Cette semaine, François Morel rend hommage à un « presque maçon », Albert Schweitzer et à son œuvre qui lui valut le Prix Nobel de la Paix en 1952. Et surtout, petit clin d’oeil à : « Il est minuit, docteur Schweitzer » ce film français d’André Haguet, sorti en 1952, puis adapté de la pièce de théâtre éponyme de Gilbert Cesbron, publiée la même année.
En 2001, dans un ouvrage controversé, Les Frères invisibles, portant sur le pouvoir de la franc-maçonnerie en France, les journalistes d’investigation Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre décrivent l’influence considérable de la franc-maçonnerie parmi les chefs d’État africains et les hommes d’affaires, également dans le domaine humanitaire, ajoutant qu’Albert Schweitzer en faisait partie, mais ils n’avancent aucune preuve et cela apparaît peu vraisemblable.
Albert Schweitzer, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg (Alsace-Lorraine) et mort le 4 septembre 1965 à Lambaréné (Gabon), est un médecin, pasteur et théologien protestant, philosophe et musicien alsacien. L’hôpital qu’il développe dans la forêt équatoriale au bord de l’Ogooué à partir de 1913 le fait connaître dans le monde entier. En 1952, l’attribution du prix Nobel de la paix lui apporte la consécration et une visibilité médiatique considérable.