 5 points parfaits du Respect de la Parole donnée ?

Le respect de la parole donnée est un pilier essentiel de la vie maçonnique, enraciné dans une tradition spirituelle et morale qui vise à l’harmonie entre le dire et le faire, entre l’être intérieur et l’action extérieure. Pour conclure cette réflexion, nous pouvons identifier cinq points parfaits qui synthétisent l’importance et l’impact du respect de la parole donnée dans la franc-maçonnerie.

La Réparation et la Rédemption comme voie de perfectionnement

Le cinquième et dernier point parfait est celui de la réparation et de la rédemption. Même en cas de manquement à la parole donnée, la franc-maçonnerie propose toujours une voie de réparation. Le respect de la parole inclut la possibilité de reconnaître ses erreurs, de demander pardon, et de réparer les torts causés. En ce sens, la parole donnée reste toujours perfectible, car elle s’inscrit dans un cheminement spirituel où chacun est appelé à grandir à travers ses épreuves. Comme l’affirmait Carl Gustav Jung : « Celui qui regarde à l’extérieur rêve ; celui qui regarde à l’intérieur s’éveille. » La rédemption passe par cette introspection, par la reconnaissance de ses failles, et par le travail de réconciliation avec soi-même et les autres.

En synthèse

Ces cinq points parfaits – la vérité, l’honneur et la fidélité, la confiance, la responsabilité, et la réparation – forment un cadre éthique et spirituel qui guide les Francs-Maçons dans leur engagement. Le respect de la parole donnée ne se limite pas à une simple formalité ; il est une voie de transformation personnelle et collective. Il engage l’individu à élever son âme, à fortifier ses relations fraternelles, et à contribuer à l’harmonie de l’Obédience.
En fin de compte, respecter sa parole, c’est respecter la pierre brute que nous sommes tous appelés à polir au fil de notre parcours initiatique, jusqu’à devenir une pierre parfaite, apte à construire l’édifice spirituel auquel la franc-maçonnerie aspire.
Et comme l’affirme Carl Gustav Jung,
« Connaître ses ténèbres est la meilleure méthode pour affronter les ténèbres des autres. »

La Vérité comme fondement de la parole donnée

Livre tenu dans des mains
livre, lumiere, symbole,

Le premier point parfait du respect de la parole donnée est la vérité. Toute parole qui engage doit être alignée sur la vérité intérieure de celui qui la prononce. En franc-maçonnerie, la vérité est une quête fondamentale. Respecter sa parole, c’est s’assurer que celle-ci est authentique, enracinée dans une intention sincère. Comme l’affirmait Emmanuel Kant : « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle. » La parole donnée doit être l’expression de cette loi morale universelle, où l’individu, fidèle à sa vérité intérieure, s’engage en toute transparence et honnêteté.

L’Honneur et la Fidélité à l’engagement

Le deuxième point parfait repose sur l’honneur et la fidélité. L’honneur personnel est indissociable du respect de la parole donnée. En tenant ses engagements, un Frère ou une Sœur démontre sa loyauté envers lui-même et envers la communauté. La parole donnée n’est pas une simple formalité ; c’est une promesse sacrée. Pierre Corneille l’a résumé ainsi : « À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » En d’autres termes, le respect de la parole, même face aux difficultés, est une marque de grandeur morale et d’honneur. Fidélité et persévérance sont donc au cœur de l’engagement maçonnique.

La Confiance comme ciment de la fraternité

Le troisième point parfait est la confiance. La franc-maçonnerie repose sur des relations de confiance entre Frères et Sœurs. Chaque promesse ou engagement respecté renforce cette confiance, permettant aux membres de se reposer les uns sur les autres en toute sécurité. Comme l’a écrit Blaise Pascal : « La confiance est la clé de toute parole. » Si la parole donnée est trahie, cette confiance se brise, et avec elle, l’harmonie de la Loge est menacée. En respectant sa parole, un Frère ou une Sœur contribue à solidifier les liens fraternels et à garantir la cohésion de l’Obédience.

La Responsabilité morale et spirituelle

Le quatrième point parfait est la responsabilité. En prononçant un engagement, un Frère ou une Sœur devient responsable non seulement envers les autres, mais aussi envers lui-même et envers les idéaux maçonniques. Le non-respect de cet engagement est une rupture de cette responsabilité. Comme l’a dit Jean-Paul Sartre : « Nous sommes condamnés à être libres. » En ce sens, nous sommes également responsables de nos actes, et chaque parole donnée est un acte de liberté qui crée une responsabilité morale et spirituelle. Manquer à cette responsabilité revient à trahir la voie initiatique et spirituelle que l’on a choisie de suivre.

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Olivier de LESPINATS
Olivier de LESPINATS
Olivier de LESPINATS est né en 1961 au sein d’une vieille famille de la noblesse poitevine. Famille dont ses ancêtres ont été Francs-Maçons dès 1738, au sein de la loge « l’Intimité » à l’Orient de Niort. Après des études supérieures d’ingénieur et d’officier, il est devenu expert en ingénierie financière publique, chargé de Travaux Pratiques universitaire et directeur de nombreuses sociétés de conseils et de services auprès du secteur public en France et à l’International. Initié en 1991 à la GLNF au sein de la Respectable Loge « La Clé de Voûte » à l’Orient de Coulommiers, il deviendra en 2000 Vénérable Maître de la Respectable Loge « Saint-Fursy » à l’Orient de Lagny. Désireux de rejoindre une obédience mixte, il démissionnera de la GLNF en 2011 pour rejoindre la GLCS dans un premier temps avec la création d’une loge à Nantes, puis en 2017 la Grande Loge Mixte Nationale avec la création d’une loge à Saintes en 2023. En 2019, à la demande du Passé Grand Maître et du Conseil Fédéral, il deviendra le 4ème Grand Maître de la GLMN pour un mandat de 3 ans. Parallèlement à son parcours en loges bleues, il poursuivra l’enseignement maçonnique pour atteindre le 33ème degré du REAA et celui de CBCS au RER. Reconnu pour son expertise en symbolique ésotérique, il a créé en mars 2020 au sein de la GLMN une newsletter « l’Epi de blé » présentant de nombreuses planches sur la tradition de l’art royal et la vie de l’obédience. En parallèle, il vient d’acquérir et poursuivra, sous une forme moderne, l’ancienne revue « Le Symbolisme ».

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